Agboville- Construite en 1962 pour 100 détenus, la maison d’arrêt et de correction d’Agboville (MACA) en compte 140 aujourd’hui, soit une augmentation de près de 50% pour un effectif de 51 agents pénitenciers, selon le tableau présenté, mardi, au préfet de région, Ekponon André, dans le cadre d’une tournée dans les services du chef-lieu de région.
Outre le problème de surpopulation carcérale et le sous effectif en personnel de surveillance (loin du ratio 2 agents pour 1 détenu), l’exigüité des lieux et la vétusté des cellules baignant dans une sorte d’humidité permanente, commandent une délocalisation de la prison située d’ailleurs en plein centre ville aujourd’hui, selon l’adjudant Acquaye Benjamin, régisseur intérimaire.
La cuisine se fait au bois de chauffe en ce 21ème siècle pour les détenus, dont 90 condamnés et 46 prévenus chez les hommes, contre deux condamnées et une prévenue chez les femmes.
Le point de satisfaction relevé par le préfet est le travail abattu par le service socio-éducatif de la MACA, qui, sous la houlette du responsable Koffi Yapi a pu créer des activités pour préparer les détenus à une réinsertion socioprofessionnelle à leur sortie.
Il s’agit de la mise en place en interne d’une activité de couture, d’alphabétisation, de jardinage et de deux sections d’élevage de lapins et de volaille.
Au terme de sa visite, le préfet a rencontré également les détenus dans la cour interne donnant accès aux cellules pour toucher du doigt leur vécu quotidien. Ce, pour les encourager à bien se comporter, afin de retrouver la liberté perdue pendant un moment. Il a aussi répondu favorablement à leur attente relative à l’obtention d’un poste téléviseur.
yy/ask
Outre le problème de surpopulation carcérale et le sous effectif en personnel de surveillance (loin du ratio 2 agents pour 1 détenu), l’exigüité des lieux et la vétusté des cellules baignant dans une sorte d’humidité permanente, commandent une délocalisation de la prison située d’ailleurs en plein centre ville aujourd’hui, selon l’adjudant Acquaye Benjamin, régisseur intérimaire.
La cuisine se fait au bois de chauffe en ce 21ème siècle pour les détenus, dont 90 condamnés et 46 prévenus chez les hommes, contre deux condamnées et une prévenue chez les femmes.
Le point de satisfaction relevé par le préfet est le travail abattu par le service socio-éducatif de la MACA, qui, sous la houlette du responsable Koffi Yapi a pu créer des activités pour préparer les détenus à une réinsertion socioprofessionnelle à leur sortie.
Il s’agit de la mise en place en interne d’une activité de couture, d’alphabétisation, de jardinage et de deux sections d’élevage de lapins et de volaille.
Au terme de sa visite, le préfet a rencontré également les détenus dans la cour interne donnant accès aux cellules pour toucher du doigt leur vécu quotidien. Ce, pour les encourager à bien se comporter, afin de retrouver la liberté perdue pendant un moment. Il a aussi répondu favorablement à leur attente relative à l’obtention d’un poste téléviseur.
yy/ask