Yamoussoukro-Un budget de 87,2 milliards de francs CFA est alloué dans le cadre du programme d’entretien routier 2018 (PER 2018) pour l’entretien de 40 000 kilomètres de routes et de pistes en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi, à Yamoussoukro, le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier (MEER), Amédé Koffi Kouakou, lors du lancement du PER 2018, à l’hôtel Président de Yamoussoukro.
La Côte d’Ivoire dispose d’un réseau d’environ 82 000 km de routes dont plus de 6 500 km revêtues situé en zone pluvieuse, et 75 000 km de route en terre avec seulement 15 000 km qui sont en bon état.
L’objectif, selon le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, est de sauver le patrimoine routier et de maintenir surtout le réseau routier ivoirien praticable en toute saison pour permettre l’accès aux villages, et de désenclaver les grandes zones de production agricole.
Pour y parvenir, l’Etat a décidé d’attribuer le marché du PER 2018 à 130 petites et moyennes entreprises ivoiriennes. « Ça va permettre de redistribuer de la richesse, d’avoir un tissu de PME ivoiriennes performantes dans le secteur de BTP, et ces PME, à termes, pourront constituer de grandes entreprises », a fait savoir le ministre Amédé Kouakou.
De 1960, année de l’indépendance du pays jusqu’à 1998, l’entretien routier était à la charge de l’Etat. Avec la disparition des TP en 1998, la tâche été confiée au privé. Vingt ans plus tard, le président Alassane Ouattara a décidé la réforme du secteur avec l’introduction des travaux en région confiés aux directeurs départementaux en cas de « tâche légère » sous la supervision des préfets. Ceux-ci devront rendre compte à la tutelle en cas de défaillance. Les travaux lourds sont toujours confiés aux entreprises privées, a souligné le MEER.
Le premier responsable du réseau routier a invité les PME à faire en sorte à mériter la confiance du président de la République à travers la réalisation d’ouvrage de qualité. Il a prévenu qu'en cas de travaux mal exécutés, l'entreprise responsable sera sanctionnée et les travaux seront repris aux frais de l'entreprise. Amédé Kouakou a demandé à l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE), maître d’ouvrage délégué et les bureaux d’études et de contrôle à être plus rigoureux.
La mauvaise qualité des travaux avec certains ouvrages parfois mal implantés et inadaptés ont nécessité la réhabilitation de bon nombres de routes déjà réalisées dont l’axe Singrobo-Yamoussoukro, long de 85,5 km sur l’autoroute du Nord réhabilité seulement deux ans après sa livraison, et la route Kotobi-Akoupé, en cours de réhabilitation alors que l’ouvrage n’a pas encore été réceptionné.
La cérémonie de lancement du PER 2018 initiée par l’AGEROUTE et le Fonds d’entretien routier (FER) en collaboration avec le MEER, associe les bureaux d’études et de contrôle et les entreprises pour mettre chaque entité devant ses responsabilités.
nam/fmo
La Côte d’Ivoire dispose d’un réseau d’environ 82 000 km de routes dont plus de 6 500 km revêtues situé en zone pluvieuse, et 75 000 km de route en terre avec seulement 15 000 km qui sont en bon état.
L’objectif, selon le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, est de sauver le patrimoine routier et de maintenir surtout le réseau routier ivoirien praticable en toute saison pour permettre l’accès aux villages, et de désenclaver les grandes zones de production agricole.
Pour y parvenir, l’Etat a décidé d’attribuer le marché du PER 2018 à 130 petites et moyennes entreprises ivoiriennes. « Ça va permettre de redistribuer de la richesse, d’avoir un tissu de PME ivoiriennes performantes dans le secteur de BTP, et ces PME, à termes, pourront constituer de grandes entreprises », a fait savoir le ministre Amédé Kouakou.
De 1960, année de l’indépendance du pays jusqu’à 1998, l’entretien routier était à la charge de l’Etat. Avec la disparition des TP en 1998, la tâche été confiée au privé. Vingt ans plus tard, le président Alassane Ouattara a décidé la réforme du secteur avec l’introduction des travaux en région confiés aux directeurs départementaux en cas de « tâche légère » sous la supervision des préfets. Ceux-ci devront rendre compte à la tutelle en cas de défaillance. Les travaux lourds sont toujours confiés aux entreprises privées, a souligné le MEER.
Le premier responsable du réseau routier a invité les PME à faire en sorte à mériter la confiance du président de la République à travers la réalisation d’ouvrage de qualité. Il a prévenu qu'en cas de travaux mal exécutés, l'entreprise responsable sera sanctionnée et les travaux seront repris aux frais de l'entreprise. Amédé Kouakou a demandé à l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE), maître d’ouvrage délégué et les bureaux d’études et de contrôle à être plus rigoureux.
La mauvaise qualité des travaux avec certains ouvrages parfois mal implantés et inadaptés ont nécessité la réhabilitation de bon nombres de routes déjà réalisées dont l’axe Singrobo-Yamoussoukro, long de 85,5 km sur l’autoroute du Nord réhabilité seulement deux ans après sa livraison, et la route Kotobi-Akoupé, en cours de réhabilitation alors que l’ouvrage n’a pas encore été réceptionné.
La cérémonie de lancement du PER 2018 initiée par l’AGEROUTE et le Fonds d’entretien routier (FER) en collaboration avec le MEER, associe les bureaux d’études et de contrôle et les entreprises pour mettre chaque entité devant ses responsabilités.
nam/fmo