Abidjan- La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) qu’il a annoncée lors de son discours à la Nation le 6 août « concerne l'élection présidentielle de 2020 » et n’interviendra conséquemment pas avant les élections locales du 13 octobre comme souhaitée par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) et des organisations de la société civile, a clarifié, mercredi, le président de la République, Alassane Ouattara.
M. Ouattara a apporté la clarification dans une adresse, à l’aéroport, à son retour à Abidjan après un séjour d’une semaine en Chine où il a effectué une visite d'État et participé au sommet sino-africain.
Le PDCI-RDA, par le biais d’une conférence de presse de son secrétaire exécutif, Maurice Kacou Guikahué, animée le 29 août, avait souhaité un réaménagement du calendrier établi des élections municipales et régionales à venir, notamment les délais de dépôt des dossiers de candidature et la date du scrutin, arguant de nouvelles contingences qui, selon la formation, imposent logiquement de conduire de nouvelles réflexions.
Le parti septuagénaire avait mis en avant « l’impératif de l’inclusivité » de ce scrutin qui, pour lui, impose ce réaménagement eu égard aux dernières évolutions dans la sphère politique notamment l’amnistie accordée récemment à 800 personnalités qui se posent désormais en candidats potentiels.
La formation a évoqué également la nécessité de prendre en compte les vacances judiciaires et le récent mouvement préfectoral qui ont eu pour conséquences notamment de freiner le cours normal de la délivrance des actes administratifs et judiciaires exigés pour la constitution des dossiers des candidatures.
Des organisations de la société civile réunies au sein du Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (GPATE), ont plaidé la même cause, estimant que « le renforcement de la paix sociale et de l’Etat de droit (en Côte d’Ivoire) est à ce prix », dans un contexte de « tensions politiques déjà perceptibles » autour de ce scrutin prévu pour le 13 octobre.
« Le report de cette date n'est pas possible », a tranché M. Ouattara. Il a indiqué avoir expliqué cela au président du PDCI, Henri Konan Bédié début août, à la suite d'un plaidoyer de celui-ci pour un report.
« Je lui ais répondu que la réforme de la composition de la CEI concernait l'élection présidentielle de 2020. Donc, évidemment, il a reconnu que c'était cela. Et par conséquent, il n'y aura pas de report des élections (municipales et régionales)», a indiqué le chef de l’Etat.
kg/fmo
M. Ouattara a apporté la clarification dans une adresse, à l’aéroport, à son retour à Abidjan après un séjour d’une semaine en Chine où il a effectué une visite d'État et participé au sommet sino-africain.
Le PDCI-RDA, par le biais d’une conférence de presse de son secrétaire exécutif, Maurice Kacou Guikahué, animée le 29 août, avait souhaité un réaménagement du calendrier établi des élections municipales et régionales à venir, notamment les délais de dépôt des dossiers de candidature et la date du scrutin, arguant de nouvelles contingences qui, selon la formation, imposent logiquement de conduire de nouvelles réflexions.
Le parti septuagénaire avait mis en avant « l’impératif de l’inclusivité » de ce scrutin qui, pour lui, impose ce réaménagement eu égard aux dernières évolutions dans la sphère politique notamment l’amnistie accordée récemment à 800 personnalités qui se posent désormais en candidats potentiels.
La formation a évoqué également la nécessité de prendre en compte les vacances judiciaires et le récent mouvement préfectoral qui ont eu pour conséquences notamment de freiner le cours normal de la délivrance des actes administratifs et judiciaires exigés pour la constitution des dossiers des candidatures.
Des organisations de la société civile réunies au sein du Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (GPATE), ont plaidé la même cause, estimant que « le renforcement de la paix sociale et de l’Etat de droit (en Côte d’Ivoire) est à ce prix », dans un contexte de « tensions politiques déjà perceptibles » autour de ce scrutin prévu pour le 13 octobre.
« Le report de cette date n'est pas possible », a tranché M. Ouattara. Il a indiqué avoir expliqué cela au président du PDCI, Henri Konan Bédié début août, à la suite d'un plaidoyer de celui-ci pour un report.
« Je lui ais répondu que la réforme de la composition de la CEI concernait l'élection présidentielle de 2020. Donc, évidemment, il a reconnu que c'était cela. Et par conséquent, il n'y aura pas de report des élections (municipales et régionales)», a indiqué le chef de l’Etat.
kg/fmo