Aboisso - Olivier Martin, directeur général de Sud-Comoé Caoutchouc, une entreprise de transformation de l’hévéa basée à Aboisso, a préconisé, mardi lors d’une conférence, la reprise de l’exportation de fond de tasse comme solution à la crise qui secoue le secteur .
Selon Olivier Martin, l’arrêt de l’exportation de fond de tasse par les armateurs pour qui les fonds de tasse détruisent les cargaisons est la cause qui accentue la crise que traverse le secteur de l’hévéaculture rendant la commercialisation très difficile avec pour conséquence les longues files d’attente de véhicules chargés de latex devant les usines.
L’écoulement du latex dans les bateaux a, selon Olivier Martin, pollué et causé d’énormes dégâts dans les cargaisons allant même jusqu’à infecter certains produits transportés par les bateaux.
Cette situation a amené les armateurs à arrêter l’exportation de l’hévéa brut vers la Malaisie débutée en 2013 qui était une solution à l’inadéquation entre l’augmentation fulgurante de la production (de 300 000 tonnes en 2008 à près de 700 000 tonnes en 2018) et la capacité de transformation des usiniers.
La SCC , selon son directeur général, a réalisé un investissement de près de deux milliards accroissant sa capacité de transformation, ce qui lui permet d’absorber , mais lentement, toute la production de ses planteurs qui passent en moyenne 48 heures d’attente devant l’usine située à Adaou à quelques encablures d’Aboisso.
Depuis quelques temps, les planteurs d’hévéa éprouvent de réelles difficultés à écouler leur production, occasionnant de longues files d’attente devant les usines de transformation sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
akn/tm
Selon Olivier Martin, l’arrêt de l’exportation de fond de tasse par les armateurs pour qui les fonds de tasse détruisent les cargaisons est la cause qui accentue la crise que traverse le secteur de l’hévéaculture rendant la commercialisation très difficile avec pour conséquence les longues files d’attente de véhicules chargés de latex devant les usines.
L’écoulement du latex dans les bateaux a, selon Olivier Martin, pollué et causé d’énormes dégâts dans les cargaisons allant même jusqu’à infecter certains produits transportés par les bateaux.
Cette situation a amené les armateurs à arrêter l’exportation de l’hévéa brut vers la Malaisie débutée en 2013 qui était une solution à l’inadéquation entre l’augmentation fulgurante de la production (de 300 000 tonnes en 2008 à près de 700 000 tonnes en 2018) et la capacité de transformation des usiniers.
La SCC , selon son directeur général, a réalisé un investissement de près de deux milliards accroissant sa capacité de transformation, ce qui lui permet d’absorber , mais lentement, toute la production de ses planteurs qui passent en moyenne 48 heures d’attente devant l’usine située à Adaou à quelques encablures d’Aboisso.
Depuis quelques temps, les planteurs d’hévéa éprouvent de réelles difficultés à écouler leur production, occasionnant de longues files d’attente devant les usines de transformation sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
akn/tm