Le président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (RPP), Ouattara Gnonzié a animé un meeting le dimanche 12 août 2018 à Bongouanou à l’occasion de l’investiture de la coordination RPP de ladite localité.
Ci-dessous les phrases fortes de son intervention devant une foule de plus de 2000 personnes venues de toutes les sous-préfectures du département de Bongouanou ainsi ceux d’Arrah.
Avant Bongouanou, Ouattara Gnonzié et sa délégation ont fait une escale à Bécoufin (département d’Akoupé) où il a pris un bain de foule avec les militants Rpp de ce village. Il a été reçu par la chefferie dans un village en liesse.
A Bongouanou, Ouattara a été fait chef traditionnel Agni par les chefs, gardien des us et coutumes.
Le président du RPP a abordé plusieurs points de l’actualité politique du pays notamment la libération de 800 prisonniers dont Simone Gbagbo, la recomposition de la CEI annoncée par le chef de l’Etat et la possibilité d’une alliance avec d’autres formations politiques en vue de la conquête du pouvoir en 2020.
Il a aussi annoncé la fête anniversaire des 10 ans d’existence du RPP à la place Ficgayo de Yopougon bientôt…
Ci-dessous des morceaux choisis de son adresse à la population :
« Ce que je voudrais que vous sachiez c’est que le parti d’opposition aujourd’hui peut être le parti au pouvoir demain et le parti au pouvoir d’aujourd’hui peut être dans l’opposition demain. Cela est une réalité en Côte d’Ivoire. »
« Dans 2 ans, c’est-à-dire, en 2020, la Côte d’Ivoire va changer de pouvoir. »
« Le président actuel a fini son mandat. En 2020, il ne sera plus candidat. »
« Nous serons bientôt à Yopougon Ficgayo pour fêter le 10e anniversaire de notre parti. »
« Dans une grande démocratie, un parti politique à lui seul ne peut gagner les élections. Comme aucun parti ne peut gagner à lui seul les élections présidentielles, nous allons allier à d’autres formations politiques et nous saurons à qui nous allier pour être au pouvoir en 2020. »
Nous, au Rpp nous sommes un parti de Paix et nous sommes contre l’usage des armes pour tuer des hommes afin de parvenir au pouvoir.
Depuis 2010, non seulement les armes circulent mais les Ivoiriens ont peur. On tire partout, on braque les gens. Même les policiers et les gendarmes sont braqués.
Au Rpp, nous sommes fondamentalement pour la réconciliation parce que la Côte d’Ivoire ne peut faire l’économie de la réconciliation. Parce que lorsque vous êtes en guerre, vous ne pouvez plus manger à votre faim. Vous ne pouvez plus vous soigner…
Depuis le 6 août, le président de la République a dit que 800 prisonniers politiques sont libres et que les exilés peuvent rentrer. Je pense que c’est une décision qu’il faut saluer.
Mais, on aurait pu faire ça plutôt, il y a 4 ans, il y a 5 ans et on aurait pu éviter de nombreux dégâts en Côte d’Ivoire.
Réjouissons-nous de la libération de Mme Simone Gbagbo et de frères et sœurs qui étaient des prisonniers politiques ou des exilés politiques. Mais ce n’est pas suffisant, ce n’est que le début ou l’amorce de la réconciliation nationale.
On souhaite que la promesse du président de la république faisant état de la recomposition de la Commission électorale indépendante soit une réalité. Mais nous ne voulons pas que quelques individus, assis dans un bureau, produisent un document. Il faudra y associer tous les Ivoiriens. Tous ceux qui sont partis prenantes dans les élections. Parce qu’il faut que la CEI soit non seulement équitable mais il faut qu’elle ait la confiance de tous les Ivoiriens.
Récemment un document confidentiel de l’Union Européenne qui a fuité, nous dit, et nous le savions déjà, que ceux qui sont au pouvoir s’enrichissent trop vite. Il ajoute que le pouvoir n’aime pas le dialogue. Ce qui est inacceptable.
Ce pouvoir, en raison de son comportement, est en train de perdre ses bases. Donc dans 2 ans, c’est fini pour eux.
C’est pourquoi, j’encourage nos militants de Bongouanou au travail pour qu’en 2020, les résultats soient clairs.
Alors qu’on nous disait qu’il n’y avait pas de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire, curieusement, le 6 août, on nous dit qu’il y a 800 prisonniers politiques qui vont être libérés.
C’est une bonne chose d’amnistier mais le chemin pour la réconciliation est encore long parce que les Ivoiriens ne vivent pas ensemble aujourd’hui. Ils vivent côte-à-côte.
Quelqu’un qui a fait 10 ans au pouvoir, s’il n’a rien fait, il fera 50 ans, il ne fera rien. Donc 10 ans, ça suffit !
Je me réjouis du bon ton du discours de Mme Henriette Dagri Diabaté, lors de la journée de l’excellence. Elle dit qu’il faut que les gens acceptent la concertation. Il faut qu’ils acceptent de discuter. Elle a également dit qu’il faut qu’on fasse en sorte que les élections se passent dans l’équité. J’ai l’impression que les gens de parti politique dont elle la présidente ne l’écoute pas».
