Dans cet entretien exclusif, le nouveau président de l’union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) annonce de futures actions et dresse la situation au sein de son parti.
Monsieur le président, cela fait deux mois que vous avez été porté à la tête de l’union pour la Côte d’Ivoire. Comment se porte votre parti depuis votre élection ?
Je vous remercie pour l’opportunité que vous m’offrez pour me prononcer sur des sujets de l’actualité politique. Pour revenir à votre question, inutile de revenir sur les événements qui ont précédé mon élection à la tête du parti. Dès mon élection, je me suis engagé pour la mission première que m’a confiée le congrès, conduire le processus d’intégration de l’UPCI au parti unifié RHDP. De ce fait, nous avons participé le lundi 16 juillet 2018 à l’assemblée générale constitutive du RHDP unifié avec 6 membres fondateurs. Nous sommes dans le processus de mise en place des organes du RHDP unifié. Nous estimons que nous sommes en train de remplir cette première mission. La deuxième mission que m’a confiée le congrès est de réunifier et ramener l’unité. De grands pas ont été posés à ce niveau même si l’œuvre de réconciliation et de cohésion se poursuit. Nous avons tendu la main à tous les cadres même ceux qui avaient pris leur distance des activités du parti depuis le départ du ministre Gnamien Konan. Nous nous sommes engagés dans un véritable chantier de rassemblement pour un UPCI fort. Comme vous pouvez le constater à travers le nouveau directoire du parti, plusieurs cadres qui avaient quitté le parti après l’ère Gnamien Konan sont de retour. Suite à la crise qui a secoué le parti ces derniers mois , plusieurs pontes du parti nous ont rejoint. Je citerai la vice présidente de l’assemblée nationale, l’honorable Dogbo BELMONDE , la présidente des femmes, KONE Bintou et plusieurs membres de l’ancien bureau qui figurent dans la nouvelle direction. Au niveau des coordinations, nous revendiquons les 4/5 des coordinations. Je puis donc vous dire que le bilan pour l’heure est largement positif.
Quelles sont vos prochaines actions sur le terrain ?
Nous allons débuter une tournée de remobilisation dans nos différentes coordinations. Nous procéderons à l’installation de la cellule de réflexion des universitaires de l’UPCI et de grandes rencontres sont prévues avec les femmes, les jeunes et les enseignants du parti.
À quoi répond cette dynamique d’occupation du terrain quand on sait que l’UPCI est appelée à disparaître très bientôt au profit du RHDP ?
Un homme et un parti politique se détermine par le terrain. Notre parti sort de plusieurs mois de crises. Et il est de notre devoir de remobiliser les militants , de rendre nos bases fortes avant le congrès constitutif de l’UPCI . Plus les partis d’origines sont forts, plus le RHDP unifié sera fort. Nous allons continuer de ratisser large, étendre nos bases afin d’apporter un parti fort au RHDP unifié.
L’ancien président Me Soro continue de se proclamer président de l’UPCI et estime que vous êtes un usurpateur. Quelle réponse pouvez vous lui apporter ?
Je vais vous prendre un seul exemple. Pour ces élections, tous les proches de Me Soro se présentent en candidat indépendant. C’est une manière implicite de dire aux militants et à l’opinion publique qui n’est plus le président et n’a plus l’UPCI. Et la minorité qui le suit devrait le comprendre ainsi. Les candidats du pdci vont sous la bannière pdci, idem pour ceux du RHDP, Fpi et les autres partis. Me Soro est donc entrain d’informer officiellement ses suiveurs qu’il n’a plus le parti.
Il ya de cela quelques semaines, Me Soro annonçait sur les réseaux sociaux et dans certaines organes de presse qu’il avait remporté une bataille juridique Sur « les égarés « Et que vous auriez été débouté par la justice. Qu’en est-il exactement ?
Quand une telle réaction vient d’un homme se disant homme de droit, cela me laisse perplexe. Mais je le comprends. Il a préféré tronquer la tenue d’homme de droit pour celui d’homme politique. Sinon, on n’a pas besoin d’être juriste pour comprendre que Me Soro Brahima cherche à berner et mettre en confiance la minorité de personnes qui le suit encore. Nous avons saisi la justice, principalement le juge des référés à l’effet d’interdire à me Soro d’utiliser le logo du parti, de parler au nom du parti et de libérer le siège du parti. Le juge a estimé que le dossier mérite d’ être étudier dans le fonds et par conséquent, nous devons saisir le juge des fonds. C’est tout. Vous savez , quand quelqu’un est entrain de se noyer, il s’agrippe à un tout petit morceau de bois qu’il va toucher. Si cela est pour lui une victoire, tant mieux. En tout cas, nous attendons la rentrée judiciaire pour que le juge des fonds se prononce. Et j’ai été ravi que Me Soro ait reconnu avoir confiance à la justice Ivoirienne . Nous aussi. Nous attendons que la justice puisse statuer sur les questions que nous lui avons soumises.
