La 13ème édition des Cafés de la science s’est tenue ce vendredi 5 octobre à l’Université Nangui Abrogoua (UNA). Portant sur le thème « Biodiversité aquatique et aquaculture », cette édition a permis de présenter les potentialités de la biodiversité aquatique de la Côte d’Ivoire et les défis à relever pour leur meilleure exploitation au profit de l’aquaculture. L’ouverture de cette treizième édition des Cafés de la Science a été présidée par Dr Koné Brama, représentant le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS), qui avait à ses côtés le Vice-président de l’UNA, Prof Bohoua Guichard et Dr Philippe Cecchi, représentant de l’IRD (Institut pour la recherche et développement France).
Dans son allocution, le représentant du MESRS a expliqué qu’il s’agit d’un sujet d’intérêt national de prendre part à cette 13e édition des cafés de la science pour encourager les partenaires et les collègues chercheurs à faire comme l’IRD. « Ces sessions des Cafés de la science sont pour nous des occasions de proposer des solutions pour interpeller les décideurs, les politiques. Nous avons souhaité la mise en place d’un fonds pour l’environnement pour mieux lutter contre les catastrophes », a-t-il indiqué, avant de déclarer ouverte cette édition des Cafés de la science.
S’en est suivie automatiquement, la première intervention, une séquence recherche dont le thème : « Biodiversité aquatique de la Côte d’Ivoire : enjeux et mesures de gestion », animée par Prof Allassane Ouattara, Directeur du Pôle de recherche en pêche et aquaculture et du Laboratoire d’environnement et de biologie aquatique (LEBA) de l’Université Nangui Abrogoua. Dans son exposé, il s’est attelé à faire comprendre la nécessité de faire progresser les mentalités pour une meilleure appréhension de la biodiversité.
Les enjeux de cette biodiversité qui sont de plusieurs ordres, Politique pour honorer les engagements internationaux pris par les Etats ; Sociétal pour le maintien des biens et services que l’homme retire de la biodiversité ; Scientifique pour la connaissance et la compréhension du fonctionnement de la biodiversité en Côte d’Ivoire, où 3553 espèces aquatiques ont été identifiées. Cette biodiversité souffre parfois de la pratique agricole, minière et industrielle,elle est aussi confrontée au développement urbain et à la pollution.
La seconde séquence institutionnelle, animée par Mme Solange Claon, Directrice Générale de la Société d’élevage et de distribution de poisson (SEDP) de Côte d’Ivoire, a porté sur « Aquaculture continentale en Côte d’Ivoire : enjeux et contraintes ? » Dans sa présentation, il ressort que la production nationale est de 50 000 tonnes de poissons en moyen. Les enjeux de la pisciculture de nourrir la population, de garantir l’augmentation de la production aquacole et de renforcer les investissements.
Au-delà des contraintes liées à l’environnement (orpaillage) et à la technicité (absence d’expertise locale), le plus grand défi de l’aquaculture demeure financier, à savoir le coût élevé de l’aliment industriel, l’instabilité du marché et surtout le manque d’accompagnement bancaire.
Au terme de cette 13ème édition des Cafés de la science, les participants ont convenu de la nécessité de faire un plaidoyer auprès des autorités et des élus pour une meilleure prise en compte des questions liées à l’amélioration de la biodiversité aquatique et à l’aquaculture en Côte d’Ivoire.
JOB
Dans son allocution, le représentant du MESRS a expliqué qu’il s’agit d’un sujet d’intérêt national de prendre part à cette 13e édition des cafés de la science pour encourager les partenaires et les collègues chercheurs à faire comme l’IRD. « Ces sessions des Cafés de la science sont pour nous des occasions de proposer des solutions pour interpeller les décideurs, les politiques. Nous avons souhaité la mise en place d’un fonds pour l’environnement pour mieux lutter contre les catastrophes », a-t-il indiqué, avant de déclarer ouverte cette édition des Cafés de la science.
S’en est suivie automatiquement, la première intervention, une séquence recherche dont le thème : « Biodiversité aquatique de la Côte d’Ivoire : enjeux et mesures de gestion », animée par Prof Allassane Ouattara, Directeur du Pôle de recherche en pêche et aquaculture et du Laboratoire d’environnement et de biologie aquatique (LEBA) de l’Université Nangui Abrogoua. Dans son exposé, il s’est attelé à faire comprendre la nécessité de faire progresser les mentalités pour une meilleure appréhension de la biodiversité.
Les enjeux de cette biodiversité qui sont de plusieurs ordres, Politique pour honorer les engagements internationaux pris par les Etats ; Sociétal pour le maintien des biens et services que l’homme retire de la biodiversité ; Scientifique pour la connaissance et la compréhension du fonctionnement de la biodiversité en Côte d’Ivoire, où 3553 espèces aquatiques ont été identifiées. Cette biodiversité souffre parfois de la pratique agricole, minière et industrielle,elle est aussi confrontée au développement urbain et à la pollution.
La seconde séquence institutionnelle, animée par Mme Solange Claon, Directrice Générale de la Société d’élevage et de distribution de poisson (SEDP) de Côte d’Ivoire, a porté sur « Aquaculture continentale en Côte d’Ivoire : enjeux et contraintes ? » Dans sa présentation, il ressort que la production nationale est de 50 000 tonnes de poissons en moyen. Les enjeux de la pisciculture de nourrir la population, de garantir l’augmentation de la production aquacole et de renforcer les investissements.
Au-delà des contraintes liées à l’environnement (orpaillage) et à la technicité (absence d’expertise locale), le plus grand défi de l’aquaculture demeure financier, à savoir le coût élevé de l’aliment industriel, l’instabilité du marché et surtout le manque d’accompagnement bancaire.
Au terme de cette 13ème édition des Cafés de la science, les participants ont convenu de la nécessité de faire un plaidoyer auprès des autorités et des élus pour une meilleure prise en compte des questions liées à l’amélioration de la biodiversité aquatique et à l’aquaculture en Côte d’Ivoire.
JOB