« Mobilisation des ressources domestiques en Afrique de l’Ouest : la fiscalisation des secteurs informels et miniers ». Tel est le thème autour de laquelle s’est ouverte la 14e assemblée générale du Forum des administrations fiscales ouest africaines (Fafoa) ce jeudi 27 septembre 2018 à l’hôtel Radisson Blue non loin l’aéroport international d’Abidjan.
Moussa Sanogo, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat a dans son discours marquant l’ouverture de cette session salué le choix de ce thème dont la pertinence pour lui ne souffre d’aucune contestation et surtout qui arrive à point nommé, dans un contexte où la Côte d’Ivoire vient d’adopter son projet budget 2019.
7 334,3 milliards de FCfa, c’est l’estimation du budget de la Côte d’Ivoire pour l’année 2019. À en croire le Secrétaire d’Etat, la mise en œuvre de ce budget nécessite la contribution de tous les secteurs y compris les secteurs informels et miniers. Ainsi, pour le secrétaire d’Etat, les réflexions de cette 14ème assemblée seront d’identifier les mécanismes les plus efficaces et les outils les plus adaptés à mettre en œuvre par les Etats, « afin que la fiscalisation des secteurs informels et miniers soit à la hauteur réelle de leur faculté contributive » a-t-il souligné.
Poursuivant dans son intervention, Moussa Sanogo a révélé que la question de l’élargissement de l’assiette fiscale étant au cœur des préoccupations, il serait judicieux d’opter pour une meilleure répartition de l’impôt sur tous les acteurs redevables et par la fiscalisation de toutes les niches fiscales.
Aujourd’hui l’aide au développement se réduit et les ressources naturelles minières dont regorge le sous-sol de quasiment tous les pays de la région font l’objet de beaucoup d’intérêt, alors, Peter K. Dossou, le représentant du président de la Fafoa a proposé une amélioration du potentiel de collecte fiscale.
Selon lui, il y a deux grands défis liés à la fiscalisation du secteur informel. Le premier est d’identifier les approches pour accompagner les entreprises informelles afin de les amener à un plus grand formalisme et l’autre défi consiste à mettre en place les instruments les plus efficaces afin de « traquer ces entreprises qui choisissent d’évoluer en marge de la légalité ». Quant au secteur minier, sa fiscalisation constitue encore un problème beaucoup plus délicat pour les Etats ouest africains compte tenu de divers paramètres liés à l’activité minière elle-même et ses contraintes. Tout en espérant que cette session qui se tiendra sur deux jours permettra d’apporter des débuts de réponse satisfaisants aux attentes des pays ouest africains et instruire sur les meilleures pratiques en la matière, les participants venus de plusieurs pays ont dit leur joie d’être à Abidjan.
DA
Moussa Sanogo, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat a dans son discours marquant l’ouverture de cette session salué le choix de ce thème dont la pertinence pour lui ne souffre d’aucune contestation et surtout qui arrive à point nommé, dans un contexte où la Côte d’Ivoire vient d’adopter son projet budget 2019.
7 334,3 milliards de FCfa, c’est l’estimation du budget de la Côte d’Ivoire pour l’année 2019. À en croire le Secrétaire d’Etat, la mise en œuvre de ce budget nécessite la contribution de tous les secteurs y compris les secteurs informels et miniers. Ainsi, pour le secrétaire d’Etat, les réflexions de cette 14ème assemblée seront d’identifier les mécanismes les plus efficaces et les outils les plus adaptés à mettre en œuvre par les Etats, « afin que la fiscalisation des secteurs informels et miniers soit à la hauteur réelle de leur faculté contributive » a-t-il souligné.
Poursuivant dans son intervention, Moussa Sanogo a révélé que la question de l’élargissement de l’assiette fiscale étant au cœur des préoccupations, il serait judicieux d’opter pour une meilleure répartition de l’impôt sur tous les acteurs redevables et par la fiscalisation de toutes les niches fiscales.
Aujourd’hui l’aide au développement se réduit et les ressources naturelles minières dont regorge le sous-sol de quasiment tous les pays de la région font l’objet de beaucoup d’intérêt, alors, Peter K. Dossou, le représentant du président de la Fafoa a proposé une amélioration du potentiel de collecte fiscale.
Selon lui, il y a deux grands défis liés à la fiscalisation du secteur informel. Le premier est d’identifier les approches pour accompagner les entreprises informelles afin de les amener à un plus grand formalisme et l’autre défi consiste à mettre en place les instruments les plus efficaces afin de « traquer ces entreprises qui choisissent d’évoluer en marge de la légalité ». Quant au secteur minier, sa fiscalisation constitue encore un problème beaucoup plus délicat pour les Etats ouest africains compte tenu de divers paramètres liés à l’activité minière elle-même et ses contraintes. Tout en espérant que cette session qui se tiendra sur deux jours permettra d’apporter des débuts de réponse satisfaisants aux attentes des pays ouest africains et instruire sur les meilleures pratiques en la matière, les participants venus de plusieurs pays ont dit leur joie d’être à Abidjan.
DA