Quels sont vos liens avec le ministre Gnamien Konan et Est-ce que ses prises de position ne vous mettent pas en mauvaise posture vis-à-vis du pouvoir ?
Comment les prises de position du ministre Gnamien Konan peuvent engager l’UPCI ?
Aucunement. Depuis 2016, le ministre Gnamien Konan a quitté la tête de l’UPCI et a même créé un mouvement politique « la nouvelle Côte d’Ivoire ». Les prises de position du ministre Gnamien Konan n’engage que lui et son mouvement politique. Le ministre Gnamien Konan est un aîné pour qui j’ai beaucoup de respect . Notre dernière rencontre remonte à 2016 au cours d’une réunion du directoire de l’UPCI.
Plusieurs personnes continuent de s’interroger sur la non présence de l’UPCI au sein de l’actuel gouvernement au moment où le Président de la république avait annoncé l’entrée de tous les partis membres du RHDP au gouvernement. Qu’est ce qui peut expliquer l’absence de l’UPCI au gouvernement ?
La formation du gouvernement relève des prérogatives du Président de la république et du Premier ministre . Le président de la république est un homme de parole et nous lui faisons entièrement confiance. Le président de la république et le premier ministre sont des personnalités avisées. Nous sommes membres du RHDP , nous travaillons pour le rayonnement du RHDP . Et si le Président et le Premier ministre estiment à un moment donné avoir besoin de nos compétences à certaines responsabilités, nous nous mettrons à leur disposition. Mais pour l’heure, nous nous attelons au rassemblement des Ivoiriens autour du RHDP unifié, gage de stabilité et de développement de la Côte d’Ivoire.
Vous avez été récemment reçu par le premier ministre. De quoi avez parlé au cours de cette rencontre ?
En ma qualité de Président de parti membre du RHDP, j’ai eu l’honneur d’être reçu par le premier ministre. Nous avons parlé des activités du RHDP. J’ai saisi l’opportunité pour lui traduire le soutien et les félicitations de l’UPCI pour le travail gigantesque qu’il abat à la tête du gouvernement.
Comment arrivez-vous à votre âge à faire face aux lourdes responsabilités de Président de parti politique membre de la coalition au pouvoir ?
Je ne suis pas le premier jeune à avoir de grandes responsabilités politiques dans ce pays. Le ministre Amadou Kone, le ministre Abdourahmane Cissé, les ministres Mamadou Touré et Sidi Touré... il y’a plein d’exemples. La plupart était moins âgée que moi à l’époque où on leur confiait ces responsabilités. Je suis un enseignant et j’ai un doctorat. J’ai pleinement les capacités, les compétences pour diriger un parti politique et surtout j’ai la confiance des militants.
Vous sentez vous concerné par la nouvelle génération à qui le Président compte transmettre le pouvoir en 2020 ?
Je ne suis pas quand même pas de l’ancienne génération (rire)
Le 06 août dernier, le Président de la république dans son adresse à la nation a accordé l’amnistie à plusieurs hommes politiques notamment des cadres FPI détenus depuis les événements de la crise postelectorale. Comment avez-vous accueilli cette décision du Président de la république ?
Cette décision a surpris plusieurs personnes. Mais pas moi. Connaissant les qualités d’homme de paix du Président de la république et sa volonté de parvenir à la réconciliation totale de tous les fils et filles de ce pays, j’étais convaincu, qu’à un moment ou à un autre le Président de la république allait prendre cette décision. Et le Président de la république a choisi le bon moment. Parce que cette question était devenue un fonds de commerce pour certains politiciens. Ils trouveront d’autres arguments pour aller « berner et séduire » les militants. Pour terminer, je voudrais lancer un message à l’endroit de tous les militants de l’UPCI . Les rassurer qu’ils sont sur la bonne voie et qu’ils ne se sont pas trompés en s’engageant pour le RHDP unifié. Je voudrais lancer la mobilisation autour de tous les candidats RHDP pour les élections municipales et régionales à venir. J’invite les Ivoiriens à faire confiance au Président de la république, SEM Alassane Ouattara et au premier ministre AMADOU Gon Coulibaly, ainsi qu’au gouvernement qui s’attellent jour et nuit à préserver le climat de paix et d’unité. Avec le Président Alassane Ouattara et le RHDP, la Côte d’Ivoire avance.
