La Côte d'Ivoire bénéficie d’un financement de 13,363 milliards F Cfa pour des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre liés à la déforestation dans le cadre du Programme d’Investissement forestier (PIF), selon une note de REDD+ transmise vendredi à APA.
Ce projet dénommé DGM (Mécanisme Spécial de Don en faveur des communautés locales), est une initiative internationale conçue et développée dans le cadre du Programme d’Investissement forestier (PIF).
Pour la réalisation ce programme, un financement de 24 millions de dollars US , soit 13.363.014.960 F Cfa a été accordé à la Côte d'Ivoire afin de mettre en œuvre des projets pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts.
Ces projets visent 14 forêts classées des zones du Sud-ouest ivoirien et du Centre ainsi que le Parc national de Tai (financement Banque mondiale), selon la note, qui ajoute que « dans le cadre du DGM, le pays bénéficie d’un don de 4,5 millions dollars US, soit 2,5 milliards FCfa de la Banque mondiale ».
Des projets seront également initiés dans le domaine rural de la Région du Bélier (Centre) sur financement de la Banque africaine de développement (BAD). Intégrés dans le DGM, ils entrent dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme REDD+ auquel la Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 2011.
Une mission de la Banque mondiale a séjourné en Côte d’Ivoire du 25 juillet au 03 août 2018 afin de finaliser dans les délais requis, la préparation du projet relatif au « DGM Côte d’Ivoire » et renforcer les capacités du Comité national de pilotage pour la réussite de ce projet dans le pays.
Cette mission précède un atelier de finalisation du règlement intérieur du Comité national de pilotage DGM visant l’élaboration de la feuille de route dudit projet.
Elle s’est rendue le 27 juillet dans la localité de Méagui, dans le Sud-ouest ivoirien, sur les sites de pépinières réalisés par trois Associations féminines villageoises d’épargne et de crédit (AVEC). Il s’agit de « Benkadi et N’Zikro à Pogréagui et Eyoenian à Pascalkro ».
Les espèces forestières utilisées pour ces pépinières sont notamment « l’Akpi (Ricinodendron heudoletii), le Petit Cola (Garcinia Cola), le Mangium (Accacia mangium), le Framiré (Terminala Ivorensis), le Teck (Tectona Grandis), l’Assamela (Pericopsis Elata) ».
Selon le texte, les organisations de femmes ont réalisé à Pogréagui 52.000 plants en l’espace d’un an sur un total 100.000 plants prévus pour trois ans et à Pascalkro, 5.260 plants en un an sur un total de 10.625 plants prévus pour une période de trois ans.
En dépit de ce record, ces femmes rencontrent des difficultés d’accès à l’eau pour l’arrosage des plants. Leurs associations dans la région plaident notamment pour l’acquisition de motopompes. Une doléance recueillie par leur hôte.
La mission de la Banque mondiale a en outre visité les réalisations de l’ONG Malebi dans la forêt classée d’Ahua à Dimbokro, dans le centre du pays. Ici, l’organisation opère ses activités sur un site de pépinières, de parcelles de reboisement et d’agroforesterie.
Quatre sites ont été précisément visités dont un site dédié aux pépinières ayant servi à la production de 55.550 plants en 2016 et 31 400 plants en 2017. Pour la parcelle 2017, toutes les couches sociales sont impliquées dans la reconstitution du couvert forestier.
La mission a aussi visité une parcelle d’agroforesterie réalisée en 2016 par les femmes de Troumanbo et la fédération des coopératives des femmes de Dimbokro, dans laquelle cohabitent des plants de Teck, de Caccia Siamea et de Manioc, poursuit le texte.
Fin juillet, la mission s’est rendue dans la localité de Didiévi (centre) sur des parcelles agroforestières où il a été constaté une bonne cohabitation des cultures : Hévéa, igname, bananier et du Teck. Après ces visites de terrain, un atelier a eu lieu du 31 juillet au 02 août 2018, à Yamoussoukro en vue de la finalisation du projet.
La mission était composée d’une équipe de la Banque mondiale, des huit présidents régionaux du Projet DGM, d’un représentant de l’Unité Intégrée d’Administration de Projets (UIAP) et d’un observateur.
