La scolarisation de la jeune fille, une des problématiques majeures de l’heure, était au cœur de festivités organisées mercredi dans le village de Konédougou (Soubré), où persiste encore dans l’esprit de certaines populations, l’idée que mettre une fille à l’école équivaut à investir à perte.
A l’initiative de la mutuelle de développement locale, Konédougou magnifiait les actions de développement du président du Conseil régional de la Nawa, le ministre Alain Richard Donwahi. Les célébrations étaient placées sous le thème « L’importance de la scolarisation de la jeune fille dans le développement de la région de la Nawa ».
Saisissant l'occasion, l’inspecteur général, coordonnateur général de l’Education nationale de la région Ibrahima Kourouma, a sensibilisé les populations sur l’importance d’ouvrir les portes de l’instruction autant aux filles qu’aux garçons avec qui elles partagent les mêmes capacités.
M. Kourouma a pris l’exemple de femmes, notamment hauts cadres de l’administration ou des élues, pour démontrer le fait que la fille est autant voire plus compétitive que le garçon à l’école.
Il a réfuté la thèse selon laquelle la jeune fille parce que destinée au mariage ne doit pas aller à l’école, la qualifiant de grave erreur « En scolarisant la jeune fille, cela donne des assurances à sa famille. Elle s’occupe mieux des parents que les garçons, et éduquer une fille c’est éduquer toute une famille, une nation », a-t-il argumenté.
Pour lui, des parents avancent cet argument comme prétexte pour plutôt faire de leurs filles, « de véritables fonds de commerce ».
(AIP)
km/kg/cmas
A l’initiative de la mutuelle de développement locale, Konédougou magnifiait les actions de développement du président du Conseil régional de la Nawa, le ministre Alain Richard Donwahi. Les célébrations étaient placées sous le thème « L’importance de la scolarisation de la jeune fille dans le développement de la région de la Nawa ».
Saisissant l'occasion, l’inspecteur général, coordonnateur général de l’Education nationale de la région Ibrahima Kourouma, a sensibilisé les populations sur l’importance d’ouvrir les portes de l’instruction autant aux filles qu’aux garçons avec qui elles partagent les mêmes capacités.
M. Kourouma a pris l’exemple de femmes, notamment hauts cadres de l’administration ou des élues, pour démontrer le fait que la fille est autant voire plus compétitive que le garçon à l’école.
Il a réfuté la thèse selon laquelle la jeune fille parce que destinée au mariage ne doit pas aller à l’école, la qualifiant de grave erreur « En scolarisant la jeune fille, cela donne des assurances à sa famille. Elle s’occupe mieux des parents que les garçons, et éduquer une fille c’est éduquer toute une famille, une nation », a-t-il argumenté.
Pour lui, des parents avancent cet argument comme prétexte pour plutôt faire de leurs filles, « de véritables fonds de commerce ».
(AIP)
km/kg/cmas