Monsieur le président, cela fait deux mois que vous avez été porté à la tête de l’union pour la Côte d’Ivoire. Comment se porte votre parti depuis votre élection ?
Je vous remercie pour l’opportunité que vous m’offrez pour me prononcer sur des sujets de l’actualité politique. Pour revenir à votre question, inutile de revenir sur les événements qui ont précédé mon élection à la tête du parti. Dès mon élection, je me suis engagé pour la mission première que m’a confiée le congrès, conduire le processus d’intégration de l’UPCI au parti unifié RHDP. De ce fait, nous avons participé le lundi 16 juillet 2018 à l’assemblée générale constitutive du RHDP unifié avec 6 membres fondateurs. Nous sommes dans le processus de mise en place des organes du RHDP unifié. Nous estimons que nous sommes en train de remplir cette première mission. La deuxième mission que m’a confiée le congrès est de réunifier et ramener l’unité. De grands pas ont été posés à ce niveau même si l’œuvre de réconciliation et de cohésion se poursuit. Nous avons tendu la main à tous les cadres même ceux qui avaient pris leur distance des activités du parti depuis le départ du ministre Gnamien Konan. Nous nous sommes engagés dans un véritable chantier de rassemblement pour un UPCI fort. Comme vous pouvez le constater à travers le nouveau directoire du parti, plusieurs cadres qui avaient quitté le parti après l’ère Gnamien Konan sont de retour. Suite à la crise qui a secoué le parti ces derniers mois , plusieurs pontes du parti nous ont rejoint. Je citerai la vice présidente de l’assemblée nationale, l’honorable Dogbo BELMONDE , la présidente des femmes, KONE Bintou et plusieurs membres de l’ancien bureau qui figurent dans la nouvelle direction. Au niveau des coordinations, nous revendiquons les 4/5 des coordinations. Je puis donc vous dire que le bilan pour l’heure est largement positif.
Quelles sont vos prochaines actions sur le terrain ?
Nous allons débuter une tournée de remobilisation dans nos différentes coordinations. Nous procéderons à l’installation de la cellule de réflexion des universitaires de l’UPCI et de grandes rencontres sont prévues avec les femmes, les jeunes et les enseignants du parti.
À quoi répond cette dynamique d’occupation du terrain quand on sait que l’UPCI est appelée à disparaître très bientôt au profit du RHDP ?
Un homme et un parti politique se détermine par le terrain. Notre parti sort de plusieurs mois de crises. Et il est de notre devoir de remobiliser les militants , de rendre nos bases fortes avant le congrès constitutif de l’UPCI . Plus les partis d’origines sont forts, plus le RHDP unifié sera fort. Nous allons continuer de ratisser large, étendre nos bases afin d’apporter un parti fort au RHDP unifié.
L’ancien président Me Soro continue de se proclamer président de l’UPCI et estime que vous êtes un usurpateur. Quelle réponse pouvez vous lui apporter ?
Je vais vous prendre un seul exemple. Pour ces élections, tous les proches de Me Soro se présentent en candidat indépendant. C’est une manière implicite de dire aux militants et à l’opinion publique qui n’est plus le président et n’a plus l’UPCI. Et la minorité qui le suit devrait le comprendre ainsi. Les candidats du pdci vont sous la bannière pdci, idem pour ceux du RHDP, Fpi et les autres partis. Me Soro est donc entrain d’informer officiellement ses suiveurs qu’il n’a plus le parti.
Il ya de cela quelques semaines, Me Soro annonçait sur les réseaux sociaux et dans certaines organes de presse qu’il avait remporté une bataille juridique Sur « les égarés « Et que vous auriez été débouté par la justice. Qu’en est-il exactement ?
Quand une telle réaction vient d’un homme se disant homme de droit, cela me laisse perplexe. Mais je le comprends. Il a préféré tronquer la tenue d’homme de droit pour celui d’homme politique. Sinon, on n’a pas besoin d’être juriste pour comprendre que Me Soro Brahima cherche à berner et mettre en confiance la minorité de personnes qui le suit encore. Nous avons saisi la justice, principalement le juge des référés à l’effet d’interdire à me Soro d’utiliser le logo du parti, de parler au nom du parti et de libérer le siège du parti. Le juge a estimé que le dossier mérite d’ être étudier dans le fonds et par conséquent, nous devons saisir le juge des fonds. C’est tout. Vous savez , quand quelqu’un est entrain de se noyer, il s’agrippe à un tout petit morceau de bois qu’il va toucher. Si cela est pour lui une victoire, tant mieux. En tout cas, nous attendons la rentrée judiciaire pour que le juge des fonds se prononce. Et j’ai été ravi que Me Soro ait reconnu avoir confiance à la justice Ivoirienne . Nous aussi. Nous attendons que la justice puisse statuer sur les questions que nous lui avons soumises.
