Niakara- Les autorités traditionnelles de Nabédjakaha, village riverain du Bandama à une vingtaine de kilomètres de Tortiya (Niakara, région du Hambol), plaidant pour la réactivation du plan de reconstitution de la végétation le long du fleuve, ont dénoncé mercredi, des graves menaces que fait peser l'érosion sur ce cours d'eau, dans un entretien avec l'AIP.
Le chef de village de Nabédjakaha, Holkpoho Coulibaly, a relevé que, du fait de l'intensification de l'agriculture et de l'élevage de bovins, la flore en bordure du fleuve Bandama s'est gravement dégradée, une situation qui a favorisé l'évolution de l'aléa d'érosion, un vrai péril pour la pêche et , à long terme, pour le village et le cours d'eau.
"L'érosion qui affecte les rives et la profondeur du Bandama ici a modifié le lit du fleuve. En cas de pluies, très vite, le fleuve déborde", a-t-il souligné, en présence de son secrétaire.
Une hantise pour les Bozos (spécialistes de la pêche traditionnelle au Nord) de Nabédjakaha qui, selon leur responsable, Sékou Kéita, ont quitté la localité, certains s'étant reconvertis en agriculteurs faute de ressources halieutiques.
"Il n'y a plus de poissons, le Bandama est plein de boue. Il perd continuellement en profondeur et donc énormément en potentialités naturelles", a relevé M. Kéita.
Quant au secrétaire du chef de village de Nabédjakaha, à Issa Koné, il a plaidé auprès du Gouvernement pour la réactivation "du projet de reconstitution des forêts de galerie en bordure du fleuve Bandama, annoncé entre 1996 et 1997 avec un financement du Fonds Mondial, qui malheureusement, est resté dans les tiroirs".
jbm/fmo
Le chef de village de Nabédjakaha, Holkpoho Coulibaly, a relevé que, du fait de l'intensification de l'agriculture et de l'élevage de bovins, la flore en bordure du fleuve Bandama s'est gravement dégradée, une situation qui a favorisé l'évolution de l'aléa d'érosion, un vrai péril pour la pêche et , à long terme, pour le village et le cours d'eau.
"L'érosion qui affecte les rives et la profondeur du Bandama ici a modifié le lit du fleuve. En cas de pluies, très vite, le fleuve déborde", a-t-il souligné, en présence de son secrétaire.
Une hantise pour les Bozos (spécialistes de la pêche traditionnelle au Nord) de Nabédjakaha qui, selon leur responsable, Sékou Kéita, ont quitté la localité, certains s'étant reconvertis en agriculteurs faute de ressources halieutiques.
"Il n'y a plus de poissons, le Bandama est plein de boue. Il perd continuellement en profondeur et donc énormément en potentialités naturelles", a relevé M. Kéita.
Quant au secrétaire du chef de village de Nabédjakaha, à Issa Koné, il a plaidé auprès du Gouvernement pour la réactivation "du projet de reconstitution des forêts de galerie en bordure du fleuve Bandama, annoncé entre 1996 et 1997 avec un financement du Fonds Mondial, qui malheureusement, est resté dans les tiroirs".
jbm/fmo