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Société Publié le mercredi 1 août 2018 | APA

L’implication des parents sollicitée pour une «éducation complète à la sexualité» des jeunes

L'Administrateur national du programme de l'éducation au bureau local de l'Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en Côte d'Ivoire, Gervais Adomon Anoma a appelé mardi à Abidjan, les parents à s'impliquer davantage dans la mise en oeuvre du projet O3 ( Our Lives, Our rights, Our future ou en français nos vies, nos droits, notre avenir) dont l'un des objectifs est de donner aux jeunes ivoiriens « une éducation complète à la sexualité (ECS)».

L'éducation complète à la sexualité est un processus d'apprentissage qui permet de donner des informations sur la vie et sur la sexualité aux apprenants (jeunes) depuis les « petites classes» jusqu'à l'Université.

« L'implication des parents est très importante dans cette éducation complète à la sexualité. Il faut faire en sorte que les jeunes qui viennent à l'école soient en sécurité (contre le VIH, les IST, la drogue...). C'est un projet vraiment intégrateur parce qu'il faut former les jeunes à gérer le monde de demain », a affirmé M. Anoma lors de la réunion mensuelle de la coordination nationale dudit projet.

« C'est unis dans l'action avec tout le système des Nations Unies que nous intervenons de manière conjointe. Avec les institutions nationales, les ONG et la société civile, nous allons présenter à nouveau ce projet, faire le point des activités et dévoiler les prochaines étapes pour un plan d'actions jusqu'en 2019», a-t-il expliqué soulignant auparavant que le projet O3 qui est financé par la coopération suédoise, est mis en oeuvre dans quatre pays de l'Afrique occidentale dont la Côte d'Ivoire depuis cette année 2018.

De son côté, Mme Haïdara née Coulibaly Tenin Matogoman, la coordonnatrice du projet O3, a fait savoir que l'éducation complète à la sexualité devra permettre aux jeunes, notamment à la Jeune fille, de comprendre la sexualité et comprendre son évolution physique.

« Il s'agit pour nous ( la coordination nationale) de fédérer les efforts et d'arriver à mettre en oeuvre les actions qui vont conduire à la réduction du nombre de grossesse, du taux de VIH et de faire en sorte que les élèves puissent rester le plus longtemps possible à l'école », a précisé Mme Haïdara ajoutant que « c'est aussi une façon d'améliorer la qualités de l'éducation».

Pour sa part, Fatogoman Coulibaly, inspecteur de l'enseignement primaire au ministère ivoirien de l'éducation nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, a estimé que grâce à ce projet ( O3) de l'UNESCO, les autorités éducatives ivoiriennes vont disposer « d'outils pertinents pour lutter contre ce fléau (les grossesses en milieu scolaire)».

Financé par la coopération suédoise, le projet O3 est une initiative de l'UNESCO. Il a été officiellement lancé en Côte d'Ivoire en avril 2018 et vise à améliorer l'éducation, la santé sexuelle et reproductive et l'égalité des genres des jeunes.

LB/ls/APA
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