Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a présidé, ce mardi 09
octobre 2018, au Radisson Blu hôtel d’Abidjan, la 4e Conférence annuelle sur l’état de l’éducation en Afrique sous le thème : « changement de paradigmes : construire les futures compétences et de nouvelles perspectives à travers l’éducation en Afrique ».
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a exprimé la fierté de la Côte d’Ivoire
d’abriter cette prestigieuse rencontre internationale, dont les conclusions auront un
impact significatif sur les systèmes éducatifs des pays africains.
Pour le Président de la République, la transformation structurelle des économies de
nos pays, notamment le passage du mode de production agraire à la production
industrielle exige des ressources humaines de qualité, dont les compétences doivent être en adéquation avec le marché de l’emploi.
Dans ce cadre, l’Afrique doit, selon lui, mettre l’éducation - formation au coeur de ses priorités pour répondre à ce besoin de formation d’agents de développement
capables d’innover, d’entreprendre, de s’insérer dans le marché du travail, de
contribuer durablement à la création de la richesse nationale et de soutenir la
croissance économique de leur pays sur le long terme.
Le Chef de l’Etat a rappelé les nombreux investissements effectués par les pays
africains dans le domaine de l’éducation de base. Toutefois, ces importants
investissements humains, matériels et financiers se sont heurtés, selon lui, à deux
paramètres que sont le retard initial (25% des adultes analphabètes dans le monde
vivent aujourd’hui en Afrique subsaharienne) et une croissance démographique très
élevée.
De même, le Président Alassane OUATTARA a indiqué que l’insuffisance d’équité et
de qualité de l’enseignement pour ceux qui ont accès à l’école constitue également
une préoccupation tout comme l’explosion du nombre d’apprenants, la dégradation
de la qualité de la formation, l’inadéquation formation-emploi et le chômage de
masse des diplômés sortis de l’enseignement supérieur.
Pour remédier à cette situation, en Côte d’Ivoire, l’Etat a procédé, selon le Président
de la République, à la redynamisation du système d’enseignement supérieur et de
recherche scientifique, à travers des actions de réhabilitation et de rééquipement des universités publiques existantes, à la construction de nouvelles universités publiques, au basculement dans le système Licence-Master-Doctorat (LMD) et à la poursuite des efforts financiers.
Pour terminer, le Chef de l’Etat a invité les participants à réfléchir sur les thématiques qui constituent des problèmes récurrents pour nos systèmes d’enseignement supérieur, à savoir les financements innovants permettant de soulager les budgets insuffisants de nos Etats, la qualité des enseignements, l’utilisation du numérique dans nos universités au regard du nombre croissant d’étudiants, le dialogue social sur nos campus secoués par des grèves récurrentes et la réforme des curricula, dont l’objectif est d’amener nos universités à former des citoyens engagés pour la transformation de la société.
Avant le Chef de l’Etat, le Président de l’Institut Afrique - Amérique, M. KOFI
Appenteng, et le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique, Dr Abdallah Albert Toikeusse MABRI, sont intervenus pour poser la
problématique d’une éducation performante et de qualité en Afrique. Ils ont ensuite
rendu un vibrant hommage au Président Alassane OUATTARA pour avoir placé
l’éducation au coeur de son action visant la transformation structurelle de l’économie
ivoirienne.
octobre 2018, au Radisson Blu hôtel d’Abidjan, la 4e Conférence annuelle sur l’état de l’éducation en Afrique sous le thème : « changement de paradigmes : construire les futures compétences et de nouvelles perspectives à travers l’éducation en Afrique ».
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a exprimé la fierté de la Côte d’Ivoire
d’abriter cette prestigieuse rencontre internationale, dont les conclusions auront un
impact significatif sur les systèmes éducatifs des pays africains.
Pour le Président de la République, la transformation structurelle des économies de
nos pays, notamment le passage du mode de production agraire à la production
industrielle exige des ressources humaines de qualité, dont les compétences doivent être en adéquation avec le marché de l’emploi.
Dans ce cadre, l’Afrique doit, selon lui, mettre l’éducation - formation au coeur de ses priorités pour répondre à ce besoin de formation d’agents de développement
capables d’innover, d’entreprendre, de s’insérer dans le marché du travail, de
contribuer durablement à la création de la richesse nationale et de soutenir la
croissance économique de leur pays sur le long terme.
Le Chef de l’Etat a rappelé les nombreux investissements effectués par les pays
africains dans le domaine de l’éducation de base. Toutefois, ces importants
investissements humains, matériels et financiers se sont heurtés, selon lui, à deux
paramètres que sont le retard initial (25% des adultes analphabètes dans le monde
vivent aujourd’hui en Afrique subsaharienne) et une croissance démographique très
élevée.
De même, le Président Alassane OUATTARA a indiqué que l’insuffisance d’équité et
de qualité de l’enseignement pour ceux qui ont accès à l’école constitue également
une préoccupation tout comme l’explosion du nombre d’apprenants, la dégradation
de la qualité de la formation, l’inadéquation formation-emploi et le chômage de
masse des diplômés sortis de l’enseignement supérieur.
Pour remédier à cette situation, en Côte d’Ivoire, l’Etat a procédé, selon le Président
de la République, à la redynamisation du système d’enseignement supérieur et de
recherche scientifique, à travers des actions de réhabilitation et de rééquipement des universités publiques existantes, à la construction de nouvelles universités publiques, au basculement dans le système Licence-Master-Doctorat (LMD) et à la poursuite des efforts financiers.
Pour terminer, le Chef de l’Etat a invité les participants à réfléchir sur les thématiques qui constituent des problèmes récurrents pour nos systèmes d’enseignement supérieur, à savoir les financements innovants permettant de soulager les budgets insuffisants de nos Etats, la qualité des enseignements, l’utilisation du numérique dans nos universités au regard du nombre croissant d’étudiants, le dialogue social sur nos campus secoués par des grèves récurrentes et la réforme des curricula, dont l’objectif est d’amener nos universités à former des citoyens engagés pour la transformation de la société.
Avant le Chef de l’Etat, le Président de l’Institut Afrique - Amérique, M. KOFI
Appenteng, et le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique, Dr Abdallah Albert Toikeusse MABRI, sont intervenus pour poser la
problématique d’une éducation performante et de qualité en Afrique. Ils ont ensuite
rendu un vibrant hommage au Président Alassane OUATTARA pour avoir placé
l’éducation au coeur de son action visant la transformation structurelle de l’économie
ivoirienne.