CK
Ci-dessous les phrases fortes de son intervention devant une foule de plus de 2000 personnes venues de toutes les sous-préfectures du département de Bongouanou ainsi ceux d’Arrah.
Avant Bongouanou, Ouattara Gnonzié et sa délégation ont fait une escale à Bécoufin (département d’Akoupé) où il a pris un bain de foule avec les militants Rpp de ce village. Il a été reçu par la chefferie dans un village en liesse.
A Bongouanou, Ouattara a été fait chef traditionnel Agni par les chefs, gardien des us et coutumes.
Le président du RPP a abordé plusieurs points de l’actualité politique du pays notamment la libération de 800 prisonniers dont Simone Gbagbo, la recomposition de la CEI annoncée par le chef de l’Etat et la possibilité d’une alliance avec d’autres formations politiques en vue de la conquête du pouvoir en 2020.
Il a aussi annoncé la fête anniversaire des 10 ans d’existence du RPP à la place Ficgayo de Yopougon bientôt…
Ci-dessous des morceaux choisis de son adresse à la population :
« Ce que je voudrais que vous sachiez c’est que le parti d’opposition aujourd’hui peut être le parti au pouvoir demain et le parti au pouvoir d’aujourd’hui peut être dans l’opposition demain. Cela est une réalité en Côte d’Ivoire. »
« Dans 2 ans, c’est-à-dire, en 2020, la Côte d’Ivoire va changer de pouvoir. »
« Le président actuel a fini son mandat. En 2020, il ne sera plus candidat. »
« Nous serons bientôt à Yopougon Ficgayo pour fêter le 10e anniversaire de notre parti. »
« Dans une grande démocratie, un parti politique à lui seul ne peut gagner les élections. Comme aucun parti ne peut gagner à lui seul les élections présidentielles, nous allons allier à d’autres formations politiques et nous saurons à qui nous allier pour être au pouvoir en 2020. »
Nous, au Rpp nous sommes un parti de Paix et nous sommes contre l’usage des armes pour tuer des hommes afin de parvenir au pouvoir.
Depuis 2010, non seulement les armes circulent mais les Ivoiriens ont peur. On tire partout, on braque les gens. Même les policiers et les gendarmes sont braqués.
Au Rpp, nous sommes fondamentalement pour la réconciliation parce que la Côte d’Ivoire ne peut faire l’économie de la réconciliation. Parce que lorsque vous êtes en guerre, vous ne pouvez plus manger à votre faim. Vous ne pouvez plus vous soigner…
Depuis le 6 août, le président de la République a dit que 800 prisonniers politiques sont libres et que les exilés peuvent rentrer. Je pense que c’est une décision qu’il faut saluer.
Mais, on aurait pu faire ça plutôt, il y a 4 ans, il y a 5 ans et on aurait pu éviter de nombreux dégâts en Côte d’Ivoire.
Réjouissons-nous de la libération de Mme Simone Gbagbo et de frères et sœurs qui étaient des prisonniers politiques ou des exilés politiques. Mais ce n’est pas suffisant, ce n’est que le début ou l’amorce de la réconciliation nationale.
On souhaite que la promesse du président de la république faisant état de la recomposition de la Commission électorale indépendante soit une réalité. Mais nous ne voulons pas que quelques individus, assis dans un bureau, produisent un document. Il faudra y associer tous les Ivoiriens. Tous ceux qui sont partis prenantes dans les élections. Parce qu’il faut que la CEI soit non seulement équitable mais il faut qu’elle ait la confiance de tous les Ivoiriens.
Récemment un document confidentiel de l’Union Européenne qui a fuité, nous dit, et nous le savions déjà, que ceux qui sont au pouvoir s’enrichissent trop vite. Il ajoute que le pouvoir n’aime pas le dialogue. Ce qui est inacceptable.
Ce pouvoir, en raison de son comportement, est en train de perdre ses bases. Donc dans 2 ans, c’est fini pour eux.
C’est pourquoi, j’encourage nos militants de Bongouanou au travail pour qu’en 2020, les résultats soient clairs.
Alors qu’on nous disait qu’il n’y avait pas de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire, curieusement, le 6 août, on nous dit qu’il y a 800 prisonniers politiques qui vont être libérés.
C’est une bonne chose d’amnistier mais le chemin pour la réconciliation est encore long parce que les Ivoiriens ne vivent pas ensemble aujourd’hui. Ils vivent côte-à-côte.
Quelqu’un qui a fait 10 ans au pouvoir, s’il n’a rien fait, il fera 50 ans, il ne fera rien. Donc 10 ans, ça suffit !
Je me réjouis du bon ton du discours de Mme Henriette Dagri Diabaté, lors de la journée de l’excellence. Elle dit qu’il faut que les gens acceptent la concertation. Il faut qu’ils acceptent de discuter. Elle a également dit qu’il faut qu’on fasse en sorte que les élections se passent dans l’équité. J’ai l’impression que les gens de parti politique dont elle la présidente ne l’écoute pas».
CK