Une chose est de faciliter le retour des migrants clandestins en situation d’extrême détresse, mais une autre primordiale (dis-je), c’est d’œuvrer à leur réintégration socioéconomique aux fins de bannir à jamais en eux l’idée de récidiver, car l’oisiveté fait partie des facteurs qui ont poussés ces jeunes gens-là à l’immigration clandestine.
En effet, la synergie de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) et du MIAIE (Ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens) appuyée financièrement par le Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE (Union Européenne) a déjà fait ses preuves à travers les évacuations humanitaires de près de 4000 migrants de retour de la Libye et de l’Algérie (dernièrement). Pour leur réintégration dans le tissu socioéconomique, ils sont orientés dans divers domaines selon leur profilage, tels que ceux qui ont été confiés par l’OIM au groupe écoles 2IFE/2IAE pour une formation professionnelle en agriculture et en bâtiment.
Ce sont 50 migrants clandestins revenus volontairement, bénéficiaires de cette formation professionnelle qui ont été présentés au cours de la cérémonie officielle qui s’est déroulée le mercredi 05 septembre 2018, à l’université de l’entrepreneuriat 2IFE/2IAE d’Azaguié Ahoua. Cette cérémonie de lancement de la formation et réintégration a été organisée sous la houlette de l’OIM et du MIAIE, représentés respectivement par Mme Prati Lavinia, Chargée de réintégration à l’OIM et de M. Issiaka Konaté, Directeur général des ivoiriens de l’extérieur, en présence du Sous-préfet d’Azaguié, M. Bakayoko Ibrahima.
Le Directeur général de l’université de l’entrepreneuriat, M. Séraphin Koua, a eu la lourde tâche de présenter le dispositif de formation et d’expliquer son fonctionnement basée sur trois axes. Il s’agit de la sensibilisation et de la formation, de l’insertion dans différents secteurs d’activité (bâtiment et agriculture), de l’encadrement qui va consister au suivi de la part de l’OIM.
A travers ce projet qui va s’étendre sur trois mois de formation théorique et trois mois de pratique, deux secteurs ont été ciblés, notamment l’agriculture option végétale-animale, et le bâtiment qui prend en compte la maçonnerie, la plomberie, l’électricité, le carrelage.
Dans la pratique, il y aura trois fermes de volaille destinées à la formation de 15 personnes dont 5 par ferme. Au niveau de la production végétale, il y a des groupes de 5 pépiniéristes de banane plantain, de cacao, de palmier à huile.
« Ils sortiront avec leurs kits, leurs fermes, en étant des travailleurs indépendants », a confirmé le DG de 2IAE. Cette première vague de migrants formés pour une réintégration pérenne constitue une sorte de phase pilote pour l’OIM.
Selon M. Séraphin Koua, le meilleur est ici, le développement c’est ici en Côte d’Ivoire (Afrique). Ce qui manque aux jeunes, c’est le courage, la volonté, la détermination pour devenir son propre patron. Il a donc exhorté tous ces jeunes tentés par l’immigration clandestine de prendre exemple sur ces 50 qui après avoir écouté les conseils au cours de l’entretien de sensibilisation avec 2IAE, ‘’ils sont motivés et engagés. Ils veulent devenir autonomes, des entrepreneurs indépendants’’.
Dans le but de contribuer à réduire efficacement le flux de migration irrégulière, le DG de 2IAE s’est engagé à prendre à bras le corps ce projet de réintégration de l’OIM afin de prouver que par le biais de la formation entrepreneuriale on peut parvenir à l’autonomisation de la jeunesse.
« Je vais m’investir pour que ces cinquante-là soient des ambassadeurs qui réussissent et qui rendent témoignage du fait que par l’agriculture et le bâtiment, on peut réaliser son rêve tout en disant non à l’immigration clandestine», a-t-il indiqué.
JOB
En effet, la synergie de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) et du MIAIE (Ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens) appuyée financièrement par le Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE (Union Européenne) a déjà fait ses preuves à travers les évacuations humanitaires de près de 4000 migrants de retour de la Libye et de l’Algérie (dernièrement). Pour leur réintégration dans le tissu socioéconomique, ils sont orientés dans divers domaines selon leur profilage, tels que ceux qui ont été confiés par l’OIM au groupe écoles 2IFE/2IAE pour une formation professionnelle en agriculture et en bâtiment.
Ce sont 50 migrants clandestins revenus volontairement, bénéficiaires de cette formation professionnelle qui ont été présentés au cours de la cérémonie officielle qui s’est déroulée le mercredi 05 septembre 2018, à l’université de l’entrepreneuriat 2IFE/2IAE d’Azaguié Ahoua. Cette cérémonie de lancement de la formation et réintégration a été organisée sous la houlette de l’OIM et du MIAIE, représentés respectivement par Mme Prati Lavinia, Chargée de réintégration à l’OIM et de M. Issiaka Konaté, Directeur général des ivoiriens de l’extérieur, en présence du Sous-préfet d’Azaguié, M. Bakayoko Ibrahima.
Le Directeur général de l’université de l’entrepreneuriat, M. Séraphin Koua, a eu la lourde tâche de présenter le dispositif de formation et d’expliquer son fonctionnement basée sur trois axes. Il s’agit de la sensibilisation et de la formation, de l’insertion dans différents secteurs d’activité (bâtiment et agriculture), de l’encadrement qui va consister au suivi de la part de l’OIM.
A travers ce projet qui va s’étendre sur trois mois de formation théorique et trois mois de pratique, deux secteurs ont été ciblés, notamment l’agriculture option végétale-animale, et le bâtiment qui prend en compte la maçonnerie, la plomberie, l’électricité, le carrelage.
Dans la pratique, il y aura trois fermes de volaille destinées à la formation de 15 personnes dont 5 par ferme. Au niveau de la production végétale, il y a des groupes de 5 pépiniéristes de banane plantain, de cacao, de palmier à huile.
« Ils sortiront avec leurs kits, leurs fermes, en étant des travailleurs indépendants », a confirmé le DG de 2IAE. Cette première vague de migrants formés pour une réintégration pérenne constitue une sorte de phase pilote pour l’OIM.
Selon M. Séraphin Koua, le meilleur est ici, le développement c’est ici en Côte d’Ivoire (Afrique). Ce qui manque aux jeunes, c’est le courage, la volonté, la détermination pour devenir son propre patron. Il a donc exhorté tous ces jeunes tentés par l’immigration clandestine de prendre exemple sur ces 50 qui après avoir écouté les conseils au cours de l’entretien de sensibilisation avec 2IAE, ‘’ils sont motivés et engagés. Ils veulent devenir autonomes, des entrepreneurs indépendants’’.
Dans le but de contribuer à réduire efficacement le flux de migration irrégulière, le DG de 2IAE s’est engagé à prendre à bras le corps ce projet de réintégration de l’OIM afin de prouver que par le biais de la formation entrepreneuriale on peut parvenir à l’autonomisation de la jeunesse.
« Je vais m’investir pour que ces cinquante-là soient des ambassadeurs qui réussissent et qui rendent témoignage du fait que par l’agriculture et le bâtiment, on peut réaliser son rêve tout en disant non à l’immigration clandestine», a-t-il indiqué.
JOB