A moins d’un mois des élections municipales du 13 octobre 2018, les imams de Port-Bouët sont déjà sur le qui-vive. Ils souhaitent un climat apaisé avant, pendant et après les consultations locales qui arrivent. Pour ce faire, ils ont donc organisé le 15 septembre dernier à la Grande Mosquée de Port-Bouët une cérémonie spéciale de prières et de bénédictions pour une campagne électorale dans la paix. Les hommes de Dieu ont fait une lecture coranique pour implorer le pardon et la grâce d’Allah pour que les élections locales prochaines se déroulent dans la fraternité, l’entente et la cohésion sociale.
En plus de la prière et des ‘’douahs » demandés à Allah, les imams ont aussi prodigué des conseils aux différents protagonistes. « Tous les candidats sont les enfants de Port-Bouët. Nous leur demandons d’être courtois dans leurs propos. Qu’ils se comprennent et qu’ils se donnent la main après les élections pour que Port-Bouët gagne. M. le Ministre, il faut souvent appeler les autres candidats et envoyer des sms à vos adversaires politiques. Cela nous aidera beaucoup à retrouver la paix à Port-Bouët », a demandé le cheik Falikou Diomandé à son illustre hôte. Le Ministre du Tourisme et des Loisirs a donc saisi l’occasion pour remettre sa candidature aux municipales 2018 dans les mains d’Allah. « Au moment où nous engageons bientôt la campagne officielle, on a jugé utile en tant que croyant de venir vers nos guides religieux pour qu’ils dressent des prières de paix pour toute la communauté de Port-Bouët d’abord et pour tout le pays. Nous voulons aussi confier la mission dans laquelle nous nous sommes lancés à Allah pour demander sa mansuétude et bénéficier de son onction. C’est aussi une démarche de foi pour dire à Dieu que nous ne sommes que ses serviteurs et que tout ce que nous allons faire est placé sous autorité. Qu’Allah nous éclaire et nous mette la bonne parole dans la bouche », a-t-il imploré.
Cette séance de prières s’est achevée par des doléances que les cheiks ont adressées au Ministre Siandou Fofana. « Aucune mosquée de Port-Bouët n’a un titre foncier. M. le Ministre, aidez-vous à avoir des documents fiables. De nombreuses habitations n’ont pas de papiers. Quand on entend un bruit de machine de passage, on demande aux enfants d’aller voir ce que c’est. Tous les jours, les habitants demandent à l’imam de leur quartier de les aider. Mais entre nous, que peut faire l’imam? On souffre. On ne dort pas. Il faut faire quelque chose pour les habitants de Port-Bouët », a sollicité l’imam de la Grande Mosquée de la commune balnéaire. Et comme à son habitude, le candidat RHDP s’est montré disposé pour le bien-être des habitants de Port-Bouët. « Ce que l’imam a dit est tout à fait édifiant. Quand il parlait, je l’ai écouté avec beaucoup d’attention et d’intérêt. Nous sommes là pour nous mettre à la disposition de la communauté. Les imams rencontrent au quotidien les populations et sont au fait de leurs préoccupations. Quand les propos viennent de la part des hommes de Dieu sur les problèmes des populations, il n’y a pas meilleurs témoins que cela. Par conséquent, nous en faisons nôtres toutes ces préoccupations que les hommes de Dieu ont énumérés. C’est la raison pour laquelle nous pensons que nous devrons être aux affaires à Port-Bouët car les problèmes sont nombreux et les questions soulevées sont importantes. Quand on est croyant, on est interpellé. Il ne faut pas que la vie des habitants de Port-Bouët soit une vie de peur quotidienne », a mentionné le ministre-candidat.
En plus de la prière et des ‘’douahs » demandés à Allah, les imams ont aussi prodigué des conseils aux différents protagonistes. « Tous les candidats sont les enfants de Port-Bouët. Nous leur demandons d’être courtois dans leurs propos. Qu’ils se comprennent et qu’ils se donnent la main après les élections pour que Port-Bouët gagne. M. le Ministre, il faut souvent appeler les autres candidats et envoyer des sms à vos adversaires politiques. Cela nous aidera beaucoup à retrouver la paix à Port-Bouët », a demandé le cheik Falikou Diomandé à son illustre hôte. Le Ministre du Tourisme et des Loisirs a donc saisi l’occasion pour remettre sa candidature aux municipales 2018 dans les mains d’Allah. « Au moment où nous engageons bientôt la campagne officielle, on a jugé utile en tant que croyant de venir vers nos guides religieux pour qu’ils dressent des prières de paix pour toute la communauté de Port-Bouët d’abord et pour tout le pays. Nous voulons aussi confier la mission dans laquelle nous nous sommes lancés à Allah pour demander sa mansuétude et bénéficier de son onction. C’est aussi une démarche de foi pour dire à Dieu que nous ne sommes que ses serviteurs et que tout ce que nous allons faire est placé sous autorité. Qu’Allah nous éclaire et nous mette la bonne parole dans la bouche », a-t-il imploré.
Cette séance de prières s’est achevée par des doléances que les cheiks ont adressées au Ministre Siandou Fofana. « Aucune mosquée de Port-Bouët n’a un titre foncier. M. le Ministre, aidez-vous à avoir des documents fiables. De nombreuses habitations n’ont pas de papiers. Quand on entend un bruit de machine de passage, on demande aux enfants d’aller voir ce que c’est. Tous les jours, les habitants demandent à l’imam de leur quartier de les aider. Mais entre nous, que peut faire l’imam? On souffre. On ne dort pas. Il faut faire quelque chose pour les habitants de Port-Bouët », a sollicité l’imam de la Grande Mosquée de la commune balnéaire. Et comme à son habitude, le candidat RHDP s’est montré disposé pour le bien-être des habitants de Port-Bouët. « Ce que l’imam a dit est tout à fait édifiant. Quand il parlait, je l’ai écouté avec beaucoup d’attention et d’intérêt. Nous sommes là pour nous mettre à la disposition de la communauté. Les imams rencontrent au quotidien les populations et sont au fait de leurs préoccupations. Quand les propos viennent de la part des hommes de Dieu sur les problèmes des populations, il n’y a pas meilleurs témoins que cela. Par conséquent, nous en faisons nôtres toutes ces préoccupations que les hommes de Dieu ont énumérés. C’est la raison pour laquelle nous pensons que nous devrons être aux affaires à Port-Bouët car les problèmes sont nombreux et les questions soulevées sont importantes. Quand on est croyant, on est interpellé. Il ne faut pas que la vie des habitants de Port-Bouët soit une vie de peur quotidienne », a mentionné le ministre-candidat.
