Abidjan, 24 juil (AIP)-Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné a précisé, mardi, à Abidjan que le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) a permis de mobiliser depuis sa création en 1998, plus de 7.770 milliards de francs CFA au 30 juin 2018.
Procédant à l’ouverture d’un atelier co-organisé par le conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) et le conseil des services financiers islamiques (ISFB) sur le thème, « faciliter la mise en œuvre des normes de l’ISFB », à Abidjan, le ministre a souligné que plus de 80% des ressources levées sur le marché ont été destinées au financement des Etats de l’Union et particulièrement aux secteurs de l’énergie, de la télécommunication et des infrastructures.
Il a ajouté que le marché financier régional regroupe aussi 179 intervenants agréés au 30 juin 2018 contre seulement 62 en 2010. Pour lui, ces chiffres témoignent de la confiance et de l’intérêt accordés aux Etats et aux entreprises par les investisseurs tant locaux qu’internationaux.
En dépit des crises-politiques qu’ont connues certains des Etats membres de l’UMOA avec 45 sociétés cotées et 41 lignes obligataires, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), commune à huit pays de l’Union, affiche au 30 juin 2018, une capitalisation boursière totale de 9.460 milliards de francs CFA, soit 15% du PIB de l’Union.
Les actions engagées par le conseil régional dans le cadre des réformes du marché financier adopté en mars 2016 par le conseil des ministres de l’UMOA.
Le ministre Adama Koné a souhaité que cette rencontre qui prendra fin vendredi, puisse avoir des impacts positifs sur les normes et standards de la finance islamique, gage de la responsabilité sociale de l’investissement.
Le président du conseil régional de CREPMF, Mamadou NDiaye, a, pour sa part, souligné que la construction d’un écosystème de financement efficace, innovant et performant, nécessite une forte implication et des différents acteurs et un fort soutien des autorités publiques.
Il s’agit pour lui, d’un véritable défi pour l’Union dont la plupart des pays se sont engagés dans des programmes nationaux de développement et d’émergence.
Cet atelier qui réunit les intervenants du marché financier régional agréés par le CREPMF, durant quatre jours, a pour but d’améliorer la compréhension des normes et principes de l’IFSB, faciliter la mise en œuvre des normes, permettre aux participants de mieux s’imprégner des normes de la finance islamique par des échanges, promouvoir le partage d’expériences entre participants et mettre en place un cadre spécifique à la finance islamique.
(AIP)
bsp/fmo
Procédant à l’ouverture d’un atelier co-organisé par le conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) et le conseil des services financiers islamiques (ISFB) sur le thème, « faciliter la mise en œuvre des normes de l’ISFB », à Abidjan, le ministre a souligné que plus de 80% des ressources levées sur le marché ont été destinées au financement des Etats de l’Union et particulièrement aux secteurs de l’énergie, de la télécommunication et des infrastructures.
Il a ajouté que le marché financier régional regroupe aussi 179 intervenants agréés au 30 juin 2018 contre seulement 62 en 2010. Pour lui, ces chiffres témoignent de la confiance et de l’intérêt accordés aux Etats et aux entreprises par les investisseurs tant locaux qu’internationaux.
En dépit des crises-politiques qu’ont connues certains des Etats membres de l’UMOA avec 45 sociétés cotées et 41 lignes obligataires, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), commune à huit pays de l’Union, affiche au 30 juin 2018, une capitalisation boursière totale de 9.460 milliards de francs CFA, soit 15% du PIB de l’Union.
Les actions engagées par le conseil régional dans le cadre des réformes du marché financier adopté en mars 2016 par le conseil des ministres de l’UMOA.
Le ministre Adama Koné a souhaité que cette rencontre qui prendra fin vendredi, puisse avoir des impacts positifs sur les normes et standards de la finance islamique, gage de la responsabilité sociale de l’investissement.
Le président du conseil régional de CREPMF, Mamadou NDiaye, a, pour sa part, souligné que la construction d’un écosystème de financement efficace, innovant et performant, nécessite une forte implication et des différents acteurs et un fort soutien des autorités publiques.
Il s’agit pour lui, d’un véritable défi pour l’Union dont la plupart des pays se sont engagés dans des programmes nationaux de développement et d’émergence.
Cet atelier qui réunit les intervenants du marché financier régional agréés par le CREPMF, durant quatre jours, a pour but d’améliorer la compréhension des normes et principes de l’IFSB, faciliter la mise en œuvre des normes, permettre aux participants de mieux s’imprégner des normes de la finance islamique par des échanges, promouvoir le partage d’expériences entre participants et mettre en place un cadre spécifique à la finance islamique.
(AIP)
bsp/fmo