Les cadres et militants du Pdci-Rda de Gagnoa ont rendu un grand hommage mérité à leur militante de première heure, Catherine Deigna née Aolio, Commandeur dans l’Ordre du Bélier, présidente de l’Association des femmes ivoiriennes (AFI devenue Ufpdci en 1991) de Gagnoa de 1961 à 1991, le vendredi 21 septembre au siège départemental du parti de Henri Konan Bédié, à Gagnoa.
Après la levée du corps à Ivosep Gagnoa, la dépouille de la défunte Mme Deigna est arrivée sous des gouttes de pluie qui se sont arrêtées dès que le corbillard s’est immobilisé dans la cour de la Maison du Pdci. L’hommage peut alors commencer par l’hymne du Pdci-Rda. Le Sénateur André Logbo, représentant le Secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Pr Maurice Kakou Guikahué, a retracé la vie de la défunte.
«Dès l’indépendance, tu vas t’intéresser à la politique et mener le combat de l’émancipation de la femme ivoirienne. Ce qui te conduit à la présidence de l’Afi de 1961 à 1991 jusqu’à la création de l’Ufpci. A l’avènement de l’Ufpdci, tu as été le soutien qui a permis à Mme Coffi Léopoldine d’être élue première présidente de l‘Ufpdci (…) tu as travaillé avec Dépri Domoraud, Yacouba Sylla, Henri Kouakou, Kouamé Zadi Nicodème, pour ne citer que ceux-là qui étaient autour du Président Félix Houphouët-Boigny», a révélé le Sénateur André Logbo, par ailleurs délégué départemental de Guibéroua et doyen des délégués de la région du Gôh. Il poursuivra pour dire: «Vu l’actualité politique, ton fils Maurice Kakou Guikahué n’a pu faire le déplacement pour être avec nous à cette cérémonie d’hommage qu’il a lui-même demandée. Mais il sera à la veillée et te conduira lui-même à ta dernière demeure. Oui Maman, vas en paix et dis à Houphouët-Boigny, Philippe Grégoire Yacé, ton oncle Victor Biaka Boda, Dépri Domoraud, Yacouba Sylla, Henri Kouakou, Kouamé Zadi Nicodème… que le bel héritage, le Pdci-Rda qu’ils nous ont laissé ne sera point détruit et que là où leurs pas se sont arrêtés, et sous leur regard de l’au-delà, le Pdci-Rda triomphera. Tu as laissé à Gagnoa de dignes combattants dont Maurice Kakou Guikahué à qui tu as confié ton fils Alain Deigna.»
La cérémonie tirait vers sa fin quand une grosse pluie s’est abattue sur la ville de Gagnoa. Nicole Deigna, sa fille aînée, prendra la parole pour dire merci aux cadres, militants et à la direction départementale du Pdci-Rda de Gagnoa et au président Bédié. Elle révèlera la dernière volonté de sa défunte mère. «Dans ses derniers jours sur la terre des hommes, au soir de sa vie, maman m’a appelée pour me dire : Nicole, ne laissez pas tomber le Pdci-Rda. Elle est partie et elle a reçu l’onction de son parti. Un hommage parlant qui restera dans nos mémoires. Nous vous disons merci. Nous devons tous remobiliser pour sauver le Pdci-Rda», a dit Nicole Deigna.
Au moment de chanter l’hymne aux morts du parti, ce qui clôture les cérémonies d’hommage aux disparus pour les accompagner à leurs dernières demeures, la pluie a redoublé d’intensité. Personne ne pouvait sortir. Et là quelqu’un murmure : «On dirait qu’elle ne veut pas partir, elle ne veut pas quitter la maison du Pdci-Rda». Vrai ou faux? En tout cas, pendant près de 30 minutes après l’hommage traditionnel, personne ne pouvait sortir de la salle. Alors une idée germa et on se mit à des témoignages de sa vie. Maître Cheickna Sylla, fils du Cheick Yacouba Sylla, dira qu’«elle a été fidèle au parti jusqu’au bout. Elle a mis sur le chemin un successeur, Alain Deigna, Sg de section, candidat du Pdci aux municipales du 13 octobre prochain. C’était une brave femme!»
Quand la pluie a baissé d’intensité, on a dû coller le corbillard à l’entrée de la salle pour y mettre le cercueil. C’était émouvant!
Dans la soirée, comme a promis le Sénateur, Pr Maurice Kakou Guikahué est arrivé.
