Abidjan- La rentrée scolaire 2018-2019, deux semaines après, est effective sur toute l’étendue du territoire national, a assuré, dimanche, la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara.
Invitée du magazine d’actualité de la première chaîne de radio du groupe RTI, « Les salons de Radio Côte d’Ivoire », Kandia Camara a marqué son indignation quant à la réaction des étudiants qui ont orchestré des troubles au cours des deux premiers jours de rentrée sur fonds de revendications autour de la polémique récurrente des frais annexes.
Elle s’est dit étonnée d’autant que la sphère d’intervention de leur association, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), se limite strictement au supérieur, les activités syndicales étant interdites dans le primaire et le secondaire.
La première responsable de l’Ecole ivoirienne a exprimé ses félicitation à l’ensemble des acteurs, les enseignants, les encadreurs, les parents d’élèves autant que les élèves eux-mêmes qui ont permis l’effectivité de cette rentrée scolaire.
Kandia Camara, sur les ondes de la chaîne nationale de radio, « radio Côte d’Ivoire » était appelée à traiter du thème, « L’Ecole ivoirienne : acquis et perspectives », avec comme centre d’intérêt la rentrée scolaire 2018-2019 notamment.
Elle a profité du micro pour apporter encore des éclairages sur les confusions autour de la question des frais annexes. Elle a expliqué le fait que ces frais s’inscrivent dans le cadre de la gestion sociale des établissements scolaires et relèvent exclusivement du ressort des parents d’élèves, à travers les Ccomités de gestion (COGES), et non du gouvernement.
«Ce n’est pas le ministère, ce ne sont pas les directions régionales, ni les inspections. Ce sont les parents eux-mêmes qui se réunissent et qui déterminent le montant de la cotisation à payer. Ils se réunissent en début d’année au cours d’une assemblée générale où ils listent les besoins spécifiques et fixent le montant des cotisations pour chacun», s’est-elle voulue claire.
Elle a, pour ce faire, appelé ces parents d’élèves à prendre part aux assemblées générales que doivent obligatoirement convoquer les COGES afin d’éviter de se retrouver dans la posture de l’absent qui a toujours tort.
Concernant les frais d’inscription qui se font en ligne, la ministre Kandia a rappelé qu’ils s’élèvent à 6000 francs CFA dont 1000 francs pour la carte d’identité scolaire de l’élève.
Elle s’est félicitée d’une école qui gagne graduellement en qualité avec des performances qui croissent d’année en année grâce non seulement aux actions du gouvernement, mais aussi et surtout à l’effort conjugué de tous les acteurs du système éducatif notamment les encadreurs, les enseignants, les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes.
De 58,22% en 2011, le taux de réussite au CEPE est passé à 83,57% en 2018. Au niveau du BEPC, l’on est passé de 17,09% en 2011 à 60,08% en 2018. Le taux de réussite au baccalauréat, en 2018, était de 46,09% contre 20,59% en 2011, signale-t-on.
Concernant les actions du gouvernement, Mme la ministre a rappelé le fait que depuis 2011 « 31 861 » salles de classes ont été ouvertes sur toute l’étendue du territoire et que plus de 240 collèges et lycées ont été construits et ouverts. Egalement plus de 500 000 tables-bancs ont été distribués sur la même période. Aussi, plus de 40 000 (dont 5000 nouveaux) enseignants ont été recrutés dans le primaire et 3000 dans le secondaire.
kg/fmo
Invitée du magazine d’actualité de la première chaîne de radio du groupe RTI, « Les salons de Radio Côte d’Ivoire », Kandia Camara a marqué son indignation quant à la réaction des étudiants qui ont orchestré des troubles au cours des deux premiers jours de rentrée sur fonds de revendications autour de la polémique récurrente des frais annexes.
Elle s’est dit étonnée d’autant que la sphère d’intervention de leur association, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), se limite strictement au supérieur, les activités syndicales étant interdites dans le primaire et le secondaire.
La première responsable de l’Ecole ivoirienne a exprimé ses félicitation à l’ensemble des acteurs, les enseignants, les encadreurs, les parents d’élèves autant que les élèves eux-mêmes qui ont permis l’effectivité de cette rentrée scolaire.
Kandia Camara, sur les ondes de la chaîne nationale de radio, « radio Côte d’Ivoire » était appelée à traiter du thème, « L’Ecole ivoirienne : acquis et perspectives », avec comme centre d’intérêt la rentrée scolaire 2018-2019 notamment.
Elle a profité du micro pour apporter encore des éclairages sur les confusions autour de la question des frais annexes. Elle a expliqué le fait que ces frais s’inscrivent dans le cadre de la gestion sociale des établissements scolaires et relèvent exclusivement du ressort des parents d’élèves, à travers les Ccomités de gestion (COGES), et non du gouvernement.
«Ce n’est pas le ministère, ce ne sont pas les directions régionales, ni les inspections. Ce sont les parents eux-mêmes qui se réunissent et qui déterminent le montant de la cotisation à payer. Ils se réunissent en début d’année au cours d’une assemblée générale où ils listent les besoins spécifiques et fixent le montant des cotisations pour chacun», s’est-elle voulue claire.
Elle a, pour ce faire, appelé ces parents d’élèves à prendre part aux assemblées générales que doivent obligatoirement convoquer les COGES afin d’éviter de se retrouver dans la posture de l’absent qui a toujours tort.
Concernant les frais d’inscription qui se font en ligne, la ministre Kandia a rappelé qu’ils s’élèvent à 6000 francs CFA dont 1000 francs pour la carte d’identité scolaire de l’élève.
Elle s’est félicitée d’une école qui gagne graduellement en qualité avec des performances qui croissent d’année en année grâce non seulement aux actions du gouvernement, mais aussi et surtout à l’effort conjugué de tous les acteurs du système éducatif notamment les encadreurs, les enseignants, les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes.
De 58,22% en 2011, le taux de réussite au CEPE est passé à 83,57% en 2018. Au niveau du BEPC, l’on est passé de 17,09% en 2011 à 60,08% en 2018. Le taux de réussite au baccalauréat, en 2018, était de 46,09% contre 20,59% en 2011, signale-t-on.
Concernant les actions du gouvernement, Mme la ministre a rappelé le fait que depuis 2011 « 31 861 » salles de classes ont été ouvertes sur toute l’étendue du territoire et que plus de 240 collèges et lycées ont été construits et ouverts. Egalement plus de 500 000 tables-bancs ont été distribués sur la même période. Aussi, plus de 40 000 (dont 5000 nouveaux) enseignants ont été recrutés dans le primaire et 3000 dans le secondaire.
kg/fmo