Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a qualifié jeudi de « dérive autoritaire et d’ «harcèlement» politique le limogeage de l’un de ses cadres, Noël Akossi Bendjo, maire du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan, accusé de «mauvaise gestion des fonds publics».
« Le PDCI conclut à un harcèlement et à une grave violation de la présomption d’innocence intolérable dans un État de droit et s’inquiète de cette démarche du gouvernement qui est de nature à entraver la paix, la stabilité et la cohésion sociale », a dit le porte-parole du parti Narcisse N’Dri, dans une déclaration face à la presse.
« Le PDCI constate que cette révocation vient s’inscrire dans une série qui cible ses militants et ses cadres, notamment le limogeage de l’ex-Inspecteur général d’Etat (IGE), Emmanuel Gnamien N’Goran et la suspension illégale du président du Conseil régional du Hambol (Nord), Jean-Louis Billon ».
Cette déclaration a été faite à la suite d’une rencontre qui a regroupé de hauts cadres du parti et le chef de l’ex-parti unique, Henri Konan Bédié. La réunion a déploré « le non-respect de la loi et des procédures administratives en vigueur en matière de contrôle de la gestion des collectivités territoriales».
Le parti estime que c’est un « manquement » et considère que « la révocation du maire Akossi Bendjo est une affaire politique et s’interroge sur l’opportunité d’une telle décision dans un contexte politique marqué par la préparation des élections municipales et régionales prévues en octobre 2018 », a-t-il ajouté.
« Cet acte posé en pleine période de préparation des élections locales porte atteinte gravement à la démocratie et à l’Etat de droit », a-t-il poursuivi, martelant que le PDCI « condamne la dérive autoritaire du gouvernement qui tend à mettre en péril le droit et les libertés en Côte d’Ivoire ».
L’ex-parti unique demande au gouvernement de « mettre fin immédiatement aux enquêtes et aux poursuites ciblées et prend à témoin l’opinion nationale et internationale et décide de diligenter des missions dans les chancelleries pour attirer l’attention sur les menaces qui pèsent sur la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir.
Il a en outre appelé les militants à la « vigilance » tout en leur demandant de demeurer mobilisés. Au cours de cette réunion, étaient présents entre autres, Charles Konan Banny, Jean-Louis Billon, Robert Mambé, Rémi Allah Kouadio, Émile Constant Bombet et le Général Gaston Ouassenan Koné.
AP/ls/APA
« Le PDCI conclut à un harcèlement et à une grave violation de la présomption d’innocence intolérable dans un État de droit et s’inquiète de cette démarche du gouvernement qui est de nature à entraver la paix, la stabilité et la cohésion sociale », a dit le porte-parole du parti Narcisse N’Dri, dans une déclaration face à la presse.
« Le PDCI constate que cette révocation vient s’inscrire dans une série qui cible ses militants et ses cadres, notamment le limogeage de l’ex-Inspecteur général d’Etat (IGE), Emmanuel Gnamien N’Goran et la suspension illégale du président du Conseil régional du Hambol (Nord), Jean-Louis Billon ».
Cette déclaration a été faite à la suite d’une rencontre qui a regroupé de hauts cadres du parti et le chef de l’ex-parti unique, Henri Konan Bédié. La réunion a déploré « le non-respect de la loi et des procédures administratives en vigueur en matière de contrôle de la gestion des collectivités territoriales».
Le parti estime que c’est un « manquement » et considère que « la révocation du maire Akossi Bendjo est une affaire politique et s’interroge sur l’opportunité d’une telle décision dans un contexte politique marqué par la préparation des élections municipales et régionales prévues en octobre 2018 », a-t-il ajouté.
« Cet acte posé en pleine période de préparation des élections locales porte atteinte gravement à la démocratie et à l’Etat de droit », a-t-il poursuivi, martelant que le PDCI « condamne la dérive autoritaire du gouvernement qui tend à mettre en péril le droit et les libertés en Côte d’Ivoire ».
L’ex-parti unique demande au gouvernement de « mettre fin immédiatement aux enquêtes et aux poursuites ciblées et prend à témoin l’opinion nationale et internationale et décide de diligenter des missions dans les chancelleries pour attirer l’attention sur les menaces qui pèsent sur la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir.
Il a en outre appelé les militants à la « vigilance » tout en leur demandant de demeurer mobilisés. Au cours de cette réunion, étaient présents entre autres, Charles Konan Banny, Jean-Louis Billon, Robert Mambé, Rémi Allah Kouadio, Émile Constant Bombet et le Général Gaston Ouassenan Koné.
AP/ls/APA