La justice ivoirienne a ordonné mercredi la « suspension des décisions » du Bureau politique du 17 juin 2018 du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a rapporté à APA le plaignant, Jérôme N’Guessan, un cadre du parti, à l’issue du procès.
« Le tribunal a ordonné la suspension des décisions du Bureau politique du PDCI du 17 juin 2018 », a indiqué Jérôme Koffi N’Guessan, membre du Bureau politique de cette formation politique.
M. N’Guessan a saisi le juge des référés du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, reprochant aux dirigeants du PDCI d’avoir délibéré dans des conditions « irrégulières ». Selon lui, cette séance a été « émaillée d’irrégularités tenant au défaut de la liste de présence » qu’à la qualité des participants.
Il a, auprès du tribunal soutenu que, la décision du Bureau politique a été « influencée » par « plus de 150 personnes recrutées » par le secrétaire exécutif en chef du PDCI, Maurice Kakou Guikahué, qui « leur a délivré des badges d’accès en qualité de membres du Bureau politique ».
Ces individus, dira-t-il, « introduits dans la salle, huaient les personnalités dont le vice-président de la République, tout chose qui a obligé le président du parti, président de séance à interrompre le débat de sorte que sur 75 personnes inscrites, seulement 25 ont pu prendre la parole ».
« Que le président Alassane Ouattara et M. Henri Konan Bédié (chef du PDCI) se retrouvent pour définir une nouvelle plateforme de collaboration, sans conditions, pour la paix en Côte d’Ivoire », a dit à APA Jérôme Koffi N’Guessan.
Le Bureau politique avait décidé d’examiner l’adhésion ou non du PDCI au Parti unifié RHDP, la coalition au pouvoir, à son prochain congrès prévu après la présidentielle de 2020. Mais suite à des divergences avec le parti présidentiel, le PDCI s’est récemment retiré du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix). L’acte de justice devrait être disponible vendredi.
AP/ls/APA
« Le tribunal a ordonné la suspension des décisions du Bureau politique du PDCI du 17 juin 2018 », a indiqué Jérôme Koffi N’Guessan, membre du Bureau politique de cette formation politique.
M. N’Guessan a saisi le juge des référés du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, reprochant aux dirigeants du PDCI d’avoir délibéré dans des conditions « irrégulières ». Selon lui, cette séance a été « émaillée d’irrégularités tenant au défaut de la liste de présence » qu’à la qualité des participants.
Il a, auprès du tribunal soutenu que, la décision du Bureau politique a été « influencée » par « plus de 150 personnes recrutées » par le secrétaire exécutif en chef du PDCI, Maurice Kakou Guikahué, qui « leur a délivré des badges d’accès en qualité de membres du Bureau politique ».
Ces individus, dira-t-il, « introduits dans la salle, huaient les personnalités dont le vice-président de la République, tout chose qui a obligé le président du parti, président de séance à interrompre le débat de sorte que sur 75 personnes inscrites, seulement 25 ont pu prendre la parole ».
« Que le président Alassane Ouattara et M. Henri Konan Bédié (chef du PDCI) se retrouvent pour définir une nouvelle plateforme de collaboration, sans conditions, pour la paix en Côte d’Ivoire », a dit à APA Jérôme Koffi N’Guessan.
Le Bureau politique avait décidé d’examiner l’adhésion ou non du PDCI au Parti unifié RHDP, la coalition au pouvoir, à son prochain congrès prévu après la présidentielle de 2020. Mais suite à des divergences avec le parti présidentiel, le PDCI s’est récemment retiré du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix). L’acte de justice devrait être disponible vendredi.
AP/ls/APA