Bouna- Sawadogo Hamed, Diabagaté Karim, Kambou Sié et Mlle Hien Katouna, reconnus coupables des faits d'extorsion de fonds, d’escroquerie, d’associations de malfaiteurs, ont été condamnés à cinq ans de prison ferme par la section de tribunal de Bouna, mercredi.
Le présumé cerveau du groupe, surnommé "Madess", est un détenu de la prison de Dimbokro, pour vol d'armes de guerre.
De son lieu de détention, l’homme donnait des instructions à Mlle Hien Katouna, sa copine, qui pilotait les opérations du gang dans toute la région du Bounkani. Ainsi, de Doropo, le lieu de résidence, la bande sévissait par appels téléphoniques. Elle menaçait ses victimes en se faisant passer pour des braqueurs de l'agence CECP de Doropo attaquée en 2017 et qui avait occasionné la mort d'une dame. Les victimes de ce groupe étaient terrifiées après ces appels et exécutaient leurs désirs en leur faisant des transferts d'agent dont le montant est estimé à près de six millions de francs CFA. De nombreuses personnes dont des directeurs et chefs de services de la région du Bounkani ont été ainsi dépouillés.
Les nombreuses plaintes émises par les victimes ont permis à une équipe de la gendarmerie de diligenter depuis avril une enquête. Le 26 septembre, cette équipe a pu appréhender à Doropo, dans un kiosque à café, les sieurs Sawadogo Hamed et Diabagaté Karim. Une fouille perpétrée sur eux a donné lieu à la découverte de quelques grammes de cannabis et une dizaine de portables qui ont permis d’épingler leurs deux complices.
Les prévenus ont également condamnés à payer chacun la somme de 200 000 FCFA d'amende.
on/kp
Le présumé cerveau du groupe, surnommé "Madess", est un détenu de la prison de Dimbokro, pour vol d'armes de guerre.
De son lieu de détention, l’homme donnait des instructions à Mlle Hien Katouna, sa copine, qui pilotait les opérations du gang dans toute la région du Bounkani. Ainsi, de Doropo, le lieu de résidence, la bande sévissait par appels téléphoniques. Elle menaçait ses victimes en se faisant passer pour des braqueurs de l'agence CECP de Doropo attaquée en 2017 et qui avait occasionné la mort d'une dame. Les victimes de ce groupe étaient terrifiées après ces appels et exécutaient leurs désirs en leur faisant des transferts d'agent dont le montant est estimé à près de six millions de francs CFA. De nombreuses personnes dont des directeurs et chefs de services de la région du Bounkani ont été ainsi dépouillés.
Les nombreuses plaintes émises par les victimes ont permis à une équipe de la gendarmerie de diligenter depuis avril une enquête. Le 26 septembre, cette équipe a pu appréhender à Doropo, dans un kiosque à café, les sieurs Sawadogo Hamed et Diabagaté Karim. Une fouille perpétrée sur eux a donné lieu à la découverte de quelques grammes de cannabis et une dizaine de portables qui ont permis d’épingler leurs deux complices.
Les prévenus ont également condamnés à payer chacun la somme de 200 000 FCFA d'amende.
on/kp