Un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Kouadio Konan Bertin « KKB », a martelé jeudi à Abidjan que « la vie politique ne se nourrit pas d’alternance tontinière », lors d’un point de presse.
« La vie politique ne se nourrit pas d’alternance tontinière en démocratie », a déclaré KKB, estimant qu’«elle est rythmée, au contraire, d’alliances qui proposent des alternatives crédibles et auxquelles les populations accordent leur confiance ».
Cette sortie médiatique intervient dans un contexte marqué par une rupture entre le Pdci et le Rassemblement des républicains (Rdr, le parti présidentiel). Le Pdci, principal allié du Rdr au sein de la coalition au pouvoir, réclame notamment une alternance, une vision non-partagée par le parti présidentiel.
Comme la vie politique se nourrit d’alliances, soutiendra-t-il, « elle ne doit jamais conduire à la disparition des partis politiques significatifs qui, au plan légal, sont créés pour l’animation de la vie politique et l’expression de la démocratie ».
Selon lui, ces « chamboulements en perspective de la vie politique étaient tout à fait prévisibles. Il aurait fallu écouter ceux qui, comme (lui), l’avaient anticipé à travers leurs déclarations, ou tout simplement ouvrir les yeux pour voir les choses venir ».
« Le pouvoir ne se donne jamais. Et si quelqu’un le dit et refuse de céder le pouvoir qu’il détient, il ne fait qu’exprimer une vérité que tous les hommes politiques devraient connaître. C’est pourquoi, je n’avais jamais cru en l’alternance telle qu’envisagée par le président de mon parti, le PDCI-RDA », a-t-il poursuivi.
Il a exhorté tous les acteurs politiques à œuvrer pour la réconciliation, se disant « heureux de voir 800 » prisonniers de la crise post-électorale ivoirienne de 2010/2011 « retrouver enfin après mille vicissitudes leurs familles, leurs amis et la vie d’homme libre jouissant de tous ses droits civiques ».
« Qu’il est beau quand on emprunte les voies de l’houphouétisme vrai basé sur le pardon », a-t-il clamé, invitant le chef de l’Etat Alassane Ouattara à « offrir aux Ivoiriens cette réconciliation vraie pour toujours ».
M. KKB encouragé M. Ouattara à aller au-delà de l’ordonnance d’amnistie impliquant ces 800 personnes « en terminant en beauté ce qu’il a si bien commencé » par l’extension de « son pardon aux militaires privés de liberté depuis 2011 ».
« J’exhorte le président de la République à saisir l’Assemblée nationale aux fins de légiférer pour traduire l’ordonnance prise à cet effet en texte de loi », a-t-il dit, appelant à la reconstruction d’un « nouveau pacte de confiance » avec les Ivoiriens.
« Il nous reconstruire notre système éducatif de sorte qu’il réponde aux attentes de développement» et favoriser « un dialogue permanent autour des questions d’intérêt national », a estimé M. KKB, assurant se mettre à « la disposition de tous les Ivoiriens pour mener cet autre combat ».
AP/ls/APA
« La vie politique ne se nourrit pas d’alternance tontinière en démocratie », a déclaré KKB, estimant qu’«elle est rythmée, au contraire, d’alliances qui proposent des alternatives crédibles et auxquelles les populations accordent leur confiance ».
Cette sortie médiatique intervient dans un contexte marqué par une rupture entre le Pdci et le Rassemblement des républicains (Rdr, le parti présidentiel). Le Pdci, principal allié du Rdr au sein de la coalition au pouvoir, réclame notamment une alternance, une vision non-partagée par le parti présidentiel.
Comme la vie politique se nourrit d’alliances, soutiendra-t-il, « elle ne doit jamais conduire à la disparition des partis politiques significatifs qui, au plan légal, sont créés pour l’animation de la vie politique et l’expression de la démocratie ».
Selon lui, ces « chamboulements en perspective de la vie politique étaient tout à fait prévisibles. Il aurait fallu écouter ceux qui, comme (lui), l’avaient anticipé à travers leurs déclarations, ou tout simplement ouvrir les yeux pour voir les choses venir ».
« Le pouvoir ne se donne jamais. Et si quelqu’un le dit et refuse de céder le pouvoir qu’il détient, il ne fait qu’exprimer une vérité que tous les hommes politiques devraient connaître. C’est pourquoi, je n’avais jamais cru en l’alternance telle qu’envisagée par le président de mon parti, le PDCI-RDA », a-t-il poursuivi.
Il a exhorté tous les acteurs politiques à œuvrer pour la réconciliation, se disant « heureux de voir 800 » prisonniers de la crise post-électorale ivoirienne de 2010/2011 « retrouver enfin après mille vicissitudes leurs familles, leurs amis et la vie d’homme libre jouissant de tous ses droits civiques ».
« Qu’il est beau quand on emprunte les voies de l’houphouétisme vrai basé sur le pardon », a-t-il clamé, invitant le chef de l’Etat Alassane Ouattara à « offrir aux Ivoiriens cette réconciliation vraie pour toujours ».
M. KKB encouragé M. Ouattara à aller au-delà de l’ordonnance d’amnistie impliquant ces 800 personnes « en terminant en beauté ce qu’il a si bien commencé » par l’extension de « son pardon aux militaires privés de liberté depuis 2011 ».
« J’exhorte le président de la République à saisir l’Assemblée nationale aux fins de légiférer pour traduire l’ordonnance prise à cet effet en texte de loi », a-t-il dit, appelant à la reconstruction d’un « nouveau pacte de confiance » avec les Ivoiriens.
« Il nous reconstruire notre système éducatif de sorte qu’il réponde aux attentes de développement» et favoriser « un dialogue permanent autour des questions d’intérêt national », a estimé M. KKB, assurant se mettre à « la disposition de tous les Ivoiriens pour mener cet autre combat ».
AP/ls/APA