Niakara- Le karité et le néré, deux produits de cueillette dont la commercialisation est en général à l'actif des femmes dans le département de Niakara (Centre-nord, région du Hambol), manque d'organisation, a constaté l'AIP, vendredi.
Les femmes du département de Niakara, actives dans la production du beurre de karité et du soumbara (arôme d'assaisonnement des recettes culinaires fait à base du néré), manquent d'organisation et même d'encadrement dans la production et la commercialisation de ces produits de cueillette.
"L'activité est rentable quant elle est bien organisée, mais puisque le circuit de commercialisation relève très souvent des relations interpersonnelles, les revenus des productrices sont loin d'être conséquents", a fait savoir Salimata Traoré, une commerçante à Niakara.
Selon cette dame, la plupart les actrices de ce secteur à Niakara "préfèrent livrer leurs productions à des amis, sœurs, cousines ou autres parentes à Bouaké, à Abidjan, à Yamoussoukro ou autres et donc ces fabricantes, en retour, ne profitent pas réellement du fruit de leur dure labeur".
Une réalité admise par plusieurs opératrices qui, imitant les propos de leurs "associées" dans les villes susmentionnées, évoquent "l'absence de bon payeurs et la mévente de la marchandise".
jbm/fmo
Les femmes du département de Niakara, actives dans la production du beurre de karité et du soumbara (arôme d'assaisonnement des recettes culinaires fait à base du néré), manquent d'organisation et même d'encadrement dans la production et la commercialisation de ces produits de cueillette.
"L'activité est rentable quant elle est bien organisée, mais puisque le circuit de commercialisation relève très souvent des relations interpersonnelles, les revenus des productrices sont loin d'être conséquents", a fait savoir Salimata Traoré, une commerçante à Niakara.
Selon cette dame, la plupart les actrices de ce secteur à Niakara "préfèrent livrer leurs productions à des amis, sœurs, cousines ou autres parentes à Bouaké, à Abidjan, à Yamoussoukro ou autres et donc ces fabricantes, en retour, ne profitent pas réellement du fruit de leur dure labeur".
Une réalité admise par plusieurs opératrices qui, imitant les propos de leurs "associées" dans les villes susmentionnées, évoquent "l'absence de bon payeurs et la mévente de la marchandise".
jbm/fmo