Selon un expert du GRV-R, la pauvreté a continuellement baissé en Côte d'Ivoire et devrait atteindre 42% aujourd'hui.
De 51% en 2011, elle est passée à 46,5% en 2015, ensuite, elle s'est situéé en 2017 entre 44% et 42%.
Avec la reprise à la hausse du prix du cacao et d'autres facteurs positifs, le taux de pauvreté est actuellement estimé au voisinage de 42%
Après le père fondateur de la nation ivoirienne, feu Félix Houphouët Boigny, aucun Président de la République de Côte d’Ivoire n’a autant travaillé que le Président Alassane Ouattara.
Malgré les travaux d’hercule du Président Ouattara, le social n’a pas été valorisé par les instances qui devaient le réaliser; on entend les mêmes slogans: «il n’y a pas d’emplois », «la pauvreté s’aggrave», «on ne mange pas les routes et les ponts» et ces slogans se sont amplifiés jusque dans les confins de la Côte d’Ivoire, sur les réseaux sociaux, dans la presse nationale et internationale.
C’est l’appareil statistique qui devait évaluer les impacts sociaux des œuvres du Président de la République, notamment, en matière de réduction de pauvreté, ou à défaut, il devait réagir à temps et prouver le contraire de ces slogans de sabotage. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, aucun engagement et/ou une prise d’initiative à cette fin n’ont été constatés, certains ont même trouvé un taux de pauvreté élevé de 47% pour 2017, ce qui a davantage empiré, sinon, alimenté la polémique jusqu’à la rhétorique suivante : ‘’les fortes croissances en Côte d’Ivoire n’ont eu aucun effet positif sur la pauvreté qui s’est aggravée’’.
C’est comme s’il avait été donné, et comme s’il est encore et toujours donné d’admettre et d’établir vaille que vaille, que la pauvreté s’aggrave ou stagne malgré les efforts et les prouesses du Président Ouattara.
Or donc, la pauvreté a toujours été en baisse en Côte d’Ivoire, depuis 2012 jusqu’aujourd’hui. Pour preuve, depuis janvier 2018, un expert a estimé le taux de pauvreté de 2017 dans l’intervalle de 44% à 42% et publié par deux fois dans le journal du parti au pouvoir pour attirer les attentions (LE PATRIOTE du 08 janvier 2018 et du 11 mai 2018), et ce n’est que huit (8) mois après, le Ministère du plan donna raison à l’expert en annonçant comme ce dernier (en janvier), un taux de pauvreté à la baisse de 44,5% pour 2017 (voir Fraternité Matin, 20 juillet, page 12).
Malheureusement pendant ce temps (janvier 2018 à juillet 2018), le mal s’est accru, le slogan: ‘’la pauvreté s’aggrave, près de la moitié de la population est pauvre’’ s’est empiré, au point que les analyses socio-économiques du Rapport du 07 juillet 2018 de l’Union européenne sur la Côte d’Ivoire, ont été faites sur la base des chiffres non actualisés et du taux de pauvreté aberrant de 47% et qui n’a été officiellement réfuté que le 20 juillet 2018, c’est-à-dire, après que le mal soit fait’’.
L’expert postule que: ‘’ vous conviendrez avec moi, que sur la base de l’augmentation des revenus des paysans après la reprise du prix du cacao (chute en novembre 2016) et l’augmentation ne serait-ce que sensible des revenus des fonctionnaires, ce taux de pauvreté a encore baissé en 2018, plus bas que les 44,5% officiellement annoncés. Je peux même dire avec assurance qu’à ce jour, ce fameux taux de pauvreté qui a été le cheval de bataille de certains, est plus proche de la borne de 42% que de 44,5%. Et s’il n y a pas de chocs sur le revenu du monde agricole et que l’environnement macro se maintient, le taux de pauvreté se situera entre 40% et 38% à l’horizon 2020. En outre si le niveau de recouvrement de la TVA s’améliore encore plus, le taux de pauvreté devrait encore baisser davantage en 2020.
C’est l’Expertise en estimation que devait utiliser l’appareil statistique de la Côte d’Ivoire pour réagir à temps et même pour anticiper, mais le problème en statistique, c’est que l’estimation des agrégats ne s’improvise pas, mais s’apprend sur le terrain avec des experts chevronnés comme par exemples ceux du FMI ou de la Banque mondiale ou de la BAD…’’.
