Daoukro- Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), tient, ce lundi, à Daoukro, une réunion de bureau politique pour notamment fixer une date et arrêter les modalités pratiques de l’organisation de son VIème congrès extraordinaire.
Pour le président du parti, Henri Konan Bédié, il s’agit à travers ce congrès, convoqué pour "la stabilité et la clarification au sein du PDCI", de trouver une issue définitive à la crise interne que traverse la formation autour de la question de son appartenance ou non au parti unifié du Rassemblement des houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP).
Pour Konan Bédié, le refus du PDCI de se fondre dans le RHDP unifié est à la base des secousses qu’il traverse, entretenus par des "militants instrumentalisés", en allusion à certains de ses anciens camarades de parti qui ont ouvertement pris fait et cause pour ce parti dit unifié.
Il a dénoncé "un complot visant à déstabiliser et à faire disparaître le PDCI", évoquant les tracasseries que subit son parti dont le dernier bureau politique tenu le 24 septembre est encore attaqué en justice après la suspension des décisions du précédent, tenu en juin 2018.
Cette réunion du bureau politique de septembre avait consacré la rupture définitive du PDCI avec ses alliés au sein du RHDP notamment le Rassemblement des républicains (RDR) du Président Alassane Ouattara. Le parti s’était non seulement retiré du processus visant à la mise en place du parti unifié et avait quitté le regroupement RHDP mis en place depuis 2005.
La réunion avait également prorogé les mandats du président du parti et de tous les organes jusqu’au prochain congrès qui avait été rejeté à l’après 2020 contre 2018, selon les textes du parti. Un militant du parti, Jérôme N’Guessan a attaqué cette dernière décision en justice, estimant le bureau politique était incompétent pour en décider. C’est le même militant qui avait obtenu la suspension, par la justice des décisions, du bureau politique du 17 juin 2018.
Dans son discours d’orientation, Henri Konan Bédié a fustigé "une justice aux ordres", avertissant que son parti "ne toléra plus jamais" d’immixtion dans ses affaires internes. "Le PDCI refuse de s’enfermer dans ce juridisme qu’on veut lui imposer, a-t-il dénoncé.
kg/fmo
Pour le président du parti, Henri Konan Bédié, il s’agit à travers ce congrès, convoqué pour "la stabilité et la clarification au sein du PDCI", de trouver une issue définitive à la crise interne que traverse la formation autour de la question de son appartenance ou non au parti unifié du Rassemblement des houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP).
Pour Konan Bédié, le refus du PDCI de se fondre dans le RHDP unifié est à la base des secousses qu’il traverse, entretenus par des "militants instrumentalisés", en allusion à certains de ses anciens camarades de parti qui ont ouvertement pris fait et cause pour ce parti dit unifié.
Il a dénoncé "un complot visant à déstabiliser et à faire disparaître le PDCI", évoquant les tracasseries que subit son parti dont le dernier bureau politique tenu le 24 septembre est encore attaqué en justice après la suspension des décisions du précédent, tenu en juin 2018.
Cette réunion du bureau politique de septembre avait consacré la rupture définitive du PDCI avec ses alliés au sein du RHDP notamment le Rassemblement des républicains (RDR) du Président Alassane Ouattara. Le parti s’était non seulement retiré du processus visant à la mise en place du parti unifié et avait quitté le regroupement RHDP mis en place depuis 2005.
La réunion avait également prorogé les mandats du président du parti et de tous les organes jusqu’au prochain congrès qui avait été rejeté à l’après 2020 contre 2018, selon les textes du parti. Un militant du parti, Jérôme N’Guessan a attaqué cette dernière décision en justice, estimant le bureau politique était incompétent pour en décider. C’est le même militant qui avait obtenu la suspension, par la justice des décisions, du bureau politique du 17 juin 2018.
Dans son discours d’orientation, Henri Konan Bédié a fustigé "une justice aux ordres", avertissant que son parti "ne toléra plus jamais" d’immixtion dans ses affaires internes. "Le PDCI refuse de s’enfermer dans ce juridisme qu’on veut lui imposer, a-t-il dénoncé.
kg/fmo