Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a saisi le juge des référés pour « suspendre » l’utilisation de son logo par le Rhdp, la coalition au pouvoir, dans le cadre des élections locales du 13 octobre 2018, a annoncé mercredi son secrétaire exécutif en chef, Kakou Guikahué, face à la presse.
« Face à de telles pratiques, la direction du parti, après que la Commission électorale indépendante (Cei) eut dit incompétente suite à sa requête, a saisi le juge des référés, à l’effet de faire droit au Pdci et de suspendre l’utilisation de notre logo régulièrement déposé auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) », a dit M. Guikahué.
Il a ajouté que la parti est « dans l’attente du délibéré de cette affaire ». Le juge des référés intervenant pour les questions d’urgence, le Pdci veut obtenir une suspension de l’utilisation de son logo par le Rassemblement des Houphouët istes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition présidentielle, avant les élections municipales et régionales du 13 octobre 2018.
« Nous continuons de nous insurger contre l’utilisation de notre logo par le RHDP, Parti Unifié et de dénoncer cette manœuvre de manipulation, d’intoxication, de désinformation, source de confusion dans l’esprit des militants du Pdci-Rda et des électeurs », a ajouté M. Guikahué.
Cette conférence de presse intervient deux jours après le huitième Bureau politique du Pdci tenu à Daoukro, dans le centre-est ivoirien. Cette session a rapporté les mesures du Bureau politique du 17 juin 2018, suspendues par le juge des référés à la suite d’une plainte d’une cadre du parti.
« Face à cette évolution des faits et les décisions hasardeuses de justice, nous avons organisé une autre réunion du bureau politique (à Daoukro). Et pour d’éviter les affabulations, nous avons eu recours à deux huissiers de justice assermentés », a fait savoir M. Guikahué.
Le premier huissier a supervisé les inscriptions sur les listes avant l’accès à la salle de réunions quand le second a suivi de bout en bout les débats et les opérations de vote, a fait observer M. Guikahué. Une mesure visant éventuellement parer à des accusations d’irrégularité sur la forme et le fond de la séance.
« En dépit des pesanteurs maintes fois dénoncées, l’utilisation frauduleuse de son logo et la non révision de la CEI, le Bureau politique a encouragé néanmoins la participation de ses cadres à ces élections afin de mesurer l’importance de sa représentation dans les outils de développement local », indique le communiqué final de la session de lundi.
Le Pdci qui s’est retiré du Rhdp, affrontera ses ex-alliés à l’occasion des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre 2020. Lundi, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président du Parti-Unifié Rhdp, a investi les candidats du Rhdp lors d’une cérémonie.
AP/ls/APA
« Face à de telles pratiques, la direction du parti, après que la Commission électorale indépendante (Cei) eut dit incompétente suite à sa requête, a saisi le juge des référés, à l’effet de faire droit au Pdci et de suspendre l’utilisation de notre logo régulièrement déposé auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) », a dit M. Guikahué.
Il a ajouté que la parti est « dans l’attente du délibéré de cette affaire ». Le juge des référés intervenant pour les questions d’urgence, le Pdci veut obtenir une suspension de l’utilisation de son logo par le Rassemblement des Houphouët istes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition présidentielle, avant les élections municipales et régionales du 13 octobre 2018.
« Nous continuons de nous insurger contre l’utilisation de notre logo par le RHDP, Parti Unifié et de dénoncer cette manœuvre de manipulation, d’intoxication, de désinformation, source de confusion dans l’esprit des militants du Pdci-Rda et des électeurs », a ajouté M. Guikahué.
Cette conférence de presse intervient deux jours après le huitième Bureau politique du Pdci tenu à Daoukro, dans le centre-est ivoirien. Cette session a rapporté les mesures du Bureau politique du 17 juin 2018, suspendues par le juge des référés à la suite d’une plainte d’une cadre du parti.
« Face à cette évolution des faits et les décisions hasardeuses de justice, nous avons organisé une autre réunion du bureau politique (à Daoukro). Et pour d’éviter les affabulations, nous avons eu recours à deux huissiers de justice assermentés », a fait savoir M. Guikahué.
Le premier huissier a supervisé les inscriptions sur les listes avant l’accès à la salle de réunions quand le second a suivi de bout en bout les débats et les opérations de vote, a fait observer M. Guikahué. Une mesure visant éventuellement parer à des accusations d’irrégularité sur la forme et le fond de la séance.
« En dépit des pesanteurs maintes fois dénoncées, l’utilisation frauduleuse de son logo et la non révision de la CEI, le Bureau politique a encouragé néanmoins la participation de ses cadres à ces élections afin de mesurer l’importance de sa représentation dans les outils de développement local », indique le communiqué final de la session de lundi.
Le Pdci qui s’est retiré du Rhdp, affrontera ses ex-alliés à l’occasion des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre 2020. Lundi, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président du Parti-Unifié Rhdp, a investi les candidats du Rhdp lors d’une cérémonie.
AP/ls/APA