AP/ls/APA
Ce projet dénommé DGM (Mécanisme Spécial de Don en faveur des communautés locales), est une initiative internationale conçue et développée dans le cadre du Programme d’Investissement forestier (PIF).
Pour la réalisation ce programme, un financement de 24 millions de dollars US , soit 13.363.014.960 F Cfa a été accordé à la Côte d'Ivoire afin de mettre en œuvre des projets pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts.
Ces projets visent 14 forêts classées des zones du Sud-ouest ivoirien et du Centre ainsi que le Parc national de Tai (financement Banque mondiale), selon la note, qui ajoute que « dans le cadre du DGM, le pays bénéficie d’un don de 4,5 millions dollars US, soit 2,5 milliards FCfa de la Banque mondiale ».
Des projets seront également initiés dans le domaine rural de la Région du Bélier (Centre) sur financement de la Banque africaine de développement (BAD). Intégrés dans le DGM, ils entrent dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme REDD+ auquel la Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 2011.
Une mission de la Banque mondiale a séjourné en Côte d’Ivoire du 25 juillet au 03 août 2018 afin de finaliser dans les délais requis, la préparation du projet relatif au « DGM Côte d’Ivoire » et renforcer les capacités du Comité national de pilotage pour la réussite de ce projet dans le pays.
Cette mission précède un atelier de finalisation du règlement intérieur du Comité national de pilotage DGM visant l’élaboration de la feuille de route dudit projet.
Elle s’est rendue le 27 juillet dans la localité de Méagui, dans le Sud-ouest ivoirien, sur les sites de pépinières réalisés par trois Associations féminines villageoises d’épargne et de crédit (AVEC). Il s’agit de « Benkadi et N’Zikro à Pogréagui et Eyoenian à Pascalkro ».
Les espèces forestières utilisées pour ces pépinières sont notamment « l’Akpi (Ricinodendron heudoletii), le Petit Cola (Garcinia Cola), le Mangium (Accacia mangium), le Framiré (Terminala Ivorensis), le Teck (Tectona Grandis), l’Assamela (Pericopsis Elata) ».
Selon le texte, les organisations de femmes ont réalisé à Pogréagui 52.000 plants en l’espace d’un an sur un total 100.000 plants prévus pour trois ans et à Pascalkro, 5.260 plants en un an sur un total de 10.625 plants prévus pour une période de trois ans.
En dépit de ce record, ces femmes rencontrent des difficultés d’accès à l’eau pour l’arrosage des plants. Leurs associations dans la région plaident notamment pour l’acquisition de motopompes. Une doléance recueillie par leur hôte.
La mission de la Banque mondiale a en outre visité les réalisations de l’ONG Malebi dans la forêt classée d’Ahua à Dimbokro, dans le centre du pays. Ici, l’organisation opère ses activités sur un site de pépinières, de parcelles de reboisement et d’agroforesterie.
Quatre sites ont été précisément visités dont un site dédié aux pépinières ayant servi à la production de 55.550 plants en 2016 et 31 400 plants en 2017. Pour la parcelle 2017, toutes les couches sociales sont impliquées dans la reconstitution du couvert forestier.
La mission a aussi visité une parcelle d’agroforesterie réalisée en 2016 par les femmes de Troumanbo et la fédération des coopératives des femmes de Dimbokro, dans laquelle cohabitent des plants de Teck, de Caccia Siamea et de Manioc, poursuit le texte.
Fin juillet, la mission s’est rendue dans la localité de Didiévi (centre) sur des parcelles agroforestières où il a été constaté une bonne cohabitation des cultures : Hévéa, igname, bananier et du Teck. Après ces visites de terrain, un atelier a eu lieu du 31 juillet au 02 août 2018, à Yamoussoukro en vue de la finalisation du projet.
La mission était composée d’une équipe de la Banque mondiale, des huit présidents régionaux du Projet DGM, d’un représentant de l’Unité Intégrée d’Administration de Projets (UIAP) et d’un observateur.
AP/ls/APA