GROUPE DE REFLEXION VISION REPUBLICAINE (GRV-R)
Kalilou DEMBELE, membre du GRV-R
Ingénieur Statisticien Economiste
De 51% en 2011, elle est passée à 46,5% en 2015, ensuite, elle s'est situéé en 2017 entre 44% et 42%.
Avec la reprise à la hausse du prix du cacao et d'autres facteurs positifs, le taux de pauvreté est actuellement estimé au voisinage de 42%
Après le père fondateur de la nation ivoirienne, feu Félix Houphouët Boigny, aucun Président de la République de Côte d’Ivoire n’a autant travaillé que le Président Alassane Ouattara.
Malgré les travaux d’hercule du Président Ouattara, le social n’a pas été valorisé par les instances qui devaient le réaliser; on entend les mêmes slogans: «il n’y a pas d’emplois », «la pauvreté s’aggrave», «on ne mange pas les routes et les ponts» et ces slogans se sont amplifiés jusque dans les confins de la Côte d’Ivoire, sur les réseaux sociaux, dans la presse nationale et internationale.
C’est l’appareil statistique qui devait évaluer les impacts sociaux des œuvres du Président de la République, notamment, en matière de réduction de pauvreté, ou à défaut, il devait réagir à temps et prouver le contraire de ces slogans de sabotage. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, aucun engagement et/ou une prise d’initiative à cette fin n’ont été constatés, certains ont même trouvé un taux de pauvreté élevé de 47% pour 2017, ce qui a davantage empiré, sinon, alimenté la polémique jusqu’à la rhétorique suivante : ‘’les fortes croissances en Côte d’Ivoire n’ont eu aucun effet positif sur la pauvreté qui s’est aggravée’’.
C’est comme s’il avait été donné, et comme s’il est encore et toujours donné d’admettre et d’établir vaille que vaille, que la pauvreté s’aggrave ou stagne malgré les efforts et les prouesses du Président Ouattara.
Or donc, la pauvreté a toujours été en baisse en Côte d’Ivoire, depuis 2012 jusqu’aujourd’hui. Pour preuve, depuis janvier 2018, un expert a estimé le taux de pauvreté de 2017 dans l’intervalle de 44% à 42% et publié par deux fois dans le journal du parti au pouvoir pour attirer les attentions (LE PATRIOTE du 08 janvier 2018 et du 11 mai 2018), et ce n’est que huit (8) mois après, le Ministère du plan donna raison à l’expert en annonçant comme ce dernier (en janvier), un taux de pauvreté à la baisse de 44,5% pour 2017 (voir Fraternité Matin, 20 juillet, page 12).
Malheureusement pendant ce temps (janvier 2018 à juillet 2018), le mal s’est accru, le slogan: ‘’la pauvreté s’aggrave, près de la moitié de la population est pauvre’’ s’est empiré, au point que les analyses socio-économiques du Rapport du 07 juillet 2018 de l’Union européenne sur la Côte d’Ivoire, ont été faites sur la base des chiffres non actualisés et du taux de pauvreté aberrant de 47% et qui n’a été officiellement réfuté que le 20 juillet 2018, c’est-à-dire, après que le mal soit fait’’.
L’expert postule que: ‘’ vous conviendrez avec moi, que sur la base de l’augmentation des revenus des paysans après la reprise du prix du cacao (chute en novembre 2016) et l’augmentation ne serait-ce que sensible des revenus des fonctionnaires, ce taux de pauvreté a encore baissé en 2018, plus bas que les 44,5% officiellement annoncés. Je peux même dire avec assurance qu’à ce jour, ce fameux taux de pauvreté qui a été le cheval de bataille de certains, est plus proche de la borne de 42% que de 44,5%. Et s’il n y a pas de chocs sur le revenu du monde agricole et que l’environnement macro se maintient, le taux de pauvreté se situera entre 40% et 38% à l’horizon 2020. En outre si le niveau de recouvrement de la TVA s’améliore encore plus, le taux de pauvreté devrait encore baisser davantage en 2020.
C’est l’Expertise en estimation que devait utiliser l’appareil statistique de la Côte d’Ivoire pour réagir à temps et même pour anticiper, mais le problème en statistique, c’est que l’estimation des agrégats ne s’improvise pas, mais s’apprend sur le terrain avec des experts chevronnés comme par exemples ceux du FMI ou de la Banque mondiale ou de la BAD…’’.
GROUPE DE REFLEXION VISION REPUBLICAINE (GRV-R)
Kalilou DEMBELE, membre du GRV-R
Ingénieur Statisticien Economiste