100 jeunes filles issues de la commune populaire d’Abobo pourront désormais se former à l’alphabétisation grâce à une nouvelle technique nécessitant un kit d’apprentissage. Elles ont reçu ces kits d’apprentissage ce vendredi 4 août 2018, au cours d’une cérémonie qui a eu pour cadre l’école primaire publique Gendarmerie à Abobo avocatier.
C’est kits sont composés de fournitures scolaires et d’un smartphone. Ce smartphone est doté de deux applications mobiles innovantes. L’une dénommé « embécé" qui signifie « nous pouvons" et l’autre appelée « sika » qui signifie « l’argent ». Grâce à « embécé » les apprenantes pourront tout en vacant à leurs occupations, apprendre à lire, écrire et calculer.
Selon M. Yapo, agent de la Direction de l’Alphabétisation et de l’Enseignement non Formelle (DAENF), chargé de la présentation, le premier mois sera consacré à la maîtrise de l’outil et les autres mois à l’autonomisation des apprenantes à l’usage de cet outil. Des lecons éducatives sur le changement de comportement leur seront apportées avec un suivi individuel. Ce smartphone sera doté d’un GPS qui pourra les tracer. Des exercices leurs seront aussi donnés et les scores recensés par un système de monitoring. S’il advenait que les filles fassent traiter leurs exercices par un tiers, les animateurs qui les suivent sauront le détecter. Quand à l’application « sika », c’est un outil d’inclusion financière. Il est equipé d’une forme de comptabilité simplifiée qui pourra permettre aux filles de calculer en temps réel leurs bénéfices. Ce, en un temps records.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « DREAMS (Determined Resilient Empowered AIDS Free Mentored Safe)-like" initiative financée par Pepfar USAID et mise en œuvre par SAVE the children dont la représentante du Directeur pays, Pélagie Adja, a réitéré l’engament de la structure à se battre pour le respect de la scolarisation de la jeune fille au même titre que les garçons.
Cest un projet qui vise l’autonomisation de la jeune fille. Pour y parvenir, les filles seront formées sur des compétences de vie, éducation financière et l’alphabétisation. Au terme de ce projet, ces filles seront accompagnées dans la réalisation d’une activité génératrice de revenus. C’est un projet financé par L’USAID, a expliqué Mme Semdé, responsable du projet. Pour sa mise en œuvre, le projet s’est appuyé sur l’ONG OGRADI pour le volet formation, alphabétisation et encadrement. L’ONG a mis à disposition des ‘’mentor’’ recrutés et formés pour le suivi des apprenantes sur le terrains. Selon le rapport décliné par Mme Kouadio, PCA de cet ONG, les encadreurs sont confrontés à la réticence de certains parents. 1050 filles ont été recrutées et 6000 autres sont attendues.
Pour faciliter l’exécution du projet, Mama Ouattara, Directrice de DAENF au ministère de l’Education nationale, a invité les parents à s’approprier ce projet. Aux apprenantes, elle a conseillé beaucoup de courage et de rigueur : « C’est une seconde chance que la vie vous offre », a-t-elle lancé aux bénéficiaires du projet.
La zone d’Abobo-Est à servi de phase pillote au projet, vu le taux élevé de filles déscolarisées et analphabètes selon les statistiques nationales. Le projet est prévu s’étendre à d’autres localités après Abobo.
Elisée B.
C’est kits sont composés de fournitures scolaires et d’un smartphone. Ce smartphone est doté de deux applications mobiles innovantes. L’une dénommé « embécé" qui signifie « nous pouvons" et l’autre appelée « sika » qui signifie « l’argent ». Grâce à « embécé » les apprenantes pourront tout en vacant à leurs occupations, apprendre à lire, écrire et calculer.
Selon M. Yapo, agent de la Direction de l’Alphabétisation et de l’Enseignement non Formelle (DAENF), chargé de la présentation, le premier mois sera consacré à la maîtrise de l’outil et les autres mois à l’autonomisation des apprenantes à l’usage de cet outil. Des lecons éducatives sur le changement de comportement leur seront apportées avec un suivi individuel. Ce smartphone sera doté d’un GPS qui pourra les tracer. Des exercices leurs seront aussi donnés et les scores recensés par un système de monitoring. S’il advenait que les filles fassent traiter leurs exercices par un tiers, les animateurs qui les suivent sauront le détecter. Quand à l’application « sika », c’est un outil d’inclusion financière. Il est equipé d’une forme de comptabilité simplifiée qui pourra permettre aux filles de calculer en temps réel leurs bénéfices. Ce, en un temps records.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « DREAMS (Determined Resilient Empowered AIDS Free Mentored Safe)-like" initiative financée par Pepfar USAID et mise en œuvre par SAVE the children dont la représentante du Directeur pays, Pélagie Adja, a réitéré l’engament de la structure à se battre pour le respect de la scolarisation de la jeune fille au même titre que les garçons.
Cest un projet qui vise l’autonomisation de la jeune fille. Pour y parvenir, les filles seront formées sur des compétences de vie, éducation financière et l’alphabétisation. Au terme de ce projet, ces filles seront accompagnées dans la réalisation d’une activité génératrice de revenus. C’est un projet financé par L’USAID, a expliqué Mme Semdé, responsable du projet. Pour sa mise en œuvre, le projet s’est appuyé sur l’ONG OGRADI pour le volet formation, alphabétisation et encadrement. L’ONG a mis à disposition des ‘’mentor’’ recrutés et formés pour le suivi des apprenantes sur le terrains. Selon le rapport décliné par Mme Kouadio, PCA de cet ONG, les encadreurs sont confrontés à la réticence de certains parents. 1050 filles ont été recrutées et 6000 autres sont attendues.
Pour faciliter l’exécution du projet, Mama Ouattara, Directrice de DAENF au ministère de l’Education nationale, a invité les parents à s’approprier ce projet. Aux apprenantes, elle a conseillé beaucoup de courage et de rigueur : « C’est une seconde chance que la vie vous offre », a-t-elle lancé aux bénéficiaires du projet.
La zone d’Abobo-Est à servi de phase pillote au projet, vu le taux élevé de filles déscolarisées et analphabètes selon les statistiques nationales. Le projet est prévu s’étendre à d’autres localités après Abobo.
Elisée B.