Abidjan - Dans son 18ème rapport Africa Pulse publié mercredi, la Banque mondiale se réjouit de la dynamique de l’économie de la zone de l’Union monétaire Ouest Africaine (UMOA) tirée par la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Depuis Washington, la Banque mondiale, par le biais de son économiste en chef pour l’Afrique, Albert Zeufack, a présenté, par visioconférence, ce 18e rapport Africa Pulse intitulé «Le rôle du capital humain dans le renforcement de la productivité ». Ce document met en exergue non seulement les progrès économiques récemment enregistrés en Afrique mais aussi les défis à relever par ces économies.
Le fonctionnaire de la Banque mondiale a salué les performances économiques de la Côte d’Ivoire qui ont été présentées au cours de cette conférence comme un exemple palpable.
Pour l’ensemble du continent africain, Albert Zeufack a relevé que les nouvelles ne sont pas trop bonnes car « le rapport Africa Pulse souligne que la reprise économique est parsemée d’embûches ».
Albert Zeufack note que la croissance 2018 devrait s’établir à 2,7% contrairement à 2017 (2,3%), même si une légère remontée est constatée. Il a expliqué que ce taux est plus faible que le résultat escompté (3%).
Pour la Banque, ce ralentissement de la reprise en Afrique subsaharienne s’explique par la baisse des performances des trois grandes économies (baisse de la production pétrolière en Angola et au Nigeria, et la baisse de l’activité agricole en Afrique du Sud). Cependant, elle projette une croissance de 3,3% en 2019 et 3,6% en 2020.
« Pour atteindre ce résultat, les économies doivent accélérer et soutenir les réformes pour une croissance inclusive et se concentrer sur des investissements qui encourage l’épanouissement du capital humain, des politiques qui stimule la productivité », fait-il observer.
Le fonctionnaire de la Banque mondiale affirme que le continent fera face à de nouveaux risques qu’il a classifiés en cinq piliers. Il s’agit de la croissance qui augmente à un taux faible, de l’environnement international caractérisé par les tensions commerciales, du niveau de la dette publique qui demeure élevé, de la faiblesse de la productivité en Afrique et particulièrement du capital humain.
L’expert de l’institution de Bretton Woods a également insisté sur la faiblesse du capital humain illustrée par le faible taux à l’éducation, à la santé, etc. Et malheureusement, ce capital humain, en plus d’être faible, est alloué dans des activités peu productives.
Concernant le niveau de la dette publique, le rapport montre que sa viabilité risque d’être compromise par l’affaiblissement des monnaies et la hausse des taux d’intérêt associée à la modification de la composition de la dette.
Face à ces problématiques qui risquent de mettre à mal le développement du continent, la Banque mondiale exhorte les dirigeants à « mettre en œuvre des politiques et des réformes susceptibles de renforcer la résilience des pays et de doper la croissance potentielle à moyen terme ».
(AIP)
bsp/cmas
Depuis Washington, la Banque mondiale, par le biais de son économiste en chef pour l’Afrique, Albert Zeufack, a présenté, par visioconférence, ce 18e rapport Africa Pulse intitulé «Le rôle du capital humain dans le renforcement de la productivité ». Ce document met en exergue non seulement les progrès économiques récemment enregistrés en Afrique mais aussi les défis à relever par ces économies.
Le fonctionnaire de la Banque mondiale a salué les performances économiques de la Côte d’Ivoire qui ont été présentées au cours de cette conférence comme un exemple palpable.
Pour l’ensemble du continent africain, Albert Zeufack a relevé que les nouvelles ne sont pas trop bonnes car « le rapport Africa Pulse souligne que la reprise économique est parsemée d’embûches ».
Albert Zeufack note que la croissance 2018 devrait s’établir à 2,7% contrairement à 2017 (2,3%), même si une légère remontée est constatée. Il a expliqué que ce taux est plus faible que le résultat escompté (3%).
Pour la Banque, ce ralentissement de la reprise en Afrique subsaharienne s’explique par la baisse des performances des trois grandes économies (baisse de la production pétrolière en Angola et au Nigeria, et la baisse de l’activité agricole en Afrique du Sud). Cependant, elle projette une croissance de 3,3% en 2019 et 3,6% en 2020.
« Pour atteindre ce résultat, les économies doivent accélérer et soutenir les réformes pour une croissance inclusive et se concentrer sur des investissements qui encourage l’épanouissement du capital humain, des politiques qui stimule la productivité », fait-il observer.
Le fonctionnaire de la Banque mondiale affirme que le continent fera face à de nouveaux risques qu’il a classifiés en cinq piliers. Il s’agit de la croissance qui augmente à un taux faible, de l’environnement international caractérisé par les tensions commerciales, du niveau de la dette publique qui demeure élevé, de la faiblesse de la productivité en Afrique et particulièrement du capital humain.
L’expert de l’institution de Bretton Woods a également insisté sur la faiblesse du capital humain illustrée par le faible taux à l’éducation, à la santé, etc. Et malheureusement, ce capital humain, en plus d’être faible, est alloué dans des activités peu productives.
Concernant le niveau de la dette publique, le rapport montre que sa viabilité risque d’être compromise par l’affaiblissement des monnaies et la hausse des taux d’intérêt associée à la modification de la composition de la dette.
Face à ces problématiques qui risquent de mettre à mal le développement du continent, la Banque mondiale exhorte les dirigeants à « mettre en œuvre des politiques et des réformes susceptibles de renforcer la résilience des pays et de doper la croissance potentielle à moyen terme ».
(AIP)
bsp/cmas