Séguéla– La sous-préfecture de Bobi est de nouveau accessible suite aux travaux de réhabilitation entrepris par les populations après qu’une partie du pont ait été emportée par les récentes pluies diluviennes qui sont tombées sur le département de Séguéla, a constaté l’AIP.
Sous la houlette du sous-préfet Kouamé Loukou Éric, un peu plus de 1 500 personnes ont, avec les moyens du bord, colmaté la brèche de près de 10 mètres faite à proximité du pont par les eaux de la crue de la rivière "Legbo".
"Ça été une détermination sans faille de la population parce que vu l’ampleur des dégâts, cela paraissait une mission impossible. Il a fallu le courage des populations. (…) C’était une question de survie", a déclaré le commandant qui estime, par cet acte, que Bobi a échappé à une pénurie.
De bonnes volontés dont des opérateurs économiques et le Conseil régional du Worodougou ont contribué à l’opération en mettant à disposition soit du carburant, soit des véhicules pour transporter des blocs de granite et des troncs d’arbres, soit des tricycles pour l’approvisionnement en sable.
« Ce qu’on demande, c’est que l’Etat vienne refaire la route parce que ce qui est là ne va pas durer », a fait savoir Koné Inza, notable et l’un des principaux artisans de cette initiative.
Déjà, les études techniques de la réalisation de la voie reliant Bobi à Diarabana, une autre sous-préfecture située sur le trajet bitumé menant à Séguéla, ont été réalisées par l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) et ses partenaires.
Ensemble de quatre villages et de sept campements de près de 10 000 âmes, la sous-préfecture de Bobi est l’une des grandes zones d’exploitation du diamant à Séguéla.
kkp/kam
Sous la houlette du sous-préfet Kouamé Loukou Éric, un peu plus de 1 500 personnes ont, avec les moyens du bord, colmaté la brèche de près de 10 mètres faite à proximité du pont par les eaux de la crue de la rivière "Legbo".
"Ça été une détermination sans faille de la population parce que vu l’ampleur des dégâts, cela paraissait une mission impossible. Il a fallu le courage des populations. (…) C’était une question de survie", a déclaré le commandant qui estime, par cet acte, que Bobi a échappé à une pénurie.
De bonnes volontés dont des opérateurs économiques et le Conseil régional du Worodougou ont contribué à l’opération en mettant à disposition soit du carburant, soit des véhicules pour transporter des blocs de granite et des troncs d’arbres, soit des tricycles pour l’approvisionnement en sable.
« Ce qu’on demande, c’est que l’Etat vienne refaire la route parce que ce qui est là ne va pas durer », a fait savoir Koné Inza, notable et l’un des principaux artisans de cette initiative.
Déjà, les études techniques de la réalisation de la voie reliant Bobi à Diarabana, une autre sous-préfecture située sur le trajet bitumé menant à Séguéla, ont été réalisées par l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE) et ses partenaires.
Ensemble de quatre villages et de sept campements de près de 10 000 âmes, la sous-préfecture de Bobi est l’une des grandes zones d’exploitation du diamant à Séguéla.
kkp/kam