Vous sortez d’une réunion avec les candidats du RHDP dans le Haut Sassandra. Que peut-on retenir de cette rencontre ?
Nous sortons d’une mission de conciliation. Après les choix qui ont été faits, nous avons été confrontés à deux situations. D’abord le refus de Djédjé Mady d’aller en RHDP aux élections régionales alors qu’il était notre choix dès le départ. Ce qui nous a obligés à revoir l’organisation et le choix de nos candidats dans la région. Le ministre Mathieu Babaud Darret, désigné pour être candidat RHDP à la mairie de Daloa, été choisi comme candidat RHDP pour la région. Le maire sortant Samba Coulibaly qui n’avait été choisi, sera la tête de liste RHDP de la commune de Daloa. Il y avait ensuite quelques difficultés liées à des incompréhensions de la part des militants. Nous avons pu nous accorder avec tous les cadres et élus du Haut Sassandra, notamment Daloa, Zoukougbeu, Saïoua, Issia et Vavoua. Je suis heureux que nous ayons trouvé des points d’accord.
Le désistement de dernière minute de Djédjé Mady n’est-il pas de nature à perturber vos calculs ?
J’avoue que pour avoir quasiment géré les différentes discussions avec Djédjé Mady, à la demande du RHDP, nous avions fondé beaucoup d’espoir sur une liste RHDP conduite par le professeur Djédjé Mady dans la région. Nous étions dans une dynamique depuis les élections antérieures. Nous avons fait les élections des conseils régionaux en RHDP. Il était notre tête de liste à l’élection régionale il y a cinq ans. Il avait été choisi par le président de la République qui, à l’époque, avait demandé au ministre Darret, notre candidat, de se retirer. Lors des dernières élections sénatoriales, j’ai échangé avec lui, ainsi qu’avec d’autres cadres pour aboutir à un consensus. Nous étions sur une bonne lancée. Malheureusement, il nous a fait savoir au dernier moment qu’il ne pourrait pas aller en RHDP. Nous regrettons cette situation. Ceci étant, nous avons intégré la nouvelle donne. Heureusement que nous avons assez de temps pour constituer notre nouvelle liste. Mais je peux vous rassurer que nous allons gagner. Ce que nous souhaitons, c’est que ces élections se passent dans les meilleures conditions possibles. Djédjé Mady est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’admiration et du respect. J’aurais souhaité, vu tout le rôle qu’il a joué au RHDP, que nous puissions continuer dans la dynamique. Malheureusement ce n’est pas possible, mais ce n’est pas la fin du monde. Cela ne changera pas forcement nos rapports. Mais nous sommes sur un terrain politique et nous nous donnons tous les moyens de battre toutes les listes qui seront en face de nous.
Aviez-vous eu l’accord formel de Djédjé Mady pour être candidat RHDP avant son désistement ?
Nous étions sur le principe d’aller en RHDP. Le professeur Djédjé avait donné son accord sur le principe d’aller en RHDP. Nous avons décidé de faire des listes communes. Mais, sa décision définitive était suspendue à celle que prendrait le PDCI. Après le retrait unilatéral du PDCI du RHDP, Djédjé Mady était très embarrassé. Il était confronté à un dilemme : suivre les orientations du PDCI ou aller en RHDP. Il a souhaité avoir une rencontre avec Bédié pour plaider son cas et aller en RHDP, selon ce qu’il m’a dit. Il m’a informé que le président du PDCI n’était pas favorable à ce qu’il aille en RHDP. Notre position est connue. Nous, nous allons à ces élections en RHDP. Donc on ne pouvait accepter qu’il soit tête de liste PDCI et qu’il y ait dans son équipe des personnalités issues du RHDP. C’est avec beaucoup de regret que nous avons acté sa décision. Nous nous sommes donc réorganisés pour gagner ces élections.
Djédjé Mady a fait des déclarations dans la presse pour dire qu’il n’était pas concerné par cette affaire de parti unifié. Qu’en pensez-vous ?
J’ai échangé avec lui. Je ne sais pas dans quelles conditions ses propos ont été reportés. De nos entretiens, Djédjé Mady s’est montré très préoccupé par la situation au niveau du RHDP. Il ne comprenait pas la tournure que prenait les choses. Pour lui, l’avenir de notre pays passe par l’avenir de l’union des enfants d’Houphouët-Boigny. Il a fait référence à une rencontre que le président Houphouët-Boigny a eu avec certains de ses proches, dont lui-même et Alassane Ouattara, au cours de laquelle, le président Houphouët-Boigny avait prédit que si ses enfants restaient unis, ils gèreraient ce pays pendant cinquante ans. Il a regretté qu’après avoir été secrétaire général du PDCI pendant 11 ans, à la tête du G7 et le tout premier président du directoire du RHDP qu’il n’ait pas été membre du comité de haut niveau. Il a dit qu’il avait été sollicité, il allait donner des avis sur la même option pour unir tous les enfants d’Houphouët-Boigny. Il a même confié que s’il avait été invité, il se serait rendu à l’assemblée générale constitutive du parti unifié.
Le PDCI a publié la liste de ses candidats. Le RDR vient d’en faire autant. Mais il se trouve que sur la liste du RHDP, se trouvent des personnalités qui avaient déjà été choisies par le PDCI. Comment cela s’explique-t-il ?
Le RHDP a ses candidats. Tous les candidats qui sont sur la liste du RHDP ont donné leur accord pour aller en RHDP. C’est vrai que certaines d’entre eux se retrouvent sur la liste du PDCI. Certains ont déjà fait des déclarations pour dire qu’ils ne sont pas candidats PDCI.
