Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) « ne tolèrera plus jamais l'immixtion d'un quelconque juge aux ordres dans ses affaires », a prévenu lundi son président Henri Konan Bédié, au 9e bureau politique à Daoukro, dans le centre-est ivoirien.
« Convaincu de son bon droit, le Pdci rassure ses militants et sympathisants qu'il ne tolèrera plus jamais une immixtion d’un quelconque juge aux ordres dans ses affaires », a déclaré Bédié, sous des salves d’applaudissement des membres du Bureau politique.
Le Pdci, « ne saurait accepter de laisser prospérer dans ce pays un État de non-droit que veut promouvoir le régime autoritaire », a ajouté M. Bédié, appelant les militants et les Ivoiriens à la « mobilisation pour faire échec à ces dérives anti-démocratiques et liberticides».
Le parti « refuse de s’enfermer dans ce juridisme abscond qu' on veut lui imposer », a-t-il lancé, affirmant que « le Pdci reste debout et fort de son droit de son objectif de 2020 avec les résolutions de ses organes dont on pourra prononcer 1000 fois la suspension et annulation, sans faiblir ».
Les résolutions du Bureau politique du 17 juin ont été suspendues par le juge des référés à la suite d’une saisine de Jérôme Nguessan, un membre du Bureau politique qui a contesté la régularité de cette session, présidée par l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié.
Une autre séance tenue le 24 septembre, organisée sous la supervision de deux huissiers de justice, réaffirmant certaines des décisions a été également attaquée en justice par Jérôme Nguessan, qui réclame un examen sur le fond des décisions ayant fait l’objet de suspension.
Pour justifier cette action, dira-t-il, « les initiateurs veulent faire croire que le Bureau politique ne serait pas compétent pour proroger le mandat du président du parti et décider du retrait du Pdci du Rhdp », la mouvance présidentielle, ce qui est « inexact ».
Il a fait savoir que le bureau politique est l’organe de décision entre deux congrès selon l’article 54 du statut, ajoutant « les motivations de ces actions en justice se trouvent ailleurs ; elles sont les conséquences de notre refus de dissoudre le Pdci pour le fondre dans un quelconque parti unifié».
Au cours de l’Assemblée générale constitutive du Parti unifié, le président Alassane Ouattara, désigné président du Parti unifié, avait jugé « inacceptable la décision du Pdci de reporter après l’élection présidentielle de 2020 l’examen de son adhésion au Parti unifié Rhdp », a-t-il rappelé.
Pour le leader de l’ex-parti unique, Henri Konan Bédié, « le régime en place a (fort de cela) orchestré un harcèlement judiciaire du Pdci pour pouvoir parvenir à ses fins ».
AP/ls/APA
« Convaincu de son bon droit, le Pdci rassure ses militants et sympathisants qu'il ne tolèrera plus jamais une immixtion d’un quelconque juge aux ordres dans ses affaires », a déclaré Bédié, sous des salves d’applaudissement des membres du Bureau politique.
Le Pdci, « ne saurait accepter de laisser prospérer dans ce pays un État de non-droit que veut promouvoir le régime autoritaire », a ajouté M. Bédié, appelant les militants et les Ivoiriens à la « mobilisation pour faire échec à ces dérives anti-démocratiques et liberticides».
Le parti « refuse de s’enfermer dans ce juridisme abscond qu' on veut lui imposer », a-t-il lancé, affirmant que « le Pdci reste debout et fort de son droit de son objectif de 2020 avec les résolutions de ses organes dont on pourra prononcer 1000 fois la suspension et annulation, sans faiblir ».
Les résolutions du Bureau politique du 17 juin ont été suspendues par le juge des référés à la suite d’une saisine de Jérôme Nguessan, un membre du Bureau politique qui a contesté la régularité de cette session, présidée par l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié.
Une autre séance tenue le 24 septembre, organisée sous la supervision de deux huissiers de justice, réaffirmant certaines des décisions a été également attaquée en justice par Jérôme Nguessan, qui réclame un examen sur le fond des décisions ayant fait l’objet de suspension.
Pour justifier cette action, dira-t-il, « les initiateurs veulent faire croire que le Bureau politique ne serait pas compétent pour proroger le mandat du président du parti et décider du retrait du Pdci du Rhdp », la mouvance présidentielle, ce qui est « inexact ».
Il a fait savoir que le bureau politique est l’organe de décision entre deux congrès selon l’article 54 du statut, ajoutant « les motivations de ces actions en justice se trouvent ailleurs ; elles sont les conséquences de notre refus de dissoudre le Pdci pour le fondre dans un quelconque parti unifié».
Au cours de l’Assemblée générale constitutive du Parti unifié, le président Alassane Ouattara, désigné président du Parti unifié, avait jugé « inacceptable la décision du Pdci de reporter après l’élection présidentielle de 2020 l’examen de son adhésion au Parti unifié Rhdp », a-t-il rappelé.
Pour le leader de l’ex-parti unique, Henri Konan Bédié, « le régime en place a (fort de cela) orchestré un harcèlement judiciaire du Pdci pour pouvoir parvenir à ses fins ».
AP/ls/APA