Abidjan- L’ex-chef de guerre et ancien vice-président congolais, Jean-Pierre Bemba, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) en juin, a confirmé qu'il souhaitait rentrer dès le 1er août à Kinshasa et se présenter à la présidentielle prévue le 23 décembre, lors d'une conférence de presse tenue mardi à Bruxelles.
« Je compte arriver à Kinshasa le 1er août dans la matinée. J’ai prévenu les autorités et l’ONU de mon arrivée. Je rentre pour des raisons familiales, pour voir où est enterré mon père, et pour déposer ma candidature à la présidentielle», a-t-il déclaré.
Son parti, le Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’a déjà investi candidat à la présidentielle du 23 décembre. Il a également précisé qu’il n’y avait « pas de meeting prévu pour l’instant » avec ses partisans. Il a obtenu un passeport diplomatique congolais en qualité de sénateur en fonction.
En perspective des élections, Jean-Pierre Bemba « souhaite l’unité de l’opposition », en disant vouloir dialoguer avec ses leaders, y compris Moïse Katumbi, ex-proche de Kabila passé dans l’opposition en 2015 et en exil depuis mi-2016.
Les élections présidentielles, législatives et provinciales sont prévues le 23 décembre 2018 en RDC. Le président Joseph Kabila, ne peut pas se représenter mais ne donne, pour l’instant, aucun signe sur ses intentions. « La Constitution est là, si elle n’est pas respectée c’est un désastre pour le pays », a estimé l’opposant.
Jean-Pierre Bemba a été acquitté et remis en liberté provisoire sur décision du jury d’appel de la CPI, début juin à La Haye. Il avait été condamné en 2016 à 18 ans de prison pour des exactions commises par sa milice en Centrafrique au début des années 2000.
tls/fmo
« Je compte arriver à Kinshasa le 1er août dans la matinée. J’ai prévenu les autorités et l’ONU de mon arrivée. Je rentre pour des raisons familiales, pour voir où est enterré mon père, et pour déposer ma candidature à la présidentielle», a-t-il déclaré.
Son parti, le Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’a déjà investi candidat à la présidentielle du 23 décembre. Il a également précisé qu’il n’y avait « pas de meeting prévu pour l’instant » avec ses partisans. Il a obtenu un passeport diplomatique congolais en qualité de sénateur en fonction.
En perspective des élections, Jean-Pierre Bemba « souhaite l’unité de l’opposition », en disant vouloir dialoguer avec ses leaders, y compris Moïse Katumbi, ex-proche de Kabila passé dans l’opposition en 2015 et en exil depuis mi-2016.
Les élections présidentielles, législatives et provinciales sont prévues le 23 décembre 2018 en RDC. Le président Joseph Kabila, ne peut pas se représenter mais ne donne, pour l’instant, aucun signe sur ses intentions. « La Constitution est là, si elle n’est pas respectée c’est un désastre pour le pays », a estimé l’opposant.
Jean-Pierre Bemba a été acquitté et remis en liberté provisoire sur décision du jury d’appel de la CPI, début juin à La Haye. Il avait été condamné en 2016 à 18 ans de prison pour des exactions commises par sa milice en Centrafrique au début des années 2000.
tls/fmo