Une séance d’évaluation d’un projet de Recherche financé par le PASRES au profit de Mlle Pitta Badjo Mireille Stéphanie, Doctorante au laboratoire de Botanique à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), lauréate de la 1ère session 2017, a été organisée ce mardi 25 septembre 2018, au Centre Suisse à Yopougon, par le Comité Scientifique du PASRES.
Le thème : « Biodiversité, essai de culture et valorisation des champignons sauvages comestibles peu connus de la région du sud-ouest de la Côte d’Ivoire (Soubré) », présenté par la lauréate, encadrée par Docteur Tiébré Solange, a eu pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance des champignons comestibles en Côte d’Ivoire et pour lutter contre la pauvreté.
Ce projet de Recherche a permis à Mlle Pitta Badjo Mireille Stéphanie de recenser les espèces de champignons sauvages peu connus et les usages faits par les populations rurales. Cette étude lui a donnée l’opportunité de faire un essai de culture de champignons sauvages comestibles appréciés par les populations afin de maitriser les techniques et surtout de vulgariser les résultats auprès du grand public afin de lutter contre la pauvreté.
La présentation des résultats de ce projet de Recherche a été faite devant le Conseil scientifique présidé par Prof Adohi-Krou Viviane, assistée du Prof Biaka Zasséli, Président du comité de pilotage et du Dr Sangaré Yaya, Secrétaire Exécutif du PASRES.
Il ressort de ces résultats obtenus sur le thème : « Biodiversité, essai de culture et valorisation des champignons sauvages comestibles peu connus de la région du sud-ouest de la Côte d’Ivoire (Soubré) » que 24 espèces ont été identifiées et 5 inconnues. Une espèce particulière a retenu l’attention du Comité scientifique, à savoir le Coprinus Africanus Pegler dont le nom vernaculaire : lèglèlè lou (en bété), bédi méni n’zan (en baoulé) qui veut dire se consomme sans alcool, car cette espèce de champignon produit un effet hallucinogène. Par contre, le champignon de palmier, le plus utilisé, prisé dans les ménages, est le Volvaire (Volvariella Volva ceci) dont la demande est forte sur le marché. La production de cette espèce de champignon peut avoir un impact énorme sur le marché d’où la nécessité de vulgariser sa culture. C’est une valeur ajoutée, le potentiel économique que génère cette étude sur la vulgarisation de la production du champignon.
Selon Mlle Pitta Badjo Mireille Stéphanie, à la différence de ce que les gens produisent qui sont des pleurotes, pour produire des Volvaires en grande quantité, il faut une unité de production pour avoir le blanc de semi qui produit le carpophore (le pied du champignon) qui s’obtient par un milieu de culture préparé.
Ce pourquoi, les recommandations et observations pertinentes du Conseil Scientifique du PASRES doivent être prises en compte par la Doctorante, qui doit également prendre attache avec d’autres structures pour des besoins de matériel adéquat.
Notons qu’au terme de cette évaluation, le PASRES a encouragé la poursuite de ce projet, un an et demi après, financé à hauteur de 9 500 000 F CFA pour une durée de 3 ans.
JOB
Le thème : « Biodiversité, essai de culture et valorisation des champignons sauvages comestibles peu connus de la région du sud-ouest de la Côte d’Ivoire (Soubré) », présenté par la lauréate, encadrée par Docteur Tiébré Solange, a eu pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance des champignons comestibles en Côte d’Ivoire et pour lutter contre la pauvreté.
Ce projet de Recherche a permis à Mlle Pitta Badjo Mireille Stéphanie de recenser les espèces de champignons sauvages peu connus et les usages faits par les populations rurales. Cette étude lui a donnée l’opportunité de faire un essai de culture de champignons sauvages comestibles appréciés par les populations afin de maitriser les techniques et surtout de vulgariser les résultats auprès du grand public afin de lutter contre la pauvreté.
La présentation des résultats de ce projet de Recherche a été faite devant le Conseil scientifique présidé par Prof Adohi-Krou Viviane, assistée du Prof Biaka Zasséli, Président du comité de pilotage et du Dr Sangaré Yaya, Secrétaire Exécutif du PASRES.
Il ressort de ces résultats obtenus sur le thème : « Biodiversité, essai de culture et valorisation des champignons sauvages comestibles peu connus de la région du sud-ouest de la Côte d’Ivoire (Soubré) » que 24 espèces ont été identifiées et 5 inconnues. Une espèce particulière a retenu l’attention du Comité scientifique, à savoir le Coprinus Africanus Pegler dont le nom vernaculaire : lèglèlè lou (en bété), bédi méni n’zan (en baoulé) qui veut dire se consomme sans alcool, car cette espèce de champignon produit un effet hallucinogène. Par contre, le champignon de palmier, le plus utilisé, prisé dans les ménages, est le Volvaire (Volvariella Volva ceci) dont la demande est forte sur le marché. La production de cette espèce de champignon peut avoir un impact énorme sur le marché d’où la nécessité de vulgariser sa culture. C’est une valeur ajoutée, le potentiel économique que génère cette étude sur la vulgarisation de la production du champignon.
Selon Mlle Pitta Badjo Mireille Stéphanie, à la différence de ce que les gens produisent qui sont des pleurotes, pour produire des Volvaires en grande quantité, il faut une unité de production pour avoir le blanc de semi qui produit le carpophore (le pied du champignon) qui s’obtient par un milieu de culture préparé.
Ce pourquoi, les recommandations et observations pertinentes du Conseil Scientifique du PASRES doivent être prises en compte par la Doctorante, qui doit également prendre attache avec d’autres structures pour des besoins de matériel adéquat.
Notons qu’au terme de cette évaluation, le PASRES a encouragé la poursuite de ce projet, un an et demi après, financé à hauteur de 9 500 000 F CFA pour une durée de 3 ans.
JOB