La publication des différentes listes des candidats aux élections municipales et régionales a le mérite de situer l’opinion sur la réalité des acteurs appelés à s’affronter dans les régions et les communes de Côte d’Ivoire. Ces derniers ainsi que les formations politiques qu’ils sont censés représenter affûtent depuis longtemps déjà leurs armes et leurs stratégies de conquête du pouvoir local.
C’est dans ce contexte que la situation politique confuse dans les départements de katiola et de Niakara, réputés bastion du RDR ne manque pas d’intriguer au regard du comportement de certains responsables locaux de ce parti. Ils ont vraisemblablement pris leurs distances vis-à-vis de la haute Direction dont les décisions sont foulées au pied parce que jugées sans effet et convaincus aussi qu’aucune sanction disciplinaire ne sera jamais prise à leur encontre.
En effet, comment comprendre qu’à Katiola, alors même que le Maire sortant Camara Thomas, forme une liste RHDP (RDR-PDCI) se retrouve en compétition avec une liste indépendante d’obédience RDR conduite par KONE Kaotan par devant militant reconnu du RDR? Qu’est ce qui pourrait expliquer cette forme d’adversité qui ne manque pas de rappeler le souvenir de vieilles querelles de clans opposés qui pendant très longtemps avaient ankylosé la vie politique à Katiola ?
Assurément, Cette triste situation sur fond de problèmes de personnes ne peut déboucher que sur une prise en otage des populations engluées dans des querelles ethnocentriques et la fragilisation de l’électorat RDR ?
A cela s’ajoute le fait qu’aux élections régionales dans le Hambol, le PDCI allié au RDR aux municipales à Katiola, présente une liste en propre conduite par la députée RHDP Touré Kinaya Juliette qui doit son élection en cette qualité à l’électorat RDR très majoritaire ; cette donne est du reste reconnue par toute la classe politique locale.
Dans une telle situation, a-t-on besoin d’être expert en sciences po, pour savoir que l’alliance que le PDCI passe avec le RDR aux municipales est une alliance de dupe, d’opportunisme et de circonstance ? Le PDCI entend se réserver une présence confortable au sein du Conseil municipal tout en poursuivant un objectif beaucoup plus ambitieux, celui de remporter les régionales, comptant ainsi sur l’émiettement et l’étourdissement de l’électorat RDR.
Le jeu en vaut la chandelle, les stratèges locaux du PDCI, tentent un coup de poker en s’appuyant sur les contradictions internes entre les dirigeants locaux du RDR
De fait, face à la liste aux régionales, conduite par KONATE kalhil adoubé par la Direction du RDR, se dresse une liste dite indépendante conduite par TRAORE Gnoumaplin Ibrahim par devant Secrétaire départemental RDR du département de Niakara qui n’aura pas attendu pour dérouler sa stratégie d’instrumentalisation des structures de base du parti. Il entraîne avec lui deux de ses adjoints KONE Pierre Conseiller Pédagogique d’Inspection (CPI) et Ouattara Mohamed Zanga professeur de mathématiques dans un établissement secondaire à Cocody. Tous les deux sont fortement impliqués dans des candidatures indépendantes aux municipales à Niakara et à Tafiré. Comment dans ces conditions, ne pas craindre que les militants RDR ne soient désorientés ?
Alors, il convient d’interpeler ici et maintenant la haute direction du Parti, le RDR. Jusqu’à quand les hautes instances vont elles se défaire de leur mutisme en réagissant de manière prompte. Jusqu’à quand la Direction se fera respecter, si elle ne veut pas que le militant lambda se fasse à l’idée qu’elle est non seulement coupée pour de bon de la base, mais également qu’elle cautionne tous les actes de défiance et d’indiscipline constatés çà et là lors des élections locales ?
Il faut admettre dès lors qu’un militant, de surcroît un responsable local venant à se mettre dans une posture de défiance outrée et crée les conditions objectives d’un échec programmé du parti dans une zone donnée, le moins qu’on puisse prendre comme mesure diligente à titre conservatoire c’est la dissolution du secrétariat départemental comme c’est le cas qui prévaut à Niakara quitte à organiser ultérieurement de nouvelles élections. Au surplus, les textes organiques du Parti présentent toute une panoplie de dispositions disciplinaires pour sanctionner de telles infractions. De la sorte, ces individus, une fois déchus de leurs titres et statuts politiques ne pourront pas abuser, en se prévalant d’honneurs quelconques, des militants de base. Quoiqu’on dise, les militants de base restent à la merci de ces manipulateurs qui n’hésitent pas à utiliser et l’image et les noms d’honorables responsables des hautes instances de la direction du Parti pour alimenter leurs discours politiques.
En définitive, Il faut convenir de ce que le parrainage d’un parti à un candidat n’est pas uniquement le fait de modestes concours financiers dont il pourrait bénéficier mais plutôt la faculté conférée au candidat à disposer de l’appareil du parti à travers ses différents compartiments et principalement l’appui des structures de base opérant sur le terrain. Alors, prenons garde !!! Si par des stratagèmes et/ou par la ruse, un individu parvenait à disposer de l’appareil du parti ou à corrompre les animateurs des sections ainsi que des structures spécialisées, ce serait une véritable catastrophe pour la stabilité du parti lui-même. A-t-on besoin de proclamer que les élections municipales et régionales du 13 octobre 2018 prochain, représentent un test en grandeur nature pour chacun des partis ayant quelques prétentions pour 2020 ? A bon entendeur…
KONE KLOTAMINAN /militant de base RDR dans la Région du Hambol
C’est dans ce contexte que la situation politique confuse dans les départements de katiola et de Niakara, réputés bastion du RDR ne manque pas d’intriguer au regard du comportement de certains responsables locaux de ce parti. Ils ont vraisemblablement pris leurs distances vis-à-vis de la haute Direction dont les décisions sont foulées au pied parce que jugées sans effet et convaincus aussi qu’aucune sanction disciplinaire ne sera jamais prise à leur encontre.
En effet, comment comprendre qu’à Katiola, alors même que le Maire sortant Camara Thomas, forme une liste RHDP (RDR-PDCI) se retrouve en compétition avec une liste indépendante d’obédience RDR conduite par KONE Kaotan par devant militant reconnu du RDR? Qu’est ce qui pourrait expliquer cette forme d’adversité qui ne manque pas de rappeler le souvenir de vieilles querelles de clans opposés qui pendant très longtemps avaient ankylosé la vie politique à Katiola ?
Assurément, Cette triste situation sur fond de problèmes de personnes ne peut déboucher que sur une prise en otage des populations engluées dans des querelles ethnocentriques et la fragilisation de l’électorat RDR ?
A cela s’ajoute le fait qu’aux élections régionales dans le Hambol, le PDCI allié au RDR aux municipales à Katiola, présente une liste en propre conduite par la députée RHDP Touré Kinaya Juliette qui doit son élection en cette qualité à l’électorat RDR très majoritaire ; cette donne est du reste reconnue par toute la classe politique locale.
Dans une telle situation, a-t-on besoin d’être expert en sciences po, pour savoir que l’alliance que le PDCI passe avec le RDR aux municipales est une alliance de dupe, d’opportunisme et de circonstance ? Le PDCI entend se réserver une présence confortable au sein du Conseil municipal tout en poursuivant un objectif beaucoup plus ambitieux, celui de remporter les régionales, comptant ainsi sur l’émiettement et l’étourdissement de l’électorat RDR.
Le jeu en vaut la chandelle, les stratèges locaux du PDCI, tentent un coup de poker en s’appuyant sur les contradictions internes entre les dirigeants locaux du RDR
De fait, face à la liste aux régionales, conduite par KONATE kalhil adoubé par la Direction du RDR, se dresse une liste dite indépendante conduite par TRAORE Gnoumaplin Ibrahim par devant Secrétaire départemental RDR du département de Niakara qui n’aura pas attendu pour dérouler sa stratégie d’instrumentalisation des structures de base du parti. Il entraîne avec lui deux de ses adjoints KONE Pierre Conseiller Pédagogique d’Inspection (CPI) et Ouattara Mohamed Zanga professeur de mathématiques dans un établissement secondaire à Cocody. Tous les deux sont fortement impliqués dans des candidatures indépendantes aux municipales à Niakara et à Tafiré. Comment dans ces conditions, ne pas craindre que les militants RDR ne soient désorientés ?
Alors, il convient d’interpeler ici et maintenant la haute direction du Parti, le RDR. Jusqu’à quand les hautes instances vont elles se défaire de leur mutisme en réagissant de manière prompte. Jusqu’à quand la Direction se fera respecter, si elle ne veut pas que le militant lambda se fasse à l’idée qu’elle est non seulement coupée pour de bon de la base, mais également qu’elle cautionne tous les actes de défiance et d’indiscipline constatés çà et là lors des élections locales ?
Il faut admettre dès lors qu’un militant, de surcroît un responsable local venant à se mettre dans une posture de défiance outrée et crée les conditions objectives d’un échec programmé du parti dans une zone donnée, le moins qu’on puisse prendre comme mesure diligente à titre conservatoire c’est la dissolution du secrétariat départemental comme c’est le cas qui prévaut à Niakara quitte à organiser ultérieurement de nouvelles élections. Au surplus, les textes organiques du Parti présentent toute une panoplie de dispositions disciplinaires pour sanctionner de telles infractions. De la sorte, ces individus, une fois déchus de leurs titres et statuts politiques ne pourront pas abuser, en se prévalant d’honneurs quelconques, des militants de base. Quoiqu’on dise, les militants de base restent à la merci de ces manipulateurs qui n’hésitent pas à utiliser et l’image et les noms d’honorables responsables des hautes instances de la direction du Parti pour alimenter leurs discours politiques.
En définitive, Il faut convenir de ce que le parrainage d’un parti à un candidat n’est pas uniquement le fait de modestes concours financiers dont il pourrait bénéficier mais plutôt la faculté conférée au candidat à disposer de l’appareil du parti à travers ses différents compartiments et principalement l’appui des structures de base opérant sur le terrain. Alors, prenons garde !!! Si par des stratagèmes et/ou par la ruse, un individu parvenait à disposer de l’appareil du parti ou à corrompre les animateurs des sections ainsi que des structures spécialisées, ce serait une véritable catastrophe pour la stabilité du parti lui-même. A-t-on besoin de proclamer que les élections municipales et régionales du 13 octobre 2018 prochain, représentent un test en grandeur nature pour chacun des partis ayant quelques prétentions pour 2020 ? A bon entendeur…
KONE KLOTAMINAN /militant de base RDR dans la Région du Hambol