Un Atelier de revue des autorisations de financement sur le Fonds d’Etudes s’est ouvert ce jeudi 20 septembre 2018 à Abidjan, en présence d’Adama Coulibaly, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances.
Dans son discours de présentation du contexte de l’Atelier, Antoine MIMBA, Conseiller Technique au Ministère de l’Economie et des Finances et Coordonnateur du Secrétariat Technique du Fonds d’Etude a expliqué que l’objectif fixé par le Gouvernement en mettant en place le Fonds spécial dédié aux études, est de garantir une utilisation efficiente et efficace des crédits budgétaires destinés à réaliser les études et à renforcer ainsi la croissance économique.
Il a ensuite fait un bref bilan de la mise en œuvre de ce fonds après quatre années. Ainsi ce sont 191 études initiées par 27 ministères et 02 institutions pour un montant total de 97,7 milliards de F CFA. Sur ces 191 études, 117 ont été déjà réalisées, soit 60%, 50 sont en cours de réalisation, soit 25% et 24 n’ont pas encore démarré, soit 15%.
Sur les 86,5 milliards de F CFA accordés au titre de la dotation budgétaire, 54,2 milliards ont été payés par le Trésor Public au 24 juillet 2018. Selon Antoine MIMBA, ce résultat est le fruit des efforts combinés de tous les acteurs de l’exécution des dépenses sur le Fonds d’Etudes.
Il a également indiqué que sur 46 requêtes de financement d’étude reçues au cours de la gestion 2018, 21 ne respectaient pas les critères d’éligibilité au Fonds d’Etudes notamment l’inscription des projets afférents au Plan National de Développement (PND) et la transmission des annexes financières détaillées telles que prévues par les dispositions réglementaires en la matière. Au titre des gestions antérieures, sur environ 76,5 milliards de F CFA de dotations budgétaires accordées au Fonds d’études, 49,5 milliards de F CFA ont été consommés et 27 milliards de F CFA annulés en raison de l’impossibilité du report de crédit d’une gestion à une autre.
Les travaux de l’Atelier vont porter entre autres sur ‘’le processus de passation des marchés sur le Fonds d’Etudes’’, ‘’les contrôles exercés par le contrôle financier’’, etc.
Le Directeur de Cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly a estimé que bien que les résultats des quatre premières années soient relativement satisfaisants, ils n’occultent pas les difficultés liées au rythme de consommation des crédits et la maîtrise des procédures d’exécution des dépenses sur le Fonds d’Etudes par les ministères. Il a en outre dénoncé le fait que malgré les études réalisées souvent à des coûts élevés, les ouvrages et les travaux ne sont pas à la hauteur des attentes du Gouvernement à cause de leur dégradation rapide. Afin de permettre au Fonds de jouer efficacement son rôle, Adam Coulibaly suggère la mise en place d’un mécanisme de régulation du rythme de consommation des crédits sur le fonds – la mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation des études initiées par les différents ministères – le renforcement du partenariat avec les bailleurs de fonds afin de bénéficier de leur appui – la maîtrise par les principaux acteurs des procédures d’exécution des dépenses sur le Fonds d’Etudes.
Cet Atelier a enregistré la participation de plusieurs acteurs de structures étatiques.
Elisée B.
Dans son discours de présentation du contexte de l’Atelier, Antoine MIMBA, Conseiller Technique au Ministère de l’Economie et des Finances et Coordonnateur du Secrétariat Technique du Fonds d’Etude a expliqué que l’objectif fixé par le Gouvernement en mettant en place le Fonds spécial dédié aux études, est de garantir une utilisation efficiente et efficace des crédits budgétaires destinés à réaliser les études et à renforcer ainsi la croissance économique.
Il a ensuite fait un bref bilan de la mise en œuvre de ce fonds après quatre années. Ainsi ce sont 191 études initiées par 27 ministères et 02 institutions pour un montant total de 97,7 milliards de F CFA. Sur ces 191 études, 117 ont été déjà réalisées, soit 60%, 50 sont en cours de réalisation, soit 25% et 24 n’ont pas encore démarré, soit 15%.
Sur les 86,5 milliards de F CFA accordés au titre de la dotation budgétaire, 54,2 milliards ont été payés par le Trésor Public au 24 juillet 2018. Selon Antoine MIMBA, ce résultat est le fruit des efforts combinés de tous les acteurs de l’exécution des dépenses sur le Fonds d’Etudes.
Il a également indiqué que sur 46 requêtes de financement d’étude reçues au cours de la gestion 2018, 21 ne respectaient pas les critères d’éligibilité au Fonds d’Etudes notamment l’inscription des projets afférents au Plan National de Développement (PND) et la transmission des annexes financières détaillées telles que prévues par les dispositions réglementaires en la matière. Au titre des gestions antérieures, sur environ 76,5 milliards de F CFA de dotations budgétaires accordées au Fonds d’études, 49,5 milliards de F CFA ont été consommés et 27 milliards de F CFA annulés en raison de l’impossibilité du report de crédit d’une gestion à une autre.
Les travaux de l’Atelier vont porter entre autres sur ‘’le processus de passation des marchés sur le Fonds d’Etudes’’, ‘’les contrôles exercés par le contrôle financier’’, etc.
Le Directeur de Cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly a estimé que bien que les résultats des quatre premières années soient relativement satisfaisants, ils n’occultent pas les difficultés liées au rythme de consommation des crédits et la maîtrise des procédures d’exécution des dépenses sur le Fonds d’Etudes par les ministères. Il a en outre dénoncé le fait que malgré les études réalisées souvent à des coûts élevés, les ouvrages et les travaux ne sont pas à la hauteur des attentes du Gouvernement à cause de leur dégradation rapide. Afin de permettre au Fonds de jouer efficacement son rôle, Adam Coulibaly suggère la mise en place d’un mécanisme de régulation du rythme de consommation des crédits sur le fonds – la mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation des études initiées par les différents ministères – le renforcement du partenariat avec les bailleurs de fonds afin de bénéficier de leur appui – la maîtrise par les principaux acteurs des procédures d’exécution des dépenses sur le Fonds d’Etudes.
Cet Atelier a enregistré la participation de plusieurs acteurs de structures étatiques.
Elisée B.