Nous sortons d’une mission de conciliation. Après les choix qui ont été faits, nous avons été confrontés à deux situations. D’abord le refus de Djédjé Mady d’aller en RHDP aux élections régionales alors qu’il était notre choix dès le départ. Ce qui nous a obligés à revoir l’organisation et le choix de nos candidats dans la région. Le ministre Mathieu Babaud Darret, désigné pour être candidat RHDP à la mairie de Daloa, été choisi comme candidat RHDP pour la région. Le maire sortant Samba Coulibaly qui n’avait été choisi, sera la tête de liste RHDP de la commune de Daloa. Il y avait ensuite quelques difficultés liées à des incompréhensions de la part des militants. Nous avons pu nous accorder avec tous les cadres et élus du Haut Sassandra, notamment Daloa, Zoukougbeu, Saïoua, Issia et Vavoua. Je suis heureux que nous ayons trouvé des points d’accord.
Le désistement de dernière minute de Djédjé Mady n’est-il pas de nature à perturber vos calculs ?
J’avoue que pour avoir quasiment géré les différentes discussions avec Djédjé Mady, à la demande du RHDP, nous avions fondé beaucoup d’espoir sur une liste RHDP conduite par le professeur Djédjé Mady dans la région. Nous étions dans une dynamique depuis les élections antérieures. Nous avons fait les élections des conseils régionaux en RHDP. Il était notre tête de liste à l’élection régionale il y a cinq ans. Il avait été choisi par le président de la République qui, à l’époque, avait demandé au ministre Darret, notre candidat, de se retirer. Lors des dernières élections sénatoriales, j’ai échangé avec lui, ainsi qu’avec d’autres cadres pour aboutir à un consensus. Nous étions sur une bonne lancée. Malheureusement, il nous a fait savoir au dernier moment qu’il ne pourrait pas aller en RHDP. Nous regrettons cette situation. Ceci étant, nous avons intégré la nouvelle donne. Heureusement que nous avons assez de temps pour constituer notre nouvelle liste. Mais je peux vous rassurer que nous allons gagner. Ce que nous souhaitons, c’est que ces élections se passent dans les meilleures conditions possibles. Djédjé Mady est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’admiration et du respect. J’aurais souhaité, vu tout le rôle qu’il a joué au RHDP, que nous puissions continuer dans la dynamique. Malheureusement ce n’est pas possible, mais ce n’est pas la fin du monde. Cela ne changera pas forcement nos rapports. Mais nous sommes sur un terrain politique et nous nous donnons tous les moyens de battre toutes les listes qui seront en face de nous.
Aviez-vous eu l’accord formel de Djédjé Mady pour être candidat RHDP avant son désistement ?
Nous étions sur le principe d’aller en RHDP. Le professeur Djédjé avait donné son accord sur le principe d’aller en RHDP. Nous avons décidé de faire des listes communes. Mais, sa décision définitive était suspendue à celle que prendrait le PDCI. Après le retrait unilatéral du PDCI du RHDP, Djédjé Mady était très embarrassé. Il était confronté à un dilemme : suivre les orientations du PDCI ou aller en RHDP. Il a souhaité avoir une rencontre avec Bédié pour plaider son cas et aller en RHDP, selon ce qu’il m’a dit. Il m’a informé que le président du PDCI n’était pas favorable à ce qu’il aille en RHDP. Notre position est connue. Nous, nous allons à ces élections en RHDP. Donc on ne pouvait accepter qu’il soit tête de liste PDCI et qu’il y ait dans son équipe des personnalités issues du RHDP. C’est avec beaucoup de regret que nous avons acté sa décision. Nous nous sommes donc réorganisés pour gagner ces élections.
Djédjé Mady a fait des déclarations dans la presse pour dire qu’il n’était pas concerné par cette affaire de parti unifié. Qu’en pensez-vous ?
J’ai échangé avec lui. Je ne sais pas dans quelles conditions ses propos ont été reportés. De nos entretiens, Djédjé Mady s’est montré très préoccupé par la situation au niveau du RHDP. Il ne comprenait pas la tournure que prenait les choses. Pour lui, l’avenir de notre pays passe par l’avenir de l’union des enfants d’Houphouët-Boigny. Il a fait référence à une rencontre que le président Houphouët-Boigny a eu avec certains de ses proches, dont lui-même et Alassane Ouattara, au cours de laquelle, le président Houphouët-Boigny avait prédit que si ses enfants restaient unis, ils gèreraient ce pays pendant cinquante ans. Il a regretté qu’après avoir été secrétaire général du PDCI pendant 11 ans, à la tête du G7 et le tout premier président du directoire du RHDP qu’il n’ait pas été membre du comité de haut niveau. Il a dit qu’il avait été sollicité, il allait donner des avis sur la même option pour unir tous les enfants d’Houphouët-Boigny. Il a même confié que s’il avait été invité, il se serait rendu à l’assemblée générale constitutive du parti unifié.
Le PDCI a publié la liste de ses candidats. Le RDR vient d’en faire autant. Mais il se trouve que sur la liste du RHDP, se trouvent des personnalités qui avaient déjà été choisies par le PDCI. Comment cela s’explique-t-il ?
Le RHDP a ses candidats. Tous les candidats qui sont sur la liste du RHDP ont donné leur accord pour aller en RHDP. C’est vrai que certaines d’entre eux se retrouvent sur la liste du PDCI. Certains ont déjà fait des déclarations pour dire qu’ils ne sont pas candidats PDCI.