Man - Des coupeurs de route ont sévi sur l’axe Duekoué-Bangolo, en attaquant entre les villages de Guéhiébly et Bina, les passagers d’une compagnie de transport de Man et ont violé une fille et emporté plusieurs biens, dans la nuit du jeudi au vendredi, a appris l’AIP.
Selon A.D un passager du car, qui a requis l’anonymat, ces quidams au nombre de sept, tous armés de fusils d’assauts de type AK 47 et de fusils à canons sciés ont dressé des barricades sur la chaussée. Puis sous la menace de leurs armes, ils ont immobilisé le car et ont conduit ses occupants sur une piste à plus d’un kilomètre de la voie principale.
« Arrivés dans la broussaille à un endroit assez calme, nous avons été dépouillés un à un de nos téléphones portables, argents, bijoux, vêtements, chaussures de qualité et autres objets de valeur. Comme si cela ne suffisait pas, deux filles ont été sélectionnées pour être violées. L’une d’entre elle a été épargnée à cause de ses menstrues. Ensuite ils nous ont indiqué le chemin à suivre pour retrouver le car »,a-t-il expliqué.
Le bus a ensuite fait escale à la brigade de gendarmerie de Bangolo pour la prise de déposition de tous les passagers. C’est finalement à 6h du matin qu'il a repris la voie Bangolo-Man. Toujours selon le témoin, un passager qui a réussi à s’échapper dans la broussaille aurait aperçu un véhicule de type 4x4 arriver sur les lieux pour prendre à son bord lesdits individus sans foi, ni loi, quelques minutes après le départ du car.
Deux jours auparavant, un minicar communément appelé massa est tombé dans ce piège sur le même axe. Les passagers ont été également dépouillés de tous leurs biens avant d’être libérés par les malfrats.
De 2005 à 2012, cette voie a gagné en popularité à cause de la grande insécurité qui y régnait. Les cas de pertes en vie humaine ainsi que des viols ont été enregistrés. Une synergie d’actions menées sur plusieurs mois par des éléments du bataillon de sécurisation de l’Ouest et de la gendarmerie nationale ont freiné ce fléau de coupeurs de route, fait-on savoir.
amak/kam
Selon A.D un passager du car, qui a requis l’anonymat, ces quidams au nombre de sept, tous armés de fusils d’assauts de type AK 47 et de fusils à canons sciés ont dressé des barricades sur la chaussée. Puis sous la menace de leurs armes, ils ont immobilisé le car et ont conduit ses occupants sur une piste à plus d’un kilomètre de la voie principale.
« Arrivés dans la broussaille à un endroit assez calme, nous avons été dépouillés un à un de nos téléphones portables, argents, bijoux, vêtements, chaussures de qualité et autres objets de valeur. Comme si cela ne suffisait pas, deux filles ont été sélectionnées pour être violées. L’une d’entre elle a été épargnée à cause de ses menstrues. Ensuite ils nous ont indiqué le chemin à suivre pour retrouver le car »,a-t-il expliqué.
Le bus a ensuite fait escale à la brigade de gendarmerie de Bangolo pour la prise de déposition de tous les passagers. C’est finalement à 6h du matin qu'il a repris la voie Bangolo-Man. Toujours selon le témoin, un passager qui a réussi à s’échapper dans la broussaille aurait aperçu un véhicule de type 4x4 arriver sur les lieux pour prendre à son bord lesdits individus sans foi, ni loi, quelques minutes après le départ du car.
Deux jours auparavant, un minicar communément appelé massa est tombé dans ce piège sur le même axe. Les passagers ont été également dépouillés de tous leurs biens avant d’être libérés par les malfrats.
De 2005 à 2012, cette voie a gagné en popularité à cause de la grande insécurité qui y régnait. Les cas de pertes en vie humaine ainsi que des viols ont été enregistrés. Une synergie d’actions menées sur plusieurs mois par des éléments du bataillon de sécurisation de l’Ouest et de la gendarmerie nationale ont freiné ce fléau de coupeurs de route, fait-on savoir.
amak/kam