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Société Publié le mercredi 5 septembre 2018 | AIP

Le ministre Ally Coulibaly se réjouit de la finalisation du projet du port sec de Ferkessédougou

© AIP Par Serges T
49ème session ordinaire du conseil des ministres du CILSS
Vendredi 14 février 2014 Abidjan.Ally Coulibaly ministre de l`intégration a présidé la 49ème session ordinaire du conseil des ministres du comité permanent inter-Etats de lutte contre la séchéresse dans le Sahel.
Abidjan-Le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Ally Coulibaly s’est réjoui de l’accord portant sur le financement de la construction du port sec de Ferkessédougou, d’un coût de 302,9 milliards FCFA entre la Côte d’Ivoire et le Chine, lors du 3ème sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

«Le port sec de Ferkessédougou sera bientôt une réalité», a signifié le ministre Ally Coulibaly, à l’issue de la signature de l’accord en Chine.

L’accord de financement figure parmi les neuf qui ont été signés lors du forum ivoiro-chinois, qui s’est tenu, vendredi, en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

Le projet porté par le ministère de l’Intégration Africaine et des Ivoirien de l’Extérieur consiste à construire et exploiter les infrastructures du port sec de Ferkessédougou, dans la région du Tchologo, à 600 Km d’Abidjan, afin de désengorger et rapprocher le port Autonome d’Abidjan de ses partenaires régionaux (Mali, Burkina Faso, Niger).

Ces infrastructures comportent trois composantes principales à savoir une plateforme logistique (entrepôts, chaîne de froid etc.), un dépôt d’hydrocarbures, un abattoir régional et un marché à bétail et une zone industrielle pour le développement des activités de transformation des produits agricoles et miniers.

Le projet, dont les études ont été réalisées et achevées depuis 2015 par le Bureau national d’étude de technique et de développement (BNETD), va s’étendre sur plus de 3 185 hectares.

Il fait partie des projets prioritaires pour l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020. Ce sont 100.000 emplois, selon les études menées par le BNETD que devrait générer le port sec une fois opérationnel.

En plus de l’approvisionnement de l’arrière-pays, l’infrastructure va faciliter les échanges extérieurs des pays de l’hinterland qui pourront y effectuer leurs opérations d’import-export sans avoir à faire la longue et couteuse traversée jusqu’à Abidjan.

bsp/fmo
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