Surveillants d’établissements pénitentiaires, régisseurs de prisons, policiers, gendarmes, magistrats et avocats ont pris part à un renforcement de capacités sur les instruments internationaux relatifs à la prévention de la torture dans les lieux de détention ou de privation de liberté.
Initié par le Réseau Equitas Côte d’Ivoire (REQCI), dans le cadre d’un programme de prévention de la torture dans les lieux de détention, initié par l’ONG Equitas Canada dans sept pays africains dont la Côte d’ Ivoire, l’atelier s‘est qui déroulé, vendredi, à Bouaké, visait à leur permettre de maîtriser ces instruments en vue de protéger la dignité humaine dans ces lieux de privation de liberté, en agissant conformément aux droits humains.
La vice-présidente du Réseau Equitas Côte d’Ivoire (REQCI), Mme Koné Matchangué, a expliqué que le programme comporte divers activités et vise l’amélioration des conditions de vie des détenus et des gardés à vue. Dans le cadre du projet, une première activité de plaidoyer à travers des rencontres avec plusieurs autorités notamment, administratives et politiques a été réalisée Bouaké avec ces participants appelés points focaux du Réseau Equitas.
«C’est vrai, beaucoup est fait mais beaucoup reste à faire. Nous souhaitons que ces lieux de détention soient un cadre de socialisation, de resocialisation des personnes qui y vont pour qu’au sortir de là, on puisse avoir des citoyens nouveaux», a-t-elle souligné.
L’animateur de l’atelier, Dr. Yeao Adama, a souligné que la torture est une violation des droits du détenu. La victime a deux voies de recours à savoir, une voie juridictionnelle qui lui permet de saisir les juridictions et de se faire accompagner d’un avocat, une voie non juridictionnelle qui lui offre la possibilité de saisir la commission nationale des droits de l’homme ou des ONGs de droits de l’homme.
«Il n’y a pas un Etat où il n’y a pas de violation des droits de l’homme mais, dans tout Etat, on doit se battre pour réduire les cas de violation des droits de l’homme. On doit se battre pour éliminer complètement la torture», a-t-il souligné, insistant la nécessité de la combattre eu égard gravité.
La Côte d’Ivoire a ratifié la déclaration sur la torture mais elle n’a pas encore ratifié le protocole additionnel pour la mise en œuvre de la déclaration qui interdit la torture dans les lieux de détention.
(AIP)
nbf/fmo
Initié par le Réseau Equitas Côte d’Ivoire (REQCI), dans le cadre d’un programme de prévention de la torture dans les lieux de détention, initié par l’ONG Equitas Canada dans sept pays africains dont la Côte d’ Ivoire, l’atelier s‘est qui déroulé, vendredi, à Bouaké, visait à leur permettre de maîtriser ces instruments en vue de protéger la dignité humaine dans ces lieux de privation de liberté, en agissant conformément aux droits humains.
La vice-présidente du Réseau Equitas Côte d’Ivoire (REQCI), Mme Koné Matchangué, a expliqué que le programme comporte divers activités et vise l’amélioration des conditions de vie des détenus et des gardés à vue. Dans le cadre du projet, une première activité de plaidoyer à travers des rencontres avec plusieurs autorités notamment, administratives et politiques a été réalisée Bouaké avec ces participants appelés points focaux du Réseau Equitas.
«C’est vrai, beaucoup est fait mais beaucoup reste à faire. Nous souhaitons que ces lieux de détention soient un cadre de socialisation, de resocialisation des personnes qui y vont pour qu’au sortir de là, on puisse avoir des citoyens nouveaux», a-t-elle souligné.
L’animateur de l’atelier, Dr. Yeao Adama, a souligné que la torture est une violation des droits du détenu. La victime a deux voies de recours à savoir, une voie juridictionnelle qui lui permet de saisir les juridictions et de se faire accompagner d’un avocat, une voie non juridictionnelle qui lui offre la possibilité de saisir la commission nationale des droits de l’homme ou des ONGs de droits de l’homme.
«Il n’y a pas un Etat où il n’y a pas de violation des droits de l’homme mais, dans tout Etat, on doit se battre pour réduire les cas de violation des droits de l’homme. On doit se battre pour éliminer complètement la torture», a-t-il souligné, insistant la nécessité de la combattre eu égard gravité.
La Côte d’Ivoire a ratifié la déclaration sur la torture mais elle n’a pas encore ratifié le protocole additionnel pour la mise en œuvre de la déclaration qui interdit la torture dans les lieux de détention.
(AIP)
nbf/fmo