Il a participé aux veillées (religieuse et traditionnelle), à la messe de requiem à la paroisse de l’Immaculée Conception de Gagnoa et à l’inhumation au cimetière familial des Deigna, le samedi 22 septembre à 11h30.
Gilles Richard OMAEL, à Gagnoa
Après la levée du corps à Ivosep Gagnoa, la dépouille de la défunte Mme Deigna est arrivée sous des gouttes de pluie qui se sont arrêtées dès que le corbillard s’est immobilisé dans la cour de la Maison du Pdci. L’hommage peut alors commencer par l’hymne du Pdci-Rda. Le Sénateur André Logbo, représentant le Secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Pr Maurice Kakou Guikahué, a retracé la vie de la défunte.
«Dès l’indépendance, tu vas t’intéresser à la politique et mener le combat de l’émancipation de la femme ivoirienne. Ce qui te conduit à la présidence de l’Afi de 1961 à 1991 jusqu’à la création de l’Ufpci. A l’avènement de l’Ufpdci, tu as été le soutien qui a permis à Mme Coffi Léopoldine d’être élue première présidente de l‘Ufpdci (…) tu as travaillé avec Dépri Domoraud, Yacouba Sylla, Henri Kouakou, Kouamé Zadi Nicodème, pour ne citer que ceux-là qui étaient autour du Président Félix Houphouët-Boigny», a révélé le Sénateur André Logbo, par ailleurs délégué départemental de Guibéroua et doyen des délégués de la région du Gôh. Il poursuivra pour dire: «Vu l’actualité politique, ton fils Maurice Kakou Guikahué n’a pu faire le déplacement pour être avec nous à cette cérémonie d’hommage qu’il a lui-même demandée. Mais il sera à la veillée et te conduira lui-même à ta dernière demeure. Oui Maman, vas en paix et dis à Houphouët-Boigny, Philippe Grégoire Yacé, ton oncle Victor Biaka Boda, Dépri Domoraud, Yacouba Sylla, Henri Kouakou, Kouamé Zadi Nicodème… que le bel héritage, le Pdci-Rda qu’ils nous ont laissé ne sera point détruit et que là où leurs pas se sont arrêtés, et sous leur regard de l’au-delà, le Pdci-Rda triomphera. Tu as laissé à Gagnoa de dignes combattants dont Maurice Kakou Guikahué à qui tu as confié ton fils Alain Deigna.»
La cérémonie tirait vers sa fin quand une grosse pluie s’est abattue sur la ville de Gagnoa. Nicole Deigna, sa fille aînée, prendra la parole pour dire merci aux cadres, militants et à la direction départementale du Pdci-Rda de Gagnoa et au président Bédié. Elle révèlera la dernière volonté de sa défunte mère. «Dans ses derniers jours sur la terre des hommes, au soir de sa vie, maman m’a appelée pour me dire : Nicole, ne laissez pas tomber le Pdci-Rda. Elle est partie et elle a reçu l’onction de son parti. Un hommage parlant qui restera dans nos mémoires. Nous vous disons merci. Nous devons tous remobiliser pour sauver le Pdci-Rda», a dit Nicole Deigna.
Au moment de chanter l’hymne aux morts du parti, ce qui clôture les cérémonies d’hommage aux disparus pour les accompagner à leurs dernières demeures, la pluie a redoublé d’intensité. Personne ne pouvait sortir. Et là quelqu’un murmure : «On dirait qu’elle ne veut pas partir, elle ne veut pas quitter la maison du Pdci-Rda». Vrai ou faux? En tout cas, pendant près de 30 minutes après l’hommage traditionnel, personne ne pouvait sortir de la salle. Alors une idée germa et on se mit à des témoignages de sa vie. Maître Cheickna Sylla, fils du Cheick Yacouba Sylla, dira qu’«elle a été fidèle au parti jusqu’au bout. Elle a mis sur le chemin un successeur, Alain Deigna, Sg de section, candidat du Pdci aux municipales du 13 octobre prochain. C’était une brave femme!»
Quand la pluie a baissé d’intensité, on a dû coller le corbillard à l’entrée de la salle pour y mettre le cercueil. C’était émouvant!
Dans la soirée, comme a promis le Sénateur, Pr Maurice Kakou Guikahué est arrivé.
Il a participé aux veillées (religieuse et traditionnelle), à la messe de requiem à la paroisse de l’Immaculée Conception de Gagnoa et à l’inhumation au cimetière familial des Deigna, le samedi 22 septembre à 11h30.
Gilles Richard OMAEL, à Gagnoa