Quels sont vos liens avec le ministre Gnamien Konan et Est-ce que ses prises de position ne vous mettent pas en mauvaise posture vis-à-vis du pouvoir ?
Comment les prises de position du ministre Gnamien Konan peuvent engager l’UPCI ?
Aucunement. Depuis 2016, le ministre Gnamien Konan a quitté la tête de l’UPCI et a même créé un mouvement politique « la nouvelle Côte d’Ivoire ». Les prises de position du ministre Gnamien Konan n’engage que lui et son mouvement politique. Le ministre Gnamien Konan est un aîné pour qui j’ai beaucoup de respect . Notre dernière rencontre remonte à 2016 au cours d’une réunion du directoire de l’UPCI.
Plusieurs personnes continuent de s’interroger sur la non présence de l’UPCI au sein de l’actuel gouvernement au moment où le Président de la république avait annoncé l’entrée de tous les partis membres du RHDP au gouvernement. Qu’est ce qui peut expliquer l’absence de l’UPCI au gouvernement ?
La formation du gouvernement relève des prérogatives du Président de la république et du Premier ministre . Le président de la république est un homme de parole et nous lui faisons entièrement confiance. Le président de la république et le premier ministre sont des personnalités avisées. Nous sommes membres du RHDP , nous travaillons pour le rayonnement du RHDP . Et si le Président et le Premier ministre estiment à un moment donné avoir besoin de nos compétences à certaines responsabilités, nous nous mettrons à leur disposition. Mais pour l’heure, nous nous attelons au rassemblement des Ivoiriens autour du RHDP unifié, gage de stabilité et de développement de la Côte d’Ivoire.
Vous avez été récemment reçu par le premier ministre. De quoi avez parlé au cours de cette rencontre ?
En ma qualité de Président de parti membre du RHDP, j’ai eu l’honneur d’être reçu par le premier ministre. Nous avons parlé des activités du RHDP. J’ai saisi l’opportunité pour lui traduire le soutien et les félicitations de l’UPCI pour le travail gigantesque qu’il abat à la tête du gouvernement.
Comment arrivez-vous à votre âge à faire face aux lourdes responsabilités de Président de parti politique membre de la coalition au pouvoir ?
Je ne suis pas le premier jeune à avoir de grandes responsabilités politiques dans ce pays. Le ministre Amadou Kone, le ministre Abdourahmane Cissé, les ministres Mamadou Touré et Sidi Touré... il y’a plein d’exemples. La plupart était moins âgée que moi à l’époque où on leur confiait ces responsabilités. Je suis un enseignant et j’ai un doctorat. J’ai pleinement les capacités, les compétences pour diriger un parti politique et surtout j’ai la confiance des militants.
Vous sentez vous concerné par la nouvelle génération à qui le Président compte transmettre le pouvoir en 2020 ?
Je ne suis pas quand même pas de l’ancienne génération (rire)
Le 06 août dernier, le Président de la république dans son adresse à la nation a accordé l’amnistie à plusieurs hommes politiques notamment des cadres FPI détenus depuis les événements de la crise postelectorale. Comment avez-vous accueilli cette décision du Président de la république ?
Cette décision a surpris plusieurs personnes. Mais pas moi. Connaissant les qualités d’homme de paix du Président de la république et sa volonté de parvenir à la réconciliation totale de tous les fils et filles de ce pays, j’étais convaincu, qu’à un moment ou à un autre le Président de la république allait prendre cette décision. Et le Président de la république a choisi le bon moment. Parce que cette question était devenue un fonds de commerce pour certains politiciens. Ils trouveront d’autres arguments pour aller « berner et séduire » les militants. Pour terminer, je voudrais lancer un message à l’endroit de tous les militants de l’UPCI . Les rassurer qu’ils sont sur la bonne voie et qu’ils ne se sont pas trompés en s’engageant pour le RHDP unifié. Je voudrais lancer la mobilisation autour de tous les candidats RHDP pour les élections municipales et régionales à venir. J’invite les Ivoiriens à faire confiance au Président de la république, SEM Alassane Ouattara et au premier ministre AMADOU Gon Coulibaly, ainsi qu’au gouvernement qui s’attellent jour et nuit à préserver le climat de paix et d’unité. Avec le Président Alassane Ouattara et le RHDP, la Côte d’Ivoire avance.