Bouna-Les violences basées sur le genre (VBG) sont des violences dirigées spécifiquement contre un homme ou une femme, du fait de son sexe.
Elles constituent donc une violation des droits fondamentaux tels que le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit à la sécurité. Elles sont également une violation de l’égalité entre les hommes et les femmes, du principe de non-discrimination et de l’intégrité physique et mentale des personnes.
En Côte d’Ivoire, comme presque partout dans le monde, pour des raisons socioculturelles, cette forme de violence touche essentiellement les femmes (adultes, adolescentes ou jeunes enfants filles).
Les victimes issues de toutes les couches socioprofessionnelles, et dont les femmes rurales, constituent une cible privilégiée, du fait des pratiques traditionnelles dégradantes, humiliantes et traumatisantes telles que les mutilations génitales féminines (MGF) et les mariages précoces, les mariages forcés, mais également à cause de l’absence de structures de protection adéquates dans certaines régions.
Et c’est bien le cas à Bondoukou et à Bouna, dans le Nord de la Côte d’Ivoire où, plusieurs cas de violences faites aux femmes sont dénoncés, notamment les mariages forcés et précoces de la jeune fille, l’excision et les viols perpétrés sur les fillettes de cinq à sept ans. Ces dernières sont forcées à abandonner précocement le cursus scolaire entamé et d'autres, traumatisées.
L'éradication de ce fléau se veut donc nécessaire car les violences contre les femmes sont une menace pour la société dans la mesure où elles fragilisent, voire détruisent la cellule de base qu’est la famille. En outre, elles ont des incidences néfastes sur l’économie et le développement du pays. De ce fait, elles font l’objet de préoccupations tant internationales que nationales.
Cette éradication passe nécessairement par une synergie d'actions.
La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDEF), adoptée en 1979 et la Convention relative aux droits des Enfants (CDE), adoptée en 1989, constituent des instruments de protection des femmes et des enfants. Au plan interne, la Côte d’Ivoire a ratifié ces deux instruments juridiques majeurs respectivement en 1995 et en 1991, souligne-t-on.
Ces mécanismes de protection ont été renforcés en 2012 par l’adoption au plan national d’un Document de stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre qui couvre la période de 2013 à 2015. Toutefois, les VBG persistent dans cette localité du fait de certaines pesanteurs culturelles.
C'est pourquoi la sensibilisation accrue des communautés traditionnelles reste l'une des actions d'envergure à mener. A cela, doit s'ajoute une véritable répression de tout mis en cause pour une société avertie sur les sanctions de cette indélicatesse.
on/fmo
Par Oulaï Koatéhi Natem,
Correspondant de l'AIP à Bouna
Elles constituent donc une violation des droits fondamentaux tels que le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit à la sécurité. Elles sont également une violation de l’égalité entre les hommes et les femmes, du principe de non-discrimination et de l’intégrité physique et mentale des personnes.
En Côte d’Ivoire, comme presque partout dans le monde, pour des raisons socioculturelles, cette forme de violence touche essentiellement les femmes (adultes, adolescentes ou jeunes enfants filles).
Les victimes issues de toutes les couches socioprofessionnelles, et dont les femmes rurales, constituent une cible privilégiée, du fait des pratiques traditionnelles dégradantes, humiliantes et traumatisantes telles que les mutilations génitales féminines (MGF) et les mariages précoces, les mariages forcés, mais également à cause de l’absence de structures de protection adéquates dans certaines régions.
Et c’est bien le cas à Bondoukou et à Bouna, dans le Nord de la Côte d’Ivoire où, plusieurs cas de violences faites aux femmes sont dénoncés, notamment les mariages forcés et précoces de la jeune fille, l’excision et les viols perpétrés sur les fillettes de cinq à sept ans. Ces dernières sont forcées à abandonner précocement le cursus scolaire entamé et d'autres, traumatisées.
L'éradication de ce fléau se veut donc nécessaire car les violences contre les femmes sont une menace pour la société dans la mesure où elles fragilisent, voire détruisent la cellule de base qu’est la famille. En outre, elles ont des incidences néfastes sur l’économie et le développement du pays. De ce fait, elles font l’objet de préoccupations tant internationales que nationales.
Cette éradication passe nécessairement par une synergie d'actions.
La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDEF), adoptée en 1979 et la Convention relative aux droits des Enfants (CDE), adoptée en 1989, constituent des instruments de protection des femmes et des enfants. Au plan interne, la Côte d’Ivoire a ratifié ces deux instruments juridiques majeurs respectivement en 1995 et en 1991, souligne-t-on.
Ces mécanismes de protection ont été renforcés en 2012 par l’adoption au plan national d’un Document de stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre qui couvre la période de 2013 à 2015. Toutefois, les VBG persistent dans cette localité du fait de certaines pesanteurs culturelles.
C'est pourquoi la sensibilisation accrue des communautés traditionnelles reste l'une des actions d'envergure à mener. A cela, doit s'ajoute une véritable répression de tout mis en cause pour une société avertie sur les sanctions de cette indélicatesse.
on/fmo
Par Oulaï Koatéhi Natem,
Correspondant de l'AIP à Bouna