Abidjan - L’institut de formation et d’appui pour la prévention des conflits identitaires, Verbatims, œuvre à consolider la paix en Côte d’Ivoire à travers son projet, « Appui au processus de réconciliation en Côte d’Ivoire et à la réorientation des jeunes vulnérables vers des solutions durables, par la prévention et la gestion des conflits identitaires ».
Avec l’appui financier de l’Union Européenne et de l’UNICEF, il a organisé, jeudi, à Yopougon (Nord d’Abidjan), une session de dialogue regroupant 10 jeunes, notamment déscolarisés, toxicomanes et alcooliques, d’enfants en conflit avec la loi, de jeunes analphabètes, de jeunes filles mères.
Selon le formateur et chargé de programme de cette Ong, Jean Bosson, « le dialogue initié avec ces jeunes à travers des dessins ou images a permis à ceux-ci d’avoir quelques clés pour devenir leaders d’opinion, artisans de la paix en vue de réduire la violence ».
Il a expliqué que ces jeunes, pour la plupart, se sont retrouvés dans différentes situations de vulnérabilité suite aux décès soit de leurs parents, de la séparation de ceux-ci, ou soit après avoir contracté une grossesse qui a mis fin à leurs études.
« Quand quelqu’un est victime d’une infraction, il ne doit pas se rendre justice lui-même en prenant appui sur sa communauté, car ce repli peut se transformer en généralisation du conflit. Il doit s’adresser aux autorités compétentes, notamment la police, la gendarmerie, le procureur, le préfet ou le sous-préfet », a conseillé Jean Bosson.
Les bénéficiaires de cette session de formation ont émis le vœu de bénéficier entre autres, d’un appui pour faire des formations qualifiantes, renforcer leurs capacités dans l’apprentissage d’un métier, pour avoir un suivi dans un centre de désintoxication et se prendre en charge.
Pour la période d’août à décembre 2018, une vingtaine de sessions de dialogue avec 200 jeunes seront organisées dans les communes d’Abidjan avec une frange de jeunes vulnérables de moins de 35 ans, précise-t-on.
(AIP)
gak/fmo
Avec l’appui financier de l’Union Européenne et de l’UNICEF, il a organisé, jeudi, à Yopougon (Nord d’Abidjan), une session de dialogue regroupant 10 jeunes, notamment déscolarisés, toxicomanes et alcooliques, d’enfants en conflit avec la loi, de jeunes analphabètes, de jeunes filles mères.
Selon le formateur et chargé de programme de cette Ong, Jean Bosson, « le dialogue initié avec ces jeunes à travers des dessins ou images a permis à ceux-ci d’avoir quelques clés pour devenir leaders d’opinion, artisans de la paix en vue de réduire la violence ».
Il a expliqué que ces jeunes, pour la plupart, se sont retrouvés dans différentes situations de vulnérabilité suite aux décès soit de leurs parents, de la séparation de ceux-ci, ou soit après avoir contracté une grossesse qui a mis fin à leurs études.
« Quand quelqu’un est victime d’une infraction, il ne doit pas se rendre justice lui-même en prenant appui sur sa communauté, car ce repli peut se transformer en généralisation du conflit. Il doit s’adresser aux autorités compétentes, notamment la police, la gendarmerie, le procureur, le préfet ou le sous-préfet », a conseillé Jean Bosson.
Les bénéficiaires de cette session de formation ont émis le vœu de bénéficier entre autres, d’un appui pour faire des formations qualifiantes, renforcer leurs capacités dans l’apprentissage d’un métier, pour avoir un suivi dans un centre de désintoxication et se prendre en charge.
Pour la période d’août à décembre 2018, une vingtaine de sessions de dialogue avec 200 jeunes seront organisées dans les communes d’Abidjan avec une frange de jeunes vulnérables de moins de 35 ans, précise-t-on.
(AIP)
gak/fmo
