Un Atelier de restitution d’une étude commanditée par le Ministère des Eaux et Forêts en vue d’assurer la gestion durable de la faune sauvage en Côte d’ivoire pour une meilleure réglementation des activités de la filière viande de brousse et l’exploitation durable des ressources fauniques, s’est ouvert le mercredi 18 septembre 2018 à Abidjan.
Réalisée dans 34 localités, l’étude a révélé que la filière viande de brousse est un pôle économique très important pour le pays. De 2013 à 2015 ce secteur a engrangé 70,59 milliards de francs CFA pour une consommation de 77.545 tonnes. La contribution de la filière viande de brousse au PIB national est de 1,17% avec un revenu mensuel moyen de 210.000F CFA et un bénéfice allant de 50 à 100% du prix d’achat du gibier selon 85% des tenanciers. S’il est vraie qu’aucune espèce n’est épargnée, les plus consommées sont l’olacaude (agouti), le pangolin et la biche.
Cependant, a relevé l’étude, la mauvaise organisation de ce secteur créé un déséquilibre de l’écosystème et des pertes pour l’Etat et le secteur privé. D’où la recommandation faite de la mise en place de « La filière interprofessionnelle de la viande de brousse ». Cette plateforme devra permettre à l’Etat d’avoir une meilleure visibilité de ce secteur en pleine expansion, réduire les GAP avec une imposition fiscale pour l’Etat et une imposition pour permettre aux associations de ce secteur de bien fonctionner.
Le Colonel Soro, Directeur Général des faunes et de la Forêt s’est réjoui de la pertinence des résultats de l’étude bien que réalisée dans un contexte sanitaire de crise du virus à Ebola. ‘’Si le Ministère a commandité cette étude, c’est pour rationaliser et gérer cette filière de façon durable. Ce qui permettra de mettre fin au braconnage. La faune étant une ressource naturelle que l’Etat peut valoriser pour réaliser du profit’’, a dit le Colonel Soro. La création d’un cadre juridique pour accompagner le secteur a été évoquée également au cours de cet Atelier. Pour rappel la viande de brousse est la première source de protéines pour 2,11 % de ménages en Côte d’Ivoire. Soit 44.000 ménages, ce qui équivaut à 264.000 personnes en zone rurale.
Elisée B.
Réalisée dans 34 localités, l’étude a révélé que la filière viande de brousse est un pôle économique très important pour le pays. De 2013 à 2015 ce secteur a engrangé 70,59 milliards de francs CFA pour une consommation de 77.545 tonnes. La contribution de la filière viande de brousse au PIB national est de 1,17% avec un revenu mensuel moyen de 210.000F CFA et un bénéfice allant de 50 à 100% du prix d’achat du gibier selon 85% des tenanciers. S’il est vraie qu’aucune espèce n’est épargnée, les plus consommées sont l’olacaude (agouti), le pangolin et la biche.
Cependant, a relevé l’étude, la mauvaise organisation de ce secteur créé un déséquilibre de l’écosystème et des pertes pour l’Etat et le secteur privé. D’où la recommandation faite de la mise en place de « La filière interprofessionnelle de la viande de brousse ». Cette plateforme devra permettre à l’Etat d’avoir une meilleure visibilité de ce secteur en pleine expansion, réduire les GAP avec une imposition fiscale pour l’Etat et une imposition pour permettre aux associations de ce secteur de bien fonctionner.
Le Colonel Soro, Directeur Général des faunes et de la Forêt s’est réjoui de la pertinence des résultats de l’étude bien que réalisée dans un contexte sanitaire de crise du virus à Ebola. ‘’Si le Ministère a commandité cette étude, c’est pour rationaliser et gérer cette filière de façon durable. Ce qui permettra de mettre fin au braconnage. La faune étant une ressource naturelle que l’Etat peut valoriser pour réaliser du profit’’, a dit le Colonel Soro. La création d’un cadre juridique pour accompagner le secteur a été évoquée également au cours de cet Atelier. Pour rappel la viande de brousse est la première source de protéines pour 2,11 % de ménages en Côte d’Ivoire. Soit 44.000 ménages, ce qui équivaut à 264.000 personnes en zone rurale.
Elisée B.
