APA - L’ex-ministre ivoirien de la défense, Moïse Lida Kouassi, un cadre du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Laurent Gbagbo), amnistié il y a une semaine par le président ivoirien Alassane Ouattara, a appelé mardi à Abidjan, à l’ouverture «d’une table de dialogue avec les forces vives de la Nation» pour booster la réconciliation nationale.
« Ce que nous attendons, c’est l’ouverture d’une table de dialogue avec les forces vives de la Nation », a souhaité M. Lida qui recevait à sa résidence, Kouadio Konan Bertin dit KKB, cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), une formation politique qui est rupture avec la coalition au pouvoir.
Pour l’ancien ministre de Laurent Gbagbo qui dit « apprécier à sa juste valeur », cet acte du président ivoirien Alassane Ouattara en faveur des détenus pro-Gbagbo », celui-ci doit « achever ce qu’il a commencé » en libérant les autres détenus militaires et en favorisant le retour des exilés.
«Le pardon ne discrimine pas. Nous souhaitons que les militaires (60) aussi soient libérés. Nous souhaitons que le gouvernement remette en confiance nos camarades en exil pour qu’ils regagnent le pays», a-t-il également proposé ajoutant que « si le président veut bien, nous pouvons accompagner l’un de ses ministres sur les lieux d’exil de nos camarades ».
Selon lui, le « signal final» pour conduire à la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, c’est la libération de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre, Charles Blé Goudé détenus à la Haye.
« Souvent, on se méprend sur ma modeste personne. On dit qu’il est civil et il a étudié les questions militaires, c’est pour faire des coups d’État. Je ne suis pas un spécialiste des coups d’État », a rassuré M. Lida estimant que « ce n’est pas ma vision de la vie politique ».
Avant lui, KKB, se présentant comme « le neveu et l’ex-étudiant » de M. Lida, lui a exprimé sa compassion soulignant avoir «personnellement souffert» des épreuves qu’il a endurées.
« J’ai longtemps réclamé votre libération. Au moment où ça intervient, je ne peux que me réjouir », a-t-il indiqué affirmant qu’il reconnaît que par ce geste (le président ivoirien) a posé un acte concret en acceptant de poser un pas pour booster la réconciliation ».
Le 06 août dernier, rappelle-t-on, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a signé une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 dont l’ex-première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo, les ex-ministres de Laurent Gbagbo, Lida Kouassi et Assoa Adou ainsi que le directeur du protocole du président de l’Assemblée nationale, Souleymane Kamaraté Koné alias Soul To Soul.
LB/ls/APA
« Ce que nous attendons, c’est l’ouverture d’une table de dialogue avec les forces vives de la Nation », a souhaité M. Lida qui recevait à sa résidence, Kouadio Konan Bertin dit KKB, cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), une formation politique qui est rupture avec la coalition au pouvoir.
Pour l’ancien ministre de Laurent Gbagbo qui dit « apprécier à sa juste valeur », cet acte du président ivoirien Alassane Ouattara en faveur des détenus pro-Gbagbo », celui-ci doit « achever ce qu’il a commencé » en libérant les autres détenus militaires et en favorisant le retour des exilés.
«Le pardon ne discrimine pas. Nous souhaitons que les militaires (60) aussi soient libérés. Nous souhaitons que le gouvernement remette en confiance nos camarades en exil pour qu’ils regagnent le pays», a-t-il également proposé ajoutant que « si le président veut bien, nous pouvons accompagner l’un de ses ministres sur les lieux d’exil de nos camarades ».
Selon lui, le « signal final» pour conduire à la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, c’est la libération de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre, Charles Blé Goudé détenus à la Haye.
« Souvent, on se méprend sur ma modeste personne. On dit qu’il est civil et il a étudié les questions militaires, c’est pour faire des coups d’État. Je ne suis pas un spécialiste des coups d’État », a rassuré M. Lida estimant que « ce n’est pas ma vision de la vie politique ».
Avant lui, KKB, se présentant comme « le neveu et l’ex-étudiant » de M. Lida, lui a exprimé sa compassion soulignant avoir «personnellement souffert» des épreuves qu’il a endurées.
« J’ai longtemps réclamé votre libération. Au moment où ça intervient, je ne peux que me réjouir », a-t-il indiqué affirmant qu’il reconnaît que par ce geste (le président ivoirien) a posé un acte concret en acceptant de poser un pas pour booster la réconciliation ».
Le 06 août dernier, rappelle-t-on, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a signé une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 dont l’ex-première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo, les ex-ministres de Laurent Gbagbo, Lida Kouassi et Assoa Adou ainsi que le directeur du protocole du président de l’Assemblée nationale, Souleymane Kamaraté Koné alias Soul To Soul.
LB/ls/APA