La libération de Simone Ehivet Gbagbo est « un acte fort » de pardon, a dit mardi à la presse Kandia Camara, secrétaire générale du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), en marge des festivités de l’an 58 de l’indépendance de la Côte d'Ivoire.
« Je voudrais me réjouir de la libération » de Mme Simone Gbagbo, a indiqué Kandia Camara, pour qui cet « acte fort » montre que le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a « décidé de pardonner et de libérer ceux qui étaient encore en prison » après la crise postélectorale de 2010.
Elle a salué cette mesure prise « pour amnistier tous ceux qui ont été coupables pendant la crise postélectorale » en dépit des « actes graves posés ». Un élan qui d’ailleurs « démontre qu'il est un grand homme, un leader charismatique et un grand chef d’Etat ».
M. Ouattara a annoncé lundi soir, dans son traditionnel message à la Nation, à la veille de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du pays, une ordonnance amnistiant environ 800 personnes dont Simone Gbagbo.
L’ex-Première dame, épouse de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement détenu à La Haye, avait été condamnée dans le cadre des violences postélectorales de 2010 ayant fait au moins 3.000 morts. Certains proches de M. Gbagbo ont également bénéficié de cette amnistie.
« Le sens profond de cet acte, c’est de renforcer la paix, la cohésion » et « parachever la réconciliation » nationale, a commenté Mme Kandia Camara, soulignant que cet acte vise à « dire aux Ivoiriens que tout le monde doit aller au pardon et à la réconciliation ».
Les Ivoiriens, ajoutera-t-elle, ont besoin de se rassembler pour consolider la paix et renforcer la stabilité en vue du développement du pays. Partant, « chacun a un rôle à jouer et a sa place dans le développement pour bâtir la Côte d'Ivoire » et l’amèner à l’émergence.
Concernant l’ambition de M. Ouattara de « travailler pour transférer le pouvoir » à une nouvelle génération en 2020, la secrétaire générale du RDR, a fait observer que c’est un appel à la jeunesse pour le développement de la Côte d'Ivoire.
Pour M. Ouattara « la jeunesse, c’est la prunelle de ses yeux » et à travers ce message « il vient de dire que malgré le fait que beaucoup d’Ivoiriens souhaitent qu'il continue d’être à la tête de ce pays, il décide de passer la main à une jeune génération », a-t-elle poursuivi.
Les festivités de la commémoration du 58ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d'Ivoire, se sont déroulées à Treichville, au Sud d’Abidjan, sur le Boulevard Valery d’Estaing (VGE), en présence du chef de l’Etat et des plus hautes autorités du pays.
AP/ls/APA
« Je voudrais me réjouir de la libération » de Mme Simone Gbagbo, a indiqué Kandia Camara, pour qui cet « acte fort » montre que le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a « décidé de pardonner et de libérer ceux qui étaient encore en prison » après la crise postélectorale de 2010.
Elle a salué cette mesure prise « pour amnistier tous ceux qui ont été coupables pendant la crise postélectorale » en dépit des « actes graves posés ». Un élan qui d’ailleurs « démontre qu'il est un grand homme, un leader charismatique et un grand chef d’Etat ».
M. Ouattara a annoncé lundi soir, dans son traditionnel message à la Nation, à la veille de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du pays, une ordonnance amnistiant environ 800 personnes dont Simone Gbagbo.
L’ex-Première dame, épouse de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement détenu à La Haye, avait été condamnée dans le cadre des violences postélectorales de 2010 ayant fait au moins 3.000 morts. Certains proches de M. Gbagbo ont également bénéficié de cette amnistie.
« Le sens profond de cet acte, c’est de renforcer la paix, la cohésion » et « parachever la réconciliation » nationale, a commenté Mme Kandia Camara, soulignant que cet acte vise à « dire aux Ivoiriens que tout le monde doit aller au pardon et à la réconciliation ».
Les Ivoiriens, ajoutera-t-elle, ont besoin de se rassembler pour consolider la paix et renforcer la stabilité en vue du développement du pays. Partant, « chacun a un rôle à jouer et a sa place dans le développement pour bâtir la Côte d'Ivoire » et l’amèner à l’émergence.
Concernant l’ambition de M. Ouattara de « travailler pour transférer le pouvoir » à une nouvelle génération en 2020, la secrétaire générale du RDR, a fait observer que c’est un appel à la jeunesse pour le développement de la Côte d'Ivoire.
Pour M. Ouattara « la jeunesse, c’est la prunelle de ses yeux » et à travers ce message « il vient de dire que malgré le fait que beaucoup d’Ivoiriens souhaitent qu'il continue d’être à la tête de ce pays, il décide de passer la main à une jeune génération », a-t-elle poursuivi.
Les festivités de la commémoration du 58ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d'Ivoire, se sont déroulées à Treichville, au Sud d’Abidjan, sur le Boulevard Valery d’Estaing (VGE), en présence du chef de l’Etat et des plus hautes autorités du pays.
AP/ls/APA