La Société Amer et Frères (Saf-Cacao) est «une entreprise mal gérée » qui a fait faillite suite à la «spéculation», a déclaré mardi à Abidjan, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, à l’occasion de la 7è édition de la CGECI Academy, un forum économique de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien).
«Tout le monde dit que pour Saf Cacao s’il n’y a pas de mesures spéciales, il y aura une faillite du système bancaire, il n’est pas question de faire quoi que ce soit pour arranger les choses entre guillemets pour une entreprise qui a été mal gérée et qui a fait de la spéculation.», a dit M. Ouattara.
Le chef de l’Etat ivoirien, ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), a rapporté s’être occupé en son temps de « la faillite du système bancaire au Mexique, en Indonésie », soutenant que « les banques doivent payer leur irresponsabilité ».
« Je veux être très claire là-dessus et dire que les banques doivent être responsables pour faciliter l’industrialisation des PME, mais également faire en sorte que le secteur privé en général puisse être dans de meilleures conditions de compétitivité », a -t-il poursuivi.
M. Ouattara a laissé entendre qu’il ne peut pas comprendre qu’après un assainissement du secteur bancaire, les établissements n’ont pas eu le temps de faire des approvisionnements, tout en invitant les institutions financières à revoir à la baisse les taux de crédit pratiqués.
Insistant sur la responsabilité des banques, il a affirmé que le gouvernement ivoirien n’acceptera «pas qu’il y ait des déviations » dans le secteur, faisant observer que l’Etat de Côte d’Ivoire emprunte sur les marchés internationaux mais «à des taux très bas».
Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat, a fait savoir le 17 septembre 2018 que « l’idée » du gouvernement est que « le liquidateur (de Saf Cacao, société en faillite) trouve un repreneur », lors d’une conférence de presse.
Il a assuré que « les salariés de Saf Cacao sont toujours payés », tout en relevant que « l’Etat travaille pour qu’il n’y ait pas une cessation d’activité, parce que Saf-Cacao est importante pour l’économie de San-Pedro », ville du Sud-Ouest ivoirien abritant le deuxième port du pays.
Saf Cacao accuse une créance d’environ 160 milliards Fcfa. L’entreprise « doit environ 80 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au niveau du DUS (droit unique de sortie), etc », un manque à gagner que le gouvernement entend récupérer à travers la liquidation.
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec plus de 2 millions de tonnes.
AP/ls/APA
«Tout le monde dit que pour Saf Cacao s’il n’y a pas de mesures spéciales, il y aura une faillite du système bancaire, il n’est pas question de faire quoi que ce soit pour arranger les choses entre guillemets pour une entreprise qui a été mal gérée et qui a fait de la spéculation.», a dit M. Ouattara.
Le chef de l’Etat ivoirien, ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), a rapporté s’être occupé en son temps de « la faillite du système bancaire au Mexique, en Indonésie », soutenant que « les banques doivent payer leur irresponsabilité ».
« Je veux être très claire là-dessus et dire que les banques doivent être responsables pour faciliter l’industrialisation des PME, mais également faire en sorte que le secteur privé en général puisse être dans de meilleures conditions de compétitivité », a -t-il poursuivi.
M. Ouattara a laissé entendre qu’il ne peut pas comprendre qu’après un assainissement du secteur bancaire, les établissements n’ont pas eu le temps de faire des approvisionnements, tout en invitant les institutions financières à revoir à la baisse les taux de crédit pratiqués.
Insistant sur la responsabilité des banques, il a affirmé que le gouvernement ivoirien n’acceptera «pas qu’il y ait des déviations » dans le secteur, faisant observer que l’Etat de Côte d’Ivoire emprunte sur les marchés internationaux mais «à des taux très bas».
Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat, a fait savoir le 17 septembre 2018 que « l’idée » du gouvernement est que « le liquidateur (de Saf Cacao, société en faillite) trouve un repreneur », lors d’une conférence de presse.
Il a assuré que « les salariés de Saf Cacao sont toujours payés », tout en relevant que « l’Etat travaille pour qu’il n’y ait pas une cessation d’activité, parce que Saf-Cacao est importante pour l’économie de San-Pedro », ville du Sud-Ouest ivoirien abritant le deuxième port du pays.
Saf Cacao accuse une créance d’environ 160 milliards Fcfa. L’entreprise « doit environ 80 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au niveau du DUS (droit unique de sortie), etc », un manque à gagner que le gouvernement entend récupérer à travers la liquidation.
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec plus de 2 millions de tonnes.
AP/ls/APA