L’Imam Aguibou Touré de la mosquée Al Houda Wa Salam d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan, écroué à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( MACA) pour avoir tenu des propos appelant à « la haine et à la discrimination tribale et religieuse», a été libéré mardi après plus d’un mois de détention, a appris APA de source proche du guide religieux.
A en croire la même source, a été auditionné plus tôt en début d’après-midi de ce mardi par le juge d’instruction. Son arrestation le 10 juillet, avait été diversement interprétée par l’opinion, notamment sur les réseaux sociaux ivoiriens.
Cependant, le 13 juillet dernier, dans une déclaration, le procureur de la République, Richard Christophe Adou a expliqué à la presse que l’arrestation de l’Imam Aguibou Touré ne vise pas « à museler un guide religieux dans son élan d’éveilleur de conscience ».
Selon lui, le guide religieux est poursuivi pour des propos appelant à la haine et à la discrimination tribale et religieuse ainsi qu’à la discrimination scolaire tenus de façon répétitive et abondamment diffusés (...) aussi d’apologie du terrorisme ».
Poursuivant, le procureur de la République avait jugé que lesdits propos « xénophobes, contraires à la loi parce que incitant à commettre des infractions».
M. Adou avait conclu en insistant que les poursuites initiées par le juge d’instruction contre l’Imam Aguibou Touré « ne sont ni contre une communauté, ni contre une religion. Mais contre une personne ayant tenu des propos contraire à la loi».
Le 06 août dernier, rappelle-t-on, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a signé une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 dont l’ex-première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo, les ex-ministres de Laurent Gbagbo, Lida Kouassi et Assoa Adou ainsi que le directeur du protocole du président de l’Assemblée nationale, Souleymane Kamaraté Koné alias Soul To Soul.
LB/ls/APA
A en croire la même source, a été auditionné plus tôt en début d’après-midi de ce mardi par le juge d’instruction. Son arrestation le 10 juillet, avait été diversement interprétée par l’opinion, notamment sur les réseaux sociaux ivoiriens.
Cependant, le 13 juillet dernier, dans une déclaration, le procureur de la République, Richard Christophe Adou a expliqué à la presse que l’arrestation de l’Imam Aguibou Touré ne vise pas « à museler un guide religieux dans son élan d’éveilleur de conscience ».
Selon lui, le guide religieux est poursuivi pour des propos appelant à la haine et à la discrimination tribale et religieuse ainsi qu’à la discrimination scolaire tenus de façon répétitive et abondamment diffusés (...) aussi d’apologie du terrorisme ».
Poursuivant, le procureur de la République avait jugé que lesdits propos « xénophobes, contraires à la loi parce que incitant à commettre des infractions».
M. Adou avait conclu en insistant que les poursuites initiées par le juge d’instruction contre l’Imam Aguibou Touré « ne sont ni contre une communauté, ni contre une religion. Mais contre une personne ayant tenu des propos contraire à la loi».
Le 06 août dernier, rappelle-t-on, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a signé une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 dont l’ex-première dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo, les ex-ministres de Laurent Gbagbo, Lida Kouassi et Assoa Adou ainsi que le directeur du protocole du président de l’Assemblée nationale, Souleymane Kamaraté Koné alias Soul To Soul.
LB/ls/APA