L'ex-première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo, remise en liberté dans la mi-journée de mercredi à Abidjan, a appelé les militants de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo), à « se lever pour la nouvelle page».
« Au moment où on s'attendait le moins, il dit Simone tu es acquittée, au moment où on s'attendait le moins, il dit Simone sort de la prison. Gloire soit rendue à l'Éternel des armées. Levez-vous pour la nouvelle page. On est parti et on est parti, on ne s'arrêtera pas », a dit Mme Gbagbo dans sa première adresse après sa libération à une foule de militants du FPI venue l'accueillir à sa résidence de la Riviera-Golf à l'Est d'Abidjan.
« Je ne vais pas parler aujourd'hui. Ce qui est dans mon ventre, pour que ça sorte, il faut que ça passe dans le tamis d'Aboudrahamane Sangaré (président de l'aile dure du FPI) d'abord», a poursuivi l'épouse de Laurent Gbagbo devant ses partisans surexcités réaffirmant sa gratitude à celui-ci.
« Sangaré, il est à l'image du FPI. Tu le maltraite il est là. Tu l'envoie en prison, il est là. Merci d'avoir gardé le temple», a-t-elle témoigné à M. Sangaré.
Avant elle, Moïse Lida Kouassi, ex-ministre de la défense de Laurent Gbagbo, lui-aussi, bénéficiaire, de cette mesure d'amnistie du président ivoirien à l'instar de 800 autres personnes en détention, a exprimé à son tour sa gratitude à sa famille politique.
« Le FPI qui sort de prison aujourd'hui, retrouvera son siège au palais présidentiel. La prison n'est plus une calamité pour nous. La prison pour les dirigeants du FPI est un moment d'incubation », a affirmé M. Lida assurant que « nous sortons de prison avec un moral d'acier. Rien n'a été brisé en nous. Nous resterons debout jusqu'au palais ».
Lundi soir, dans une adresse à la nation, à la veille du 58ème anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara a annoncé la signature d'une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention.
Parmi les bénéficiaires de cette mesure figurent notamment, l'ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, les anciens ministres de Gbagbo, Moïse Lida Kouassi et Assoa Adou et le directeur de protocole du président de l'Assemblée nationale, Souleymane Kamaraté Koné dit Soul To Soul.
LB/ls/APA
« Au moment où on s'attendait le moins, il dit Simone tu es acquittée, au moment où on s'attendait le moins, il dit Simone sort de la prison. Gloire soit rendue à l'Éternel des armées. Levez-vous pour la nouvelle page. On est parti et on est parti, on ne s'arrêtera pas », a dit Mme Gbagbo dans sa première adresse après sa libération à une foule de militants du FPI venue l'accueillir à sa résidence de la Riviera-Golf à l'Est d'Abidjan.
« Je ne vais pas parler aujourd'hui. Ce qui est dans mon ventre, pour que ça sorte, il faut que ça passe dans le tamis d'Aboudrahamane Sangaré (président de l'aile dure du FPI) d'abord», a poursuivi l'épouse de Laurent Gbagbo devant ses partisans surexcités réaffirmant sa gratitude à celui-ci.
« Sangaré, il est à l'image du FPI. Tu le maltraite il est là. Tu l'envoie en prison, il est là. Merci d'avoir gardé le temple», a-t-elle témoigné à M. Sangaré.
Avant elle, Moïse Lida Kouassi, ex-ministre de la défense de Laurent Gbagbo, lui-aussi, bénéficiaire, de cette mesure d'amnistie du président ivoirien à l'instar de 800 autres personnes en détention, a exprimé à son tour sa gratitude à sa famille politique.
« Le FPI qui sort de prison aujourd'hui, retrouvera son siège au palais présidentiel. La prison n'est plus une calamité pour nous. La prison pour les dirigeants du FPI est un moment d'incubation », a affirmé M. Lida assurant que « nous sortons de prison avec un moral d'acier. Rien n'a été brisé en nous. Nous resterons debout jusqu'au palais ».
Lundi soir, dans une adresse à la nation, à la veille du 58ème anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara a annoncé la signature d'une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention.
Parmi les bénéficiaires de cette mesure figurent notamment, l'ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, les anciens ministres de Gbagbo, Moïse Lida Kouassi et Assoa Adou et le directeur de protocole du président de l'Assemblée nationale, Souleymane Kamaraté Koné dit Soul To Soul.
LB/ls/APA