Près de 90% des pesticides frauduleux entrent en Côte d’Ivoire par la frontière Est, déplore le ministère ivoirien de l'Agriculture et du Développement rural.
« Le poste frontalier terrestre de Takikro dans le département de Koun-Fao est la plaque tournante de cette fraude », a précisé le directeur de la Protection des végétaux et du Contrôle de la qualité du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Silué Gnénéyéri, lors d'un atelier jeudi à Abengourou.
M. Silué, par ailleurs président du Comité pesticide de Côte d’Ivoire a invité tous les membres des 108 comités départementaux de lutte contre les pesticides illégaux (CDLPI) à s’impliquer davantage dans la sensibilisation et la lutte contre les pesticides frauduleux sur l’ensemble du territoire national.
Plus de 90 personnes, membres des comités départementaux de lutte contre les pesticides illégaux (CDLPI) des départements d’Abengourou, de Béttié, Akoupé, Bongouanou, Arrah et de M’Batto ont pris part à cette rencontre présidée par le préfet de la région de l’Indénié Djuablin, préfet du département d’Abengourou Fady Ouattara.
« Les produits phytosanitaires doivent être utilisés en respectant scrupuleusement les consignes inscrites sur les étiquettes», a conseillé le directeur exécutif de CropLife Côte d’Ivoire, Yoboué Roger, dans une note d’information transmise à l’AIP, vendredi.
Selon l’expert, les produits phytosanitaires déclarés obsolètes contiennent souvent des substances interdites ou inconnues, dangereuses avec de graves conséquences sur l’homme et l’environnement. Plusieurs pesticides frauduleux ont été identifiés comme cancérigènes ou à effets tératogènes.
L’Afrique ne consomme que 4% du volume mondial de pesticides dans le monde loin derrière l’Amérique du nord 18,5 et l’Europe 22%. En Côte d’Ivoire, on estime en 2018, que 20% des pesticides utilisés en agriculture sont frauduleux contre 40% en 2012. L’objectif visé est de réduire ce taux à 10% à l’horizon 2020.
(AIP)
bsb/tm
« Le poste frontalier terrestre de Takikro dans le département de Koun-Fao est la plaque tournante de cette fraude », a précisé le directeur de la Protection des végétaux et du Contrôle de la qualité du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Silué Gnénéyéri, lors d'un atelier jeudi à Abengourou.
M. Silué, par ailleurs président du Comité pesticide de Côte d’Ivoire a invité tous les membres des 108 comités départementaux de lutte contre les pesticides illégaux (CDLPI) à s’impliquer davantage dans la sensibilisation et la lutte contre les pesticides frauduleux sur l’ensemble du territoire national.
Plus de 90 personnes, membres des comités départementaux de lutte contre les pesticides illégaux (CDLPI) des départements d’Abengourou, de Béttié, Akoupé, Bongouanou, Arrah et de M’Batto ont pris part à cette rencontre présidée par le préfet de la région de l’Indénié Djuablin, préfet du département d’Abengourou Fady Ouattara.
« Les produits phytosanitaires doivent être utilisés en respectant scrupuleusement les consignes inscrites sur les étiquettes», a conseillé le directeur exécutif de CropLife Côte d’Ivoire, Yoboué Roger, dans une note d’information transmise à l’AIP, vendredi.
Selon l’expert, les produits phytosanitaires déclarés obsolètes contiennent souvent des substances interdites ou inconnues, dangereuses avec de graves conséquences sur l’homme et l’environnement. Plusieurs pesticides frauduleux ont été identifiés comme cancérigènes ou à effets tératogènes.
L’Afrique ne consomme que 4% du volume mondial de pesticides dans le monde loin derrière l’Amérique du nord 18,5 et l’Europe 22%. En Côte d’Ivoire, on estime en 2018, que 20% des pesticides utilisés en agriculture sont frauduleux contre 40% en 2012. L’objectif visé est de réduire ce taux à 10% à l’horizon 2020.
(AIP)
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