La journée d’information et de sensibilisation des députés s’est tenue ce mardi 18 septembre à Abidjan. L’objectif de la rencontre: contribuer au renforcement des capacités de la représentation nationale sur les enjeux et les défis de la décentralisation financière en Côte d’Ivoire.
Des exposés magistraux suivis des débats ont meublé cet atelier animé par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique, CGLU Afrique. Elle représente la voix commune de l’ensemble des gouvernements locaux africains, et leur organe représentatif au sein des différentes instances partout dans le monde. Selon le président de l’Union des Villes et Communes Côte d’Ivoire, Koné Kafana
depuis bientôt quatre décennies, le gouvernement a pris l’option d’engager la décentralisation de son territoire avec les reformes juridiques et institutionnelles intervenues, dès 1980. Il a toutefois estimé que les résultats de la mise en œuvre de cette politique de décentralisation semblent mitigés au regard des difficultés.
"S’il est vrai que des compétences sont clairement reconnues aux collectivités territoriales, en revanche, les moyens de mise en œuvre de ces compétences ne suivent toujours pas" a fait savoir Koné Kafana.
Les résultats de l’évaluation des coûts de compétences transférées aux communes et aux régions de Côte d’Ivoire sont édifiants à plus d’un titre. De 2011 à 2015, les ressources dédiées aux compétences transférées des Communes mais mises en œuvre par les Ministères sectoriels représentent environ 72% desdites ressources. Pour les Régions, après une légère amélioration en 2014 avec 56% des ressources gérées par les régions, de nouveau la situation se détériore en 2015 car en 2015, l’État met en œuvre 61,36% des compétences transférées aux régions. Avec une part belle pour le secteur de la santé. Dans les faits, cela correspond à la construction et l’équipement de plusieurs blocs opératoires dans différentes collectivités territoriales de la Côte d’Ivoire.
Selon les élus tous les efforts du gouvernement sont à saluer. Mais ils réclament un peu plus d’autonomie financière pour mener à bien le projet de la décentralisation.
DA
Des exposés magistraux suivis des débats ont meublé cet atelier animé par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique, CGLU Afrique. Elle représente la voix commune de l’ensemble des gouvernements locaux africains, et leur organe représentatif au sein des différentes instances partout dans le monde. Selon le président de l’Union des Villes et Communes Côte d’Ivoire, Koné Kafana
depuis bientôt quatre décennies, le gouvernement a pris l’option d’engager la décentralisation de son territoire avec les reformes juridiques et institutionnelles intervenues, dès 1980. Il a toutefois estimé que les résultats de la mise en œuvre de cette politique de décentralisation semblent mitigés au regard des difficultés.
"S’il est vrai que des compétences sont clairement reconnues aux collectivités territoriales, en revanche, les moyens de mise en œuvre de ces compétences ne suivent toujours pas" a fait savoir Koné Kafana.
Les résultats de l’évaluation des coûts de compétences transférées aux communes et aux régions de Côte d’Ivoire sont édifiants à plus d’un titre. De 2011 à 2015, les ressources dédiées aux compétences transférées des Communes mais mises en œuvre par les Ministères sectoriels représentent environ 72% desdites ressources. Pour les Régions, après une légère amélioration en 2014 avec 56% des ressources gérées par les régions, de nouveau la situation se détériore en 2015 car en 2015, l’État met en œuvre 61,36% des compétences transférées aux régions. Avec une part belle pour le secteur de la santé. Dans les faits, cela correspond à la construction et l’équipement de plusieurs blocs opératoires dans différentes collectivités territoriales de la Côte d’Ivoire.
Selon les élus tous les efforts du gouvernement sont à saluer. Mais ils réclament un peu plus d’autonomie financière pour mener à bien le projet de la décentralisation.
DA