Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) va « faire appel » à la suite de la suspension du bureau politique du 17 juin 2018, a annoncé jeudi Me Patrice Kouassi, député de la formation, lors d’une conférence de presse du Groupe parlementaire du Pdci.
« L’ordonnance qui a été rendue, hier (mercredi), oui, nous allons faire appel de cette ordonnance pour une question de principe. Nous allons faire appel contre cette ordonnance, même si je considère qu’il n’y aura plus de challenge », a dit Me Patrice Kouassi.
Selon lui cette «ordonnance de référé s’explique dans cette vaste machination de déstabilisation du Pdci » car la demande d’annulation du bureau politique du 17 juin par Jérôme Nguessan, membre du Bureau politique, ne présente par un caractère d’ « urgence ».
« Quand on saisit le juge des référés, en général il y a urgence, c’est la caractéristique particulière du juge des référés (…) vous savez tous que la décision du bureau politique, prise depuis le 17 juin, il y a plus de trois mois, je pense qu’ il n’y a plus d’urgence », a-t-il soutenu.
« Je pense que derrière, il y a une cabale politique. Les résolutions du bureau politique sont suspendues, mais de quelles résolutions s’agit-il » puisque le Pdci qui avait décidé de se prononcer sur son adhésion ou non au Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir, s’est retiré de la coalition, a-t-il poursuivi.
M. Dodo Dibahi, un autre député, membre du Groupe parlementaire du Pdci, a fait savoir qu’en ce qui concerne l’affaire du logo du parti, « la direction a saisi la Cour suprême et cette requête suit son cours» aux fins d’empêcher que la Commission électorale indépendante (CEI) n’admette l’utilisation de l’image du Pdci par le Rhdp.
« Il est impératif que la CEI (institution en charge de l’organisation des élections) soit réformée avant les élections du 13 octobre 2018. Sur cette question, le Pdci prendra des décisions lors du Bureau politique de lundi à Daoukro (Centre-Est) », a estimé Me Patrice Kouassi.
Pour le député Olivier Akoto, « il ne faut pas trop tirer sur la corde », estimant que « l’avenir est incertain », tout en rappelant que « le président Henri Konan Bédié a mené des actions en faveur de la paix dans ce pays » et est d’ailleurs « ouvert au dialogue ».
M. Bédié, président du Pdci, a convié les membres du Bureau politique, à la huitième réunion du Bureau politique le lundi 24 septembre 2018, à 11 h00 (GMT), à Hôtel de la Paix à Daoukro. Au cours de cette séance, l’ex-parti unique se prononcera sur la situation socio-politique.
AP/ls/APA
« L’ordonnance qui a été rendue, hier (mercredi), oui, nous allons faire appel de cette ordonnance pour une question de principe. Nous allons faire appel contre cette ordonnance, même si je considère qu’il n’y aura plus de challenge », a dit Me Patrice Kouassi.
Selon lui cette «ordonnance de référé s’explique dans cette vaste machination de déstabilisation du Pdci » car la demande d’annulation du bureau politique du 17 juin par Jérôme Nguessan, membre du Bureau politique, ne présente par un caractère d’ « urgence ».
« Quand on saisit le juge des référés, en général il y a urgence, c’est la caractéristique particulière du juge des référés (…) vous savez tous que la décision du bureau politique, prise depuis le 17 juin, il y a plus de trois mois, je pense qu’ il n’y a plus d’urgence », a-t-il soutenu.
« Je pense que derrière, il y a une cabale politique. Les résolutions du bureau politique sont suspendues, mais de quelles résolutions s’agit-il » puisque le Pdci qui avait décidé de se prononcer sur son adhésion ou non au Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir, s’est retiré de la coalition, a-t-il poursuivi.
M. Dodo Dibahi, un autre député, membre du Groupe parlementaire du Pdci, a fait savoir qu’en ce qui concerne l’affaire du logo du parti, « la direction a saisi la Cour suprême et cette requête suit son cours» aux fins d’empêcher que la Commission électorale indépendante (CEI) n’admette l’utilisation de l’image du Pdci par le Rhdp.
« Il est impératif que la CEI (institution en charge de l’organisation des élections) soit réformée avant les élections du 13 octobre 2018. Sur cette question, le Pdci prendra des décisions lors du Bureau politique de lundi à Daoukro (Centre-Est) », a estimé Me Patrice Kouassi.
Pour le député Olivier Akoto, « il ne faut pas trop tirer sur la corde », estimant que « l’avenir est incertain », tout en rappelant que « le président Henri Konan Bédié a mené des actions en faveur de la paix dans ce pays » et est d’ailleurs « ouvert au dialogue ».
M. Bédié, président du Pdci, a convié les membres du Bureau politique, à la huitième réunion du Bureau politique le lundi 24 septembre 2018, à 11 h00 (GMT), à Hôtel de la Paix à Daoukro. Au cours de cette séance, l’ex-parti unique se prononcera sur la situation socio-politique.
AP/ls/APA