Les pertes et dommages consécutifs aux inondations qu’a connue la ville d’Abidjan durant le mois de juin, sont estimés à près de 18 milliards de francs CFA, a indiqué lundi, à Abidjan, Pr Ochou Delphin, lors de la cérémonie de restitution du rapport de la mission d’évaluation des pertes, des dommages et des besoins suite à ces inondations.
Le rapport, selon M. Ochou, relève que l’estimation des besoins suite à ces inondations urbaines, s’élève à près de 200 millions de francs CFA, notamment plus de 78 milliards de francs CFA à court terme, 75 milliards de francs CFA à moyen terme et un peu plus de 46 milliard de francs CFA à long terme.
Le directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Nasséré Kaba, a expliqué que suite aux pluies diluviennes, la Côte d’Ivoire a sollicité et obtenu l’appui de la Banque Mondiale, du Système des Nations Unies et de l’Union Européenne pour quantifier les pertes et dommages post-catastrophes en vue de l’élaboration d’un plan de relèvement.
« Je voudrais les exhorter à nous aider à mobiliser des fonds pour mettre en œuvre le Plan d’Action National RRC 2016-2020, le présent Plan de relèvement consécutif aux inondations de juin 2018, ainsi que d’autres initiatives, tout cela conformément aux prescriptions du Cadre de Sendai 2015-2030 », a-t-elle lancé.
Le représentant de la Banque mondiale à cette cérémonie, Mayé Diop, a assuré que son institution reste disposée à appuyer le gouvernement ivoirien pour la mise en œuvre des recommandations émanant de ce rapport de l’atelier.
La Côte d’Ivoire est confrontée de manière récurrente à des inondations et des glissements de terrains durant la saison des pluies, affectant principalement les zones urbaines, avec pour conséquences des pertes en vies humaines, des dégâts matériels, (…).
Ainsi, de 1996 à 2013, plus de 211 personnes ont perdu la vie suite aux inondations et glissements de terrains et qu’en 2011, 160 sites à risque d’inondation et glissement de terrain ainsi que 6 000 ménages très vulnérables ont été identifiés dans le District d’Abidjan.
En juin 2014, les pluies ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans plusieurs communes de la ville d’Abidjan et certaines villes, faisant au moins 39 pertes en vies humaines, de nombreuses maisons détruites, plusieurs biens perdus et des infrastructures routières endommagées.
En 2017, 15 décès ont été enregistrés, 1 139 maisons inondées, 233 habitations effondrées à cause des inondations. En 2018, suite aux pluies diluviennes survenues les 18 et 19 juin, l’on a enregistré 20 cas de décès dont 18 dans la ville d’Abidjan, d’importants dégâts matériels, 1 020 ménages sinistrés, avec de nombreux dégâts matériels.
(AIP)
Le rapport, selon M. Ochou, relève que l’estimation des besoins suite à ces inondations urbaines, s’élève à près de 200 millions de francs CFA, notamment plus de 78 milliards de francs CFA à court terme, 75 milliards de francs CFA à moyen terme et un peu plus de 46 milliard de francs CFA à long terme.
Le directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Nasséré Kaba, a expliqué que suite aux pluies diluviennes, la Côte d’Ivoire a sollicité et obtenu l’appui de la Banque Mondiale, du Système des Nations Unies et de l’Union Européenne pour quantifier les pertes et dommages post-catastrophes en vue de l’élaboration d’un plan de relèvement.
« Je voudrais les exhorter à nous aider à mobiliser des fonds pour mettre en œuvre le Plan d’Action National RRC 2016-2020, le présent Plan de relèvement consécutif aux inondations de juin 2018, ainsi que d’autres initiatives, tout cela conformément aux prescriptions du Cadre de Sendai 2015-2030 », a-t-elle lancé.
Le représentant de la Banque mondiale à cette cérémonie, Mayé Diop, a assuré que son institution reste disposée à appuyer le gouvernement ivoirien pour la mise en œuvre des recommandations émanant de ce rapport de l’atelier.
La Côte d’Ivoire est confrontée de manière récurrente à des inondations et des glissements de terrains durant la saison des pluies, affectant principalement les zones urbaines, avec pour conséquences des pertes en vies humaines, des dégâts matériels, (…).
Ainsi, de 1996 à 2013, plus de 211 personnes ont perdu la vie suite aux inondations et glissements de terrains et qu’en 2011, 160 sites à risque d’inondation et glissement de terrain ainsi que 6 000 ménages très vulnérables ont été identifiés dans le District d’Abidjan.
En juin 2014, les pluies ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans plusieurs communes de la ville d’Abidjan et certaines villes, faisant au moins 39 pertes en vies humaines, de nombreuses maisons détruites, plusieurs biens perdus et des infrastructures routières endommagées.
En 2017, 15 décès ont été enregistrés, 1 139 maisons inondées, 233 habitations effondrées à cause des inondations. En 2018, suite aux pluies diluviennes survenues les 18 et 19 juin, l’on a enregistré 20 cas de décès dont 18 dans la ville d’Abidjan, d’importants dégâts matériels, 1 020 ménages sinistrés, avec de nombreux dégâts matériels